Séché Environnement : Résultats consolidés au 30 juin 2020

Impact limité de la crise sanitaire

Reprise forte de l’activité et des résultats depuis juin

Objectifs 2020 confortés et trajectoire 2022 confirmée

Retour dès 2021 à la trajectoire de croissance et de rentabilité1

CHANGÉ, France–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:

Séché Environnement (Paris:SCHP) :

Résilience des activités Léger repli du CA contributif : 313,0 M€ vs. 329,8 M€ au 30.06.19

Agilité de l’organisation

Réactivité opérationnelle : Recul limité de l’EBE : 53,8 M€ vs. 63,6 M€ au 30.06.19 -dont (7,6) M€ liés à la valorisation énergétique-

Maîtrise des investissements : CAPEX industriels maintenus à 25,8 M€ soit 8,3% CA vs. 27,2 M€ soit 8,3% CA au 30 juin 2019

Gestion du BFR : BFR en amélioration à +31,7 M€ vs. +8,2 M€ au 30 juin 2019

Solidité de la génération de trésorerie

Cash flow libre en augmentation à 39,4 M€ soit 12,4% CA vs. 35,0 M€, soit 10,6% CA au 30 juin 2019

Position de liquidité renforcée à 310,1 M€ vs. 287,3 M€ au 31.12.19

Flexibilité financière

Désendettement : Dette financière nette à 390,1 M€ vs. 399,4 M€ au 31.12.19

Levier financier maîtrisé à 3,3x vs. 3,1x au 31.12.19

Objectifs confirmés pour 20202

Objectif de CA contributif confirmé dans la fourchette 650 M€ et 675 M€.

Objectif d’EBE confirmé entre 19% et 20% CA contributif avec une contribution du 2nd semestre 2020 du même ordre que le 2nd semestre 2019.

Trésorerie préservée : génération de cash flow libre supérieure à 35% EBE

Levier financier stable à 3,3x ciblant un retour autour de 3,0x dès 2021

Confiance dans la trajectoire 2022

Objectif de CA contributif entre 750 M€ et 800 M€

Objectif d’EBE compris entre 21% et 22% du CA contributif 2022

Objectif de levier financier inférieur à 3x EBE

Lors du Conseil d’administration du 11 septembre 2020, arrêtant les comptes au 30 juin 2020, le Président Joël Séché a déclaré :

« Caractérisée par l’émergence d’une pandémie sans précédent, la période récente démontre l’agilité de notre organisation, la résilience de nos activités et la flexibilité de notre structure financière.

Après des premiers mois de croissance soutenue, Séché Environnement a dû faire face au 2ème trimestre, en France comme dans les pays où il est implanté, à des mesures restrictives de confinement qui ont affecté à des degrés divers son organisation et celle de ses clients.

Séché Environnement s’est aussitôt adapté et a très tôt mis en œuvre des mesures de protection renforcée de ses personnels, en particulier pour ses équipes les plus directement exposées aux déchets et des modes d’organisation souples et sécurisants ont été systématisés.

Séché Environnement se félicite d’avoir ainsi contribué à préserver la santé de ses salariés, premier enjeu de ces mesures, et au-delà, d’avoir maintenu l’intégrité de ses ressources humaines et la disponibilité de ses outils. Le Groupe a pu compter sur l’engagement quotidien, courageux et exemplaire, de ses équipes pour maintenir la continuité de ses activités au service de ses clients et je tiens personnellement à rendre hommage à leur implication sans faille.

Dès lors, en France comme à l’International, Séché Environnement a fait preuve d’agilité pour remplir ses missions et a su poursuivre ses activités dans le cadre de plans de continuité déclinés sur l’ensemble de ses sites, avec des impacts limités sur les volumes et sur les activités.

Nos priorités financières ont été renforcées, comme la maîtrise de notre besoin en fonds de roulement ou de nos investissements, pour maintenir la liquidité et la flexibilité de notre bilan.

Positionné sur ses marchés à forte résilience, le Groupe a pu retrouver dès le mois de juin, au moins en France, ses niveaux d’activité d’avant-crise. A l’International, l’entrée plus tardive dans la crise sanitaire de certaines régions, telle l’Amérique Latine, diffère encore la vigueur du redressement de ces marchés.

Les résultats que nous délivrons au titre du 1er semestre 2020 portent l’empreinte de cette période exceptionnelle mais ils démontrent également la solidité financière du Groupe pour affronter la crise : ainsi, malgré la baisse de rentabilité consécutive au recul ponctuel de certaines de nos activités, en particulier la valorisation énergétique, le Groupe est en mesure d’afficher en fin de période une forte position de liquidité et une flexibilité financière maitrisée.

Ces résultats ne sont représentatifs, ni de la performance que nous anticipons pour l’ensemble de l’exercice 2020, ni de nos perspectives de moyen terme qui restent bien orientées sur des marchés riches en opportunités de développement, comme l’atteste la concrétisation du projet Solena en France ou les perspectives de croissance rentable à l’International, en Italie et en Afrique du Sud en particulier.

Le 2nd semestre 2020 devrait ainsi renouer avec des niveaux d’activité et de résultats opérationnels comparables à ceux du 2nd semestre 2019, pour permettre à notre Groupe d’aborder l’exercice 2021 ayant effacé les impacts de la crise sanitaire et conforté dans sa trajectoire pour 2022.

C’est ce message de confiance en l’avenir que je veux délivrer aujourd’hui : nous sommes tous engagés à le traduire dès à présent en performance économique, financière et environnementale. »

Faits marquants du 1er semestre 2020

Contexte général lié à la crise sanitaire liée à la Covid-19 : réactivité de l’organisation et résilience des activités

Le 1er semestre 2020 a été caractérisé par la survenance d’une crise sanitaire mondiale majeure qui a interrompu un début d’année prometteur.

Après un 1er trimestre démontrant une forte dynamique de croissance des marchés, les mesures de confinement ont impacté à des degrés divers, certaines activités et de manière inégale, toutes les géographies du Groupe.

En adaptant immédiatement son organisation dès l’apparition de la crise sanitaire, Séché Environnement a été en mesure de poursuivre ses activités de valorisation et de traitement des déchets, avec des impacts limités sur les activités. Ainsi, la rentabilité du Groupe a été principalement affectée par des effets de mix activités (recul de la valorisation énergétique) alors que les surcoûts opérationnels ponctuels liés à ces mesures d’organisation ont été absorbés par des mesures d’économies et des gains de productivité.

Maîtrisant la dangerosité des déchets, Séché Environnement exerce des activités essentielles de gestion du risque environnemental et sanitaire et adresse un cœur de clientèle industrielle aux activités stratégiques et peu cycliques (énergie, santé, pharmacie, chimie … pour environ 35% du chiffre d’affaires contributif) qui ont poursuivi leurs activités pendant la crise tandis que les Collectivités et les Services à l’Environnement (environ 36% du chiffre d’affaires contributif) se caractérisent par la rémanence de leurs marchés.

Toutefois, Séché Environnement a constaté des baisses d’activité au niveau de certains de ses métiers, comme les activités de services en France et à l’International (Dépollution ; Nettoyage chimique) qui ont subi des reports de chantiers, ou les activités de tri –valorisation et outils de gestion de déchets ultimes qui ont été confrontés localement à de moindres volumes de DAE (Déchets d’Activité Economique) en lien avec le ralentissement de certaines activités industrielles et du secteur tertiaire, comme la distribution.

Les situations ont également évolué de manière diverse en fonction des pays où le Groupe est actif : ainsi l’Espagne, le Chili ou le Pérou ont connu des baisses d’activité sensiblement plus significatives que celles constatées en France et en Italie.

A noter qu’au mois de mars, la mondialisation de la pandémie a conduit à des dégradations significatives des taux de change de certaines devises par rapport à l’euro, notamment en Afrique du Sud et au Chili, pénalisant la contribution des filiales concernées à l’activité consolidée.

Dès le mois de juin, Séché Environnement a constaté, au moins en France, un fort rebond des volumes de déchets et le retour de la plupart de ses activités à leur niveau d’avant-crise. A l’International, l’entrée plus tardive de certaines zones, telles que l’Amérique Latine, dans la crise sanitaire, diffère à ce jour le retour des activités à un niveau normalisé.

Par ailleurs, Séché Environnement a poursuivi le redémarrage de l’incinérateur de Strasbourg (Sénerval) initié au 3ème trimestre 2019 après 5 années de travaux. Cette phase de redémarrage s’est traduite par une sous-utilisation des capacités d’incinération occasionnant des détournements de flux vers des sites de traitement alternatifs et également une contraction sensible des ventes d’énergie. Cette situation a conduit à un recul significatif de la contribution de cet outil aux marges opérationnelles du Groupe sur la période.

Depuis le début de la période de confinement, Séché Environnement a porté une attention renforcée à la préservation de la qualité de son bilan et de sa situation de liquidité.

Séché Environnement s’est attaché à protéger son cash-flow en maîtrisant ses investissements, ses charges et l’évolution de son besoin en fonds de roulement par une politique active de facturation et de recouvrement. Le Groupe a par ailleurs obtenu de ses partenaires bancaires des reports d’échéances de six mois sur les concours bancaires courants alors que par ailleurs, le Groupe ne doit faire face à aucune échéance majeure de remboursement de sa dette financière avant 2023.

Enfin, à titre conservatoire, Séché Environnement a suspendu certains investissements de développement en France et à l’International, comme la mise en œuvre du projet Eden en Afrique du Sud (11 M€ prévus en 2020), ou le démarrage du projet Ciclo au Chili (6 M€ prévus en 2020).

Tableau de synthèse des soldes intermédiaires de gestion

Sauf spécification expresse, les pourcentages figurant dans les tableaux et mentionnés dans les commentaires ci-après sont calculés sur le chiffre d’affaires contributif.

En M€

Au 30 juin

Consolidé

France

International

2019

2020

2019

2020

2019

2020

 

 

 

 

 

 

 

Chiffre d’affaires publié

342,3

313,2

262,0

236,9

80,3

76,3

Chiffre d’affaires CA contributif

329,8

313,0

249,5

236,7

80,3

76,3

Excédent Brut d’Exploitation

en %

63,6

19,3%

53,8

17,2%

49,4

19,8%

42,3

17,9%

14,2

17,7%

11,5

15,1%

Résultat Opérationnel Courant

en %

22,1

6,7%

13,0

4,1%

15,0

6,0%

11.0

4,7%

7,1

8,8%

2,0

2,6%

Résultat Opérationnel

en %

21,6

6,6%

11,9

3,8%

 

Résultat financier

en %

(8,4)

2,6%

(10,4)

3,3%

 

Charge d’impôt

en %

(5,0)

1,5%

(2,3)

0,1%

 

Quote-Part dans le Résultat des Entreprises Associées

(0,1)

(0,1)

 

Intérêts minoritaires

(0,5)

(0,0)

 

Résultat net part du Groupe

en %

7,6

2,3%

(0,9)

(0,0)%

 

Principaux éléments d’activité, de résultats et de situation financière au 30 juin 2020

Avec un chiffre d’affaires contributif de 313,0 M€ au 30 juin 2020, en léger recul de -5,1% par rapport au 30 juin 2019, Séché Environnement démontre la résilience de ses activités de valorisation et de traitement de déchets.

La symétrie entre les évolutions des périmètres (CA France : -5,1% et CA International : -5,0%) masque toutefois des situations contrastées entre les géographies et les activités sur la période :

  • En France (76% du chiffre d’affaires), où la crise a principalement affecté les activités de services (arrêt des chantiers de dépollution), les activités de tri-valorisation (baisse des volumes de DAE3) et les activités de gestion de déchets ultimes (en particulier le traitement de terres polluées), les activités de valorisation matières (purification chimique) et d’incinération (en particulier de déchets dangereux) ont quant à elles bénéficié de leur bon niveau initial d’activité et de la poursuite des activités des clientèles industrielles.

    En fin de période, le fort rebond des volumes de déchets et la reprise des chantiers ont conduit dès le mois de juin à un retour à la croissance de ce périmètre par rapport au mois de juin 2019 (+2,8%) ;

    Le 1er semestre enregistre également la moindre contribution des activités d’incinération et de valorisation en raison de la situation particulière de l’incinérateur de Strasbourg, en phase de redémarrage.
  • A l’International (24% du chiffre d’affaires), les impacts de la crise sont variables sur l’activité des filiales, avec un fort recul de Solarca (chantiers de maintenance industrielle) alors que Mecomer (Italie) maintient un bon niveau de croissance sur la période, et que l’Espagne ou l’Afrique du Sud enregistrent des contractions modérées de leur activité.

    Sur certaines géographies (Afrique du Sud, AmLat), la forte dégradation des taux de change dès le mois de mars s’est ajoutée à la baisse de l’activité.

    Enfin, le décalage de cycle, avec l’entrée tardive de l’Amérique Latine dans la crise sanitaire et la mise en œuvre de mesures de confinement sévères en particulier au Chili et au Pérou, impacte fortement l’activité dans ces zones et pénalise la reprise globale du périmètre International.

Les résultats opérationnels sont impactés par les effets de la crise sanitaire, en particulier en raison des modifications de mix activités et des surcoûts qu’elle a entrainés au 2ème trimestre, et par le recul de la contribution énergétique :

  • l’EBE s’établit à 53,8 M€, soit 17,2% du chiffre d’affaires contributif (vs. 63,6 M€ un an plus tôt, à 19,3% du chiffre d’affaires contributif) :

    • l’effet de périmètre (intégration de Mecomer sur le T1 2020) est de 2,6 M€ ;
    • l’effet de change est de (0,6) M€ ;
    • à périmètre et changes constants, l’EBE supporte principalement des effets de mix activité, à hauteur de (17,5) M€, liés à la baisse des volumes de certaines activités (gestion de déchets ultimes non dangereux, chantiers) et au recul de la valorisation énergétique en France pour (7,6) M€.

Les effets prix résultant des hausses de 2019 et début 2020 ont produit des effets positifs significatifs (+9,5 M€).

Le solde (-3,8 M€) reflète l’évolution des coûts fixes et variables, et des autres charges opérationnelles.

  • le ROC atteint 13,0 M€, soit 4,1% du chiffre d’affaires contributif (vs. 22,1 M€ un an plus tôt, à 6,7% du chiffre d’affaires contributif) :

    • l’effet de périmètre est de 2,5 M€ ;
    • l’effet de change est de (0,1) M€ ;
    • à périmètre et changes constants, l’évolution du ROC reflète la contraction de l’EBE (-12,3 M€), la quasi-stabilité des dotations nettes aux amortissements et provisions (-0,9 M€) et l’amélioration des autres produits et charges opérationnels (+1,0 M€).

Le Résultat financier s’inscrit à (10,4) M€ vs. (8,4) M€ au 30 juin 2019, l’évolution de ce solde reflétant principalement la hausse de la dette financière brute moyenne sur la période alors que le coût de la dette brute se réduit à 2,91% (vs. 3,07% au 1er semestre 2019), et d’un résultat de change alourdi par rapport au 1er semestre 2019 (-0,9 M€ vs. -0,1 M€ un an plus tôt) en lien avec la dégradation de la devise sud-africaine.

Le résultat net part du Groupe s’établit à (0,9) M€, vs. 7,6 M€ au 30 juin 2019.

Les investissements industriels décaissés nets –hors IFRIC 12- ont atteint 35,4 M€ vs. 30,2 M€ au 1er semestre 2019. La gestion active du besoin en fonds de roulement (en amélioration de 31,7 M€) a permis d’extérioriser un cash-flow opérationnel disponible –en hausse de 12,6% à 39,4 M€ vs. 35,0 M€ il y a un an.

La situation de liquidité est préservée à un niveau élevé, à 310,1 M€ vs. 289,1 M€ au 30 juin 2019 et l’endettement net (définition bancaire) est stable à 390,1 M€ (vs. 390,4 M€ au 30 juin 2019) extériorisant un levier financier de 3,3x l’EBE (vs. 3,2x).

Perspectives 2020 confirmées – Confiance dans la trajectoire 2022

En France, la poursuite des tendances actuelles permet d’anticiper un 2nd semestre de bonne facture et pour ce périmètre, un rattrapage au moins partiel de la contraction d’activité constatée au 1er semestre. Le retour de Sénerval à des conditions normales d’activité doit contribuer à la solidité de la croissance au 2nd semestre par rapport à la première partie de l’année.

A l’International, l’activité en Europe devrait renouer avec un bon niveau de croissance, en particulier en Italie où Mecomer se développe sur des marchés très porteurs. Toutefois, les incertitudes qui pèsent sur la vigueur de la reprise de certaines zones géographiques, comme l’Amérique Latine, et l’impact durable des effets de change conduisent à envisager un chiffre d’affaires 2020 en retrait par rapport à 2019.

Ces perspectives permettent à Séché Environnement de maintenir ses attentes en matière d’activité pour 2020, avec un objectif de chiffre d’affaires contributif ajusté en bas de la fourchette initiale de 650 M€ – 700 M€4.

Compte tenu de la résilience de l’activité constatée au 1er semestre mais également des incertitudes qui demeurent sur l’ampleur de la reprise à l’International au 2nd semestre, le Groupe anticipe un impact négatif ponctuel qui pourrait atteindre 1% du chiffre d’affaires sur l’EBE cible de 2020 initialement attendu à 20% du chiffre d’affaires.

Le levier financier devrait rester stable à 3,3x au titre de l’exercice 2020 ciblant un retour autour de 3,0x dès 2021.

En effet, la bonne orientation du 2nd semestre 2020 permet d’anticiper un lissage des effets de la crise sanitaire en fin d’exercice, permettant de retrouver dès le début de l’exercice 2021 la trajectoire de croissance et de rentabilité présentée lors de la journée Investisseurs du 17 décembre 2019.

Séché Environnement reste confiant sur sa capacité à atteindre ses objectifs à horizon 2022, qui ciblent notamment un chiffre d’affaires consolidé entre 750 et 800 M€, dont 30% réalisé à l’International, un EBE compris entre 21% et 22% du chiffre d’affaires contributif, et un levier financier inférieur à 3x EBE.

Mise en œuvre du projet Solena

La société Solena, détenue à 60% par Séché Environnement et à 40% par son partenaire local, Sévigné, a été informée de la signature en date du 21 août 2020 de l’arrêté d’autorisation d’exploiter concernant son futur site de valorisation des déchets de l’Aveyron5.

Ce projet, ancré dans l’économie circulaire, porte sur le déploiement d’une filière complète de valorisation et de traitement des déchets non dangereux des ménages et des entreprises de l’Aveyron et réduira fortement les volumes de déchets résiduels. Il sera développé à Viviez (Aveyron) dans le cadre d’une Délégation de Service Public d’une durée de 34 ans.

L’investissement, estimé à 50 M€, portera notamment sur la création d’un centre de tri permettant la valorisation matières des déchets (filières de recyclage) ou leur valorisation énergétique (production de bio-méthane pour le réseau public et production de combustibles pour les industriels). Cette unité permettra de diminuer fortement les volumes de déchets non valorisables, dont le traitement sera réalisé en filière de stockage d’une capacité autorisée de 90.000 tonnes annuelles.

Compte tenu de la phase d’études préliminaires, de la durée anticipée des travaux et sous réserve d’éventuels recours, le début de l’exploitation du site de Solena est attendu à partir de 2023.

Analyse des comptes consolidés au 30 juin 2020

Analyse de l’activité au 30 juin 2020

Au 30 juin 2020, Séché Environnement publie un chiffre d’affaires consolidé de 313,2 M€ (342,3 M€ un an plus tôt). Le chiffre d’affaires consolidé publié intègre un chiffre d’affaires non contributif à hauteur de 0,2 M€ (vs. 12,5 M€ au 30 juin 2019).

Net du chiffre d’affaires non contributif, le chiffre d’affaires contributif s’établit à 313,0 M€ au 30 juin 2020 (vs. 329,8 M€ un an plus tôt), marquant un recul de -5,1% sur la période (données brutes) et de -8,0% en organique6.

Analyse du chiffre d’affaires par zone géographique

Au 30 juin

2019

2020

Variation

brute

Variation

organique

 

En M€

En %

En M€

En %

Filiales en France (CA contributif)

dont effet de périmètre

249,5

75,7%

236,7

75,6%

-5,1%

-5,1%

Filiales à l’International

dont effet de périmètre

80,3

43,2

24,3%

76,3

13,6

24,4%

-5,0%

-17,4%

Total CA contributif

329,8

100,0%

313,0

100,0%

-5,1%

-8,0%

A changes constants, le chiffre d’affaires contributif au 30 juin 2019 ressort à 325,3 M€, reflétant un effet de change négatif de 4,5 M€ sur la période.

La période a été caractérisée par la crise liée à la Covid-19 qui a pénalisé de manière différenciée les périmètres géographiques, avec des effets de change significatifs et des décalages de cycles entre la France et l’International hors Europe :

  • En France, le chiffre d’affaires contributif atteint 236,7 M€ au 30 juin 2020 vs. 249,5 M€ un an plus tôt, marquant un recul de -5,1% sur la période.

    Ce périmètre a bénéficié d’un début d’exercice soutenu, en particulier au niveau des marchés industriels.

    A partir de la 2nde quinzaine de mars, la crise a pénalisé certaines activités telles que les Services (chantiers de Dépollution-Décontamination), les activités de gestion de déchets ultimes (recul des volumes de terres polluées) ainsi que les métiers de tri-valorisation de Déchets d’Activité Economique (DAE). Dans le même temps, les activités de valorisation et d’incinération, en particulier de déchets dangereux, ont été peu impactées par les effets du confinement.

    Après un point bas atteint en avril, la plupart des activités a connu un vif rebond et le chiffre d’affaires de la zone a renoué avec la croissance dès le mois de juin (+2,8% vs. 30 juin 2019).

    Ce périmètre enregistre un recul significatif de la contribution des activités d’incinération en raison de la montée en puissance de l’incinérateur de Sénerval qui a occasionné une sous-utilisation des fours et des chaudières pour environ 8,0 millions de chiffre d’affaires.

    Le chiffre d’affaires réalisé en France représente 75,6% du chiffre d’affaires contributif au 1er semestre 2020 (vs. 75,7% au 1er semestre 2019).
  • A l’International, le chiffre d’affaires s’établit à 76,3 M€ au 30 juin 2020 vs. 80,4 M€ un an plus tôt, marquant un recul de -5,0% sur la période. Il intègre un effet de périmètre de 13,6 M€ reflétant essentiellement, sur le 1er trimestre, la contribution de Mecomer consolidé à compter du 1er avril 2019.

    A périmètre constant, le chiffre d’affaires à l’International s’établit à 62,7 M€, marquant une contraction de -22,0% à change courant et de -17,3% à change constant.

Au-delà du décalage de cycle dans la crise sanitaire, la crise révèle des situations contrastées entre les géographies et les filiales :

  • En Europe (Italie, Espagne, Allemagne), les activités des filiales ont connu un recul de l’ordre de -16% sur la période, à l’exception de Mecomer qui affiche un chiffre d’affaires en hausse de +4,9% ;
  • Hors Europe, la crise s’est accompagnée d’une dégradation très sensible des taux de change dès le mois de mars, notamment en Afrique du Sud et dans une moindre mesure en Amérique Latine (impact consolidé de 4,5 M€ sur le 1er semestre).

Ainsi :

  • Interwaste (Afrique du Sud) : le chiffre d’affaires au 30 juin 2020 s’affiche à 27,9 M€ marquant un recul de -13,7% à change courant ramené à 3,3% à change constant ;
  • Kanay (Pérou) : le chiffre d’affaires (5,6 M€ au 30 juin 2020) baisse de -17,0% à change courant et de -16,5% à change constant ;
  • SAN (Chili) connaît une forte contraction de son activité au regard d’un 1er semestre 2019 fort, avec un chiffre d’affaires de 2,5 M€, en recul de -44,9% à change courant et de -35,4% à change constant ;
  • Solarca (Reste du Monde), a suspendu ses activités de chantiers dès le début du semestre et, avec un chiffre d’affaires de 6,2 M€, affiche un recul de -48,1% (absence d’effet de change significatif).

Le chiffre d’affaires réalisé par les filiales implantées à l’international représente 24,4% du chiffre d’affaires contributif au 1er trimestre 2020 (vs. 24,3% un an plus tôt).

Analyse du chiffre d’affaires par filière

Au 30 juin

2019

2020

Variation

brute

Variation

organique

 

En M€

En %

En M€

En %

 

 

Filière Déchets Dangereux

dont effet de périmètre

213,8

32,5

64,8%

198,4

13,6

63,4%

-7,2%

-12,2%

Filière Déchets non Dangereux

dont effet de périmètre

116,0

10,7

35,2%

114,6

36,6%

-1,2%

-0,1%

Total CA contributif

329,8

100,0%

313,0

100,0%

-5,1%

-8,0%

Contacts

Séché Environnement
Manuel Andersen
Directeur des Relations Investisseurs
+33 (0)1 53 21 53 60
m.andersen@groupe-seche.com

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