Publicis Groupe : Résultats du 1er semestre 2020

Des fondamentaux solides pour résister à la crise

  • Revenu net publié en hausse de +9,7%, EBITDA à +4,3% au S1
  • Croissance organique de -8,0% au S1, avec un T2 à -13,0% impacté par les mesures de confinement
  • Bon début d’année aux États-Unis, entrainant une baisse limitée à -3,3% en organique au S1
  • Résultats financiers résilients : taux de marge opérationnelle de 13,0%, BNPA courant dilué de 1,75 euro, free cash-flow de 495 millions d’euros
  • Poursuite de la dynamique de gains de nouveaux budgets

PARIS–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:

Publicis Groupe (Paris:PUB):

Résultats S1 2020

 

 

 

(millions d’euros)

S1 2020

2020 vs 2019

Revenu

5 278

+8,4%

Revenu net

4 774

+9,7%

Croissance organique

 

-8,0%

EBITDA

923

+4,3%

Marge opérationnelle

622

+1,6%

Taux de marge opérationnelle

13,0%

-110 pdb

Résultat net courant part du groupe

417

-9,9%

Bénéfice courant par action dilué (euros)

1,75

-11,6%

Free Cash Flow 1

495

+0,8%

 

 

 

T2 2020

 

 

Revenu net

2 293 M€

Croissance publiée

+2,6%

Croissance organique

-13,0%

 

 

____________________________

1 Avant variation du BFR

Arthur Sadoun, Président du Directoire de Publicis Groupe :

« Les résultats que nous publions aujourd’hui témoignent de la solidité des fondamentaux du Groupe Publicis pour résister à la crise.

Avec une transformation quasi-finalisée, un bon début d’année aux États-Unis et la poursuite d’une bonne dynamique en new business, nous étions partis pour une bonne année 2020.

Comme anticipé, nous avons été affectés par les premières conséquences économiques de la crise du coronavirus au 2nd trimestre. Mais nous avons été en mesure d’en contenir les premiers effets, grâce à notre offre unique qui combine de manière intégrée créativité, média, data et technologie, à l’efficacité de nos services partagés et notre solidité financière.

Notre revenu net a progressé de +9,7 % au 1er semestre avec la contribution d’Epsilon.

Notre croissance organique s’établit à -8,0 % au 1er semestre et -13,0 % au 2nd trimestre, une performance bien supérieure à la baisse de 23 % des dépenses publicitaires mondiales estimée par Zenith ou encore celle de 30% indiquée par le WFA pour ce trimestre.

La croissance organique aux États-Unis subit une baisse limitée à -3,3 % au 1er semestre, avec un 2nd trimestre à -6,8 %, alors même que les dépenses publicitaires ont baissé de 18 % sur cette période, selon les estimations. Nos activités créatives et media étaient encore positives à fin mai. L’Europe a enregistré pour sa part une baisse de la croissance organique de 23,5 % sur le 2nd trimestre, les confinements ayant eu un impact sur la majeure partie du trimestre. En Asie, la performance a été de -5,7 % sur ce même trimestre, avec une nette amélioration en Chine par rapport au 1er trimestre, même si l’évolution du revenu y reste encore négative et volatile.

Grâce à sa capacité d’adaptation rapide, à son modèle-pays et à sa culture de gestion rigoureuse des coûts, le Groupe a fait la preuve de sa résilience financière au 1er semestre, avec un taux de marge opérationnelle de 13 %, malgré la chute du revenu net depuis mars.

Dans le même temps, nous avons continué d’enregistrer des gains importants de nouveaux budgets dans tous nos pays, comme Sephora en Amérique du Nord, McDonald’s en Chine ou la Française des Jeux en France, démontrant ainsi notre capacité à gagner de grandes compétitions grâce à notre modèle unique.

Il ne fait aucun doute que nous allons tous vivre avec le virus et ses conséquences économiques et sociales pendant encore un certain temps, mais Publicis est bien armé pour surmonter cette crise.

Tout d’abord, nous avons les produits et les services dont nos clients ont besoin. Les dernières semaines ont vu une forte hausse de la demande pour toutes les expertises qui ont guidé notre stratégie ces dernières années : first-party data, créativité dynamique, digital-first media et technologie.

La crise a clairement accéléré la pertinence de notre offre. Nous sommes positionnés de manière unique pour aider nos clients à reprendre le contrôle de leur relation client, offrir des expériences personnalisées à grande échelle et réduire leurs coûts tout en augmentant leurs ventes.

Ensuite, dans un monde où notre structure se doit d’être plus horizontale, plus agile et plus connectée, nous opérons désormais véritablement comme une plateforme. Notre organisation de services partagés a fait la preuve de son efficacité et nous avons finalisé la mise en place de notre modèle pays. Cela nous a permis d’être plus réactifs et de répondre immédiatement à tous les besoins de nos clients de manière intégrée. De plus, avec le déploiement mondial de Marcel, 60 000 de nos talents dans le monde disposent désormais d’un moyen unique de partager leur expertise, d’apprendre, de collaborer et de contribuer aux missions de nos clients.

Enfin, nous disposons d’une assise financière très solide et d’une bonne liquidité, qui nous permettront de traverser cette période d’incertitudes.

Au cours du second semestre, nous allons consacrer nos efforts à limiter les impacts de la récession sur notre activité et accélérer le déploiement de notre nouvelle offre pour tous nos clients, tout en continuant à adapter notre base de coûts.

Je souhaite remercier tous nos clients pour leur confiance ainsi que l’ensemble des équipes de Publicis dans le monde. Nos talents sont notre atout le plus précieux, le moteur essentiel de la réussite de nos clients ainsi que de la nôtre. Ils ont fait la preuve d’un engagement, d’une solidarité, d’un dévouement et d’une résilience exceptionnels malgré les difficultés qu’ils ont rencontrées, professionnellement et personnellement, pendant la période de confinement ».

* *

*

Le Conseil de surveillance de Publicis Groupe, réuni le 22 juillet 2020 sous la présidence de Monsieur Maurice Lévy, a examiné les résultats du premier semestre 2020, présentés par Monsieur Arthur Sadoun, Président du Directoire.

CHIFFRES CLES

En millions d’euros,

à l’exception des données par action et des %

S1 2020

S1 2019

2020

vs. 2019

Données extraites du compte de résultat et du tableau de flux de trésorerie

 

 

 

Revenu net

4 774

4 352

+9,7%

Revenu des coûts refacturables

504

516

-2,3%

Revenu

5 278

4 868

+8,4%

EBITDA

923

885

+4,3%

En % du revenu net

19,3%

20,3%

-100 pdb

Marge opérationnelle hors coûts de transaction (1)

622

652

-4,6%

En % du revenu net

13,0%

15,0%

-200 pdb

Marge opérationnelle

622

612

+1,6%

En % du revenu net

13,0%

14,1%

-110 pdb

Résultat opérationnel

254

489

-48,1%

Résultat net part du groupe

136

345

-60,6%

Bénéfice par action

0,57

1,49

-61,7%

Bénéfice courant par action, dilué (2)

1,75

1,98

-11,6%

Free cash-flow avant variation du BFR

495

491

+0,8%

En millions d’euros,

Données extraites du bilan

30 06 2020

31 12 2019

 

Total de l’actif

29 624

32 659

 

Capitaux propres, part du Groupe

7 030

7 401

 

Endettement financier net (trésorerie nette)

3 221

2 713

 

  1. Les coûts de transaction liés à l’acquisition d’Epsilon s’élèvent à 40 millions d’euros en 2019.
  2. Résultat net part du Groupe après élimination des pertes de valeur, de l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions, des principales plus ou (moins)-values de cession, de la variation de juste valeur des actifs financiers, de la réévaluation des earn-out et des frais d’acquisition Epsilon, divisé par le nombre moyen d’actions sur une base diluée.

REVENU NET DU PREMIER SEMESTRE 2020

Le revenu net de Publicis Groupe au premier semestre 2020 est de 4 774 millions d’euros, en hausse de 9,7% par rapport aux 4 352 millions d’euros du premier semestre 2019. Les variations de taux de change ont un effet positif de 32 millions d’euros. Les acquisitions (nettes de cessions) ont contribué pour 743 millions d’euros sur le revenu net, la majeure partie étant liée à l’acquisition d’Epsilon.

La croissance organique est de -8,0% au premier semestre 2020. Le Groupe a été impacté par la pandémie de Covid-19 à partir du mois de mars, avec une détérioration de la croissance organique au deuxième trimestre à la suite des mesures de confinement mises en place par les gouvernements dans différentes zones géographiques. Avec sa transformation quasiment finalisée, le Groupe a bien débuté son année 2020, grâce à un solide démarrage aux Etats-Unis et à la poursuite de sa dynamique de gains de nouveaux budgets.

Répartition du revenu net du 1er semestre 2020 par secteur

Sur la base de 3 285 clients représentant 91% du revenu net total du Groupe

Répartition du revenu net semestriel par zone géographique

Millions

Revenu net

Croissance

Croissance

d’euros

S1 2020

S1 2019

publiée

organique

Europe

1 088

1 296

-16,0%

-16,5%

Amérique du Nord

3 013

2 316

+30,1%

-3,6%

Asie Pacifique

434

444

-2,3%

-3,9%

Amérique Latine

104

144

-27,8%

-15,7%

Moyen Orient & Afrique

135

152

-11,2%

-11,8%

Total

4 774

4 352

+9,7%

-8,0%

L’Europe a enregistré un déclin organique de -16,5 % au premier semestre (-16,0 % sur une base publiée). En excluant l’impact de certaines activités françaises qui ont été arrêtées au deuxième trimestre, comme les activités d’affichage dans les transports et le Drugstore, la croissance organique en Europe est de -12,9 %. La performance varie selon les pays, car elle reflète un mix d’activités et des situations économiques locales différents. Elle a également été impactée au deuxième trimestre par les différentes mesures de confinement prises par les gouvernements des principaux pays de la région. Au premier semestre, le Royaume-Uni a enregistré une baisse organique de -14,0 % et la France de -17,1 %2. En Allemagne, la croissance organique a baissé de -5,3 %, souffrant également du confinement mais bénéficiant de gains de nouveaux budgets en 2019.

Le revenu net en Amérique du Nord est en hausse de +30,1 % au premier semestre, en incluant la contribution d’Epsilon. Sur une base organique, la zone a enregistré une baisse du revenu net de -3,6 % au premier semestre. La performance a été résiliente, notamment aux Etats-Unis (-3,3 %), où le Groupe a bénéficié d’un très bon démarrage de l’année pour l’ensemble de ses activités.

Le revenu net de la région Asie-Pacifique a baissé de -2,3 % en base publiée et de -3,9 % en base organique. La Chine a enregistré une croissance organique de -10,2 %, l’Australie enregistre une baisse de -5,4 % sur une base organique, tandis que l’Inde et Singapour ont connu une croissance organique de respectivement +3,6 % et +1,5 %.

Le revenu net en Amérique latine a baissé de -27,8 % en base publiée, avec un important impact négatif du change dans la région, en particulier au Brésil. Sur une base organique, la baisse a été de -15,7 %. Ceci est principalement dû à une baisse organique de -22,8% au Brésil et de -14,4% au Mexique.

Le revenu net de la région Moyen-Orient et Afrique a diminué de -11,2 % sur une base publiée, et de -11,8 % sur une base organique.

________________________

2 Hors activités arrêtées pendant le confinement, c’est-à-dire les activités d’affichage dans les transports et le Drugstore

REVENU NET DU DEUXIEME TRIMESTRE

Le revenu net de Publicis Groupe pour le 2nd trimestre 2020 est de 2 293 millions d’euros et se compare à 2 234 millions d’euros en 2019, en croissance de 2,6%. Les variations de taux de change ont eu un effet négatif de 1 million d’euros. Les acquisitions (nettes de cessions) ont contribué pour 350 millions d’euros au revenu net du 2nd trimestre 2020, reflétant principalement la contribution d’Epsilon.

La croissance organique est de -13,0% au 2nd trimestre 2020. En excluant l’impact de l’arrêt de certaines activités françaises au cours du deuxième trimestre, comme nos activités d’affichage dans les transports et le Drugstore, la croissance organique du Groupe est de -11,0%. La plupart des activités du Groupe ont été impactées négativement au cours du deuxième trimestre, à l’exception de la division Santé qui a enregistré une croissance à deux chiffres. L’Europe a été particulièrement afectée en raison des mesures de confinement qui ont eu lieu pendant la majeure partie du trimestre.

Répartition du revenu net du2nd trimestre par zone géographique

Millions

Revenu net

Croissance

Croissance

d’euros

T2 2020

T2 2019

publiée

organique

Europe

510

663

-23,1%

-23,5%

Amérique du Nord

1 458

1 177

+23,9%

-7,6%

Asie Pacifique

215

237

-9,3%

-5,7%

Amérique Latine

50

78

-35,9%

-20,2%

Moyen Orient & Afrique

60

79

-24,1%

-23,5%

Total

2 293

2 234

+2,6%

-13,0%

ANALYSE DES CHIFFRES CLES DU S1 2020

Compte de résultat

L’EBITDA s’établit à 923 millions d’euros au premier semestre 2020, contre 885 millions d’euros en 2019, soit une hausse de 4,3%, intégrant la contribution d’Epsilon. L’impact du plan de réduction de coûts annoncé en avril a été de 286 millions d’euros au 1er semestre, sur une base de coûts comparable et hors coûts d’acquisition d’Epsilon. Le taux de marge ressort à 19,3% du revenu net (20,3% au premier semestre 2019).

  • Les charges de personnel atteignent 3 224 millions d’euros au 30 juin 2020, en hausse de 12,0% par rapport à 2 879 millions d’euros l’année dernière. Cette hausse est le reflet de l’intégration d’Epsilon au premier semestre, ainsi que de la poursuite de l’investissement dans la transformation du Groupe. Elle a été partiellement compensée par l’impact des premières mesures du plan de réduction de coûts. En pourcentage du revenu net, les charges de personnel atteignent 67,5% au premier semestre 2020, contre 66,1% au premier semestre 2019. Les coûts fixes de personnel de 2 862 millions d’euros représentent 59,9% du revenu net contre 57,7% au premier semestre 2019. En base comparable, les coûts fixes de personnel ont diminué de 61 millions d’euros sur le semestre, grâce aux mesures prises par le Groupe comme le gel des embauches, la pause dans les promotions internes, la réduction de la semaine de travail ou les baisses volontaires de salaire. Par ailleurs, le Groupe a décidé de limiter le recours aux free-lances. En conséquence, le coût des free-lances a diminué de 43 millions d’euros au premier semestre 2020 sur une base comparable, et représente 141 millions d’euros. Les coûts de restructuration atteignent 69 millions d’euros au premier semestre (61 millions d’euros en 2019), reflétant les charges supplémentaires liées au plan de réduction des coûts.
  • Les autres charges opérationnelles (hors amortissements) sont de 1 131 millions d’euros et se comparent à 1 104 millions d’euros au premier semestre 2019. Ce poste représente 23,7% du revenu net à comparer à 25,4% l’année dernière, ce qui implique que les mesures de réduction des coûts font plus que compenser l’impact défavorable de la structure des coûts d’Epsilon sur ce ratio. Le Groupe a pu réaliser des économies significatives sur ce poste au premier semestre 2020, grâce aux actions menées dans le cadre du plan de réduction des coûts, et grâce à certaines dépenses qui ont été réduites de manière drastique pendant les périodes de confinement. Cela a notamment été le cas pour les dépenses liées aux voyages, aux recrutements et aux séminaires.

La dotation aux amortissements est de 301 millions d’euros au premier semestre 2020, en hausse de 10,3% par rapport à 2019. La hausse est principalement imputable à l’intégration d’Epsilon sur le semestre.

La marge opérationnelle s’élève à 622 millions d’euros au 30 juin 2020, en hausse de 1,6% par rapport au 30 juin 2019. Le taux de marge opérationnelle ressort ainsi à 13,0%, en baisse de 110 points de base par rapport à 14,1% au premier semestre 2019. En excluant les coûts d’acquisition d’Epsilon au premier semestre 2019, le taux de marge opérationnelle est en baisse de 200 points de base. Ceci résulte de la forte baisse de la croissance organique du Groupe, engendrée par la crise du Covid-19, toutefois partiellement compensée par une réduction de 6,4% de la base de coûts.

Les taux de marge opérationnelle par grande zone géographique reflètent les défis auxquels ont été confrontées les régions dans le contexte de pandémie mondiale au 1er semestre 2020. Les taux de marge opérationnelle s’élèvent à 1,8% pour l’Europe, 16,4% pour l’Amérique du Nord, 22,5% pour l’Asie-Pacifique, 5,7% pour l’Amérique Latine et 3,0% pour la région Afrique/Moyen-Orient.

Les amortissements sur immobilisations incorporelles liées aux acquisitions sont de 142 millions d’euros sur le semestre, contre 27 millions d’euros au premier semestre 2019. Cette augmentation est liée à l’amortissement des actifs incorporels d’Epsilon à partir du 1er juillet 2019 ainsi qu’à l’amortissement des marques valorisées lors des acquisitions. Ces dernières sont amorties depuis le 1er juillet 2019, suite à la mise en place de la nouvelle organisation pays. Les pertes de valeur s’élèvent à 231 millions d’euros, et sont exclusivement liés au plan de consolidation immobilière « All in One », qui amène une réduction du nombre de sites, tout en permettant une meilleure collaboration entre les équipes. Au premier semestre 2019, la perte de valeur s’élevait à 113 millions d’euros (dont 90 millions d’euros liés au plan « All in One »). Les autres charges et produits non courants représentent un produit de 5 millions d’euros au 30 juin 2020, contre un produit de 17 millions d’euros l’année dernière.

Le résultat opérationnel s’élève à 254 millions d’euros sur le semestre, contre 489 millions d’euros au 30 juin 2019.

Le résultat financier, composé du coût de l’endettement financier net et d’autres charges et produits financiers, est une charge de 92 millions d’euros au premier semestre 2020, contre une charge de 1 million d’euros l’année dernière. La charge (nette de produits) sur l’endettement financier net est de 48 millions d’euros sur le semestre, incluant 51 millions d’euros d’intérêts sur la dette d’acquisition d’Epsilon. Au premier semestre 2019, l’endettement financier net avait généré un produit (net de charges) de 15 millions d’euros. Les autres charges et produits financiers représentent une charge de 44 millions d’euros, et comprennent notamment 40 millions d’euros d’intérêts sur les obligations locatives. Les autres charges et produits financiers étaient une charge de 16 millions d’euros au 30 juin 2019, incluant une charge de 30 millions d’euros d’intérêts sur les obligations locatives ainsi qu’un produit de 19 millions d’euros de réévaluation de la juste valeur des Fonds Communs de Placement.

La réévaluation des earn-outs se traduit par un produit de 2 millions d’euros à comparer à une charge de 1 million d’euros au premier semestre 2019.

La charge d’impôt est de 39 millions d’euros au 30 juin 2020, correspondant à un taux d’impôt effectif prévisionnel sur l’année de 25,0%, contre 136 millions d’euros l’année dernière, qui correspondait à un taux d’impôt effectif prévisionnel sur l’année de 25,8%.

La quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence est une perte de 2 millions d’euros sur le premier semestre, à comparer à une perte de 5 millions d’euros l’année précédente. La part des intérêts minoritaires dans le résultat du Groupe est un produit de 13 millions d’euros au 30 juin 2020 contre une perte de 1 million d’euros au 30 juin 2019.

Au total, le résultat net part du Groupe est de 136 millions d’euros à fin juin 2020 contre 345 millions d’euros à fin juin 2019.

Free cash-flow

En millions d’euros

S1 2020

S1 2019

EBITDA

923

885

Intérêts financiers payés (nets)

(81)

33

Remboursement des obligations locatives et intérêts associés

(234)

(214)

Impôts payés

(74)

(190)

Autres

34

42

Flux de trésorerie générés par l’activité avant variation du BFR

568

556

Investissements en immobilisations (nets)

(73)

(65)

Free cash-flow avant variation du BFR

495

491

Le free cash-flow du Groupe, avant variation du besoin en fonds de roulement, est en légère hausse de 0,8%, à 495 millions d’euros, contre 491 millions d’euros au premier semestre 2019. Les intérêts financiers incluent notamment les intérêts relatifs à la dette d’acquisition d’Epsilon. Les impôts payés sont de 74 millions d’euros, en baisse comparés aux 190 millions d’euros du premier semestre 2019, en raison de délais de paiement accordés par certains pays. La hausse des investissements nets en immobilisations est en grande partie liée à Epsilon. Le Groupe est très sélectif dans sa politique d’investissement, favorisant les dépenses informatiques, notamment dans le cadre des initiatives de travail à distance prises au second trimestre.

Endettement net

L’endettement financier net s’établit à 3 221 millions d’euros au 30 juin 2020 à comparer à 2 713 millions d’euros au 31 décembre 2019. La dette nette moyenne du Groupe sur le semestre s’élève à 3 684 millions d’euros contre 550 millions d’euros sur le premier semestre 2019. L’augmentation de la dette nette moyenne du Groupe résulte principalement de l’acquisition d’Epsilon pour un montant de 4,5 milliards de dollars.

NEW BUSINESS

EUROPE

Longchamp (Media), Intersnack (Media), E.ON (Digital), Disney (Media), Vision Express (Creative), McDonald’s (Technology), Biotherm (Creative), Sephora (CRM), Helmholtz-Gemeinschaft (Brand), Kingfisher France – Castorama (Creative), Ascensia (Technology), FCA (Creative), Société Générale (CRM), OPPO Mobile Telecommunication (Creative), COS (Digital), TOUS (Technology), Swissbankers (Creative), RATP (Technology), Daimler (Technology), Deutsche Post (DHL) (Technology), Novartis International (Technology), Greystar (Digital), Slimming World (Digital), Expedia (Digital), Premier Inn (Creative), Tesco (Creative), ING Financial Services (Creative), Mugler Parfums (Creative)

AMERIQUE DU NORD

Sephora (Media), Bank of America (Media, Creative), Tailored Brands (Media), Reckitt Benckiser (Media), U.S. Cellular (Media, Creative), H&R Block (Digital Media, Digital Creative and Social), Aldi (Media), AFLAC (Digital), Whirlpool (Media), Bass Pro Shops (Media), Audi of America (Media), Pharma Vite – Nature Made (Creative), New York Life (Media, Digital Media AOR), Edgewell (Media), Abbvie (Creative strategy), Lowe’s (Media), FCA (Digital), Blue Apron (Media), Ste Michelle Wine Estates (Creative), T-Mobile (Technology), Academy Sports and Outdoors (Technology), Edward Jones (Technology), Health Resources and Services Administration (HRSA) (Technology), Kellogg Company (Technology), Marriott (Technology), Mercedes-Benz USA (Technology), MGM Resorts (Technology), National Cancer Institute (NCI) (Technology), Nissan Motor Company (Technology), Polaris (Technology), Verizon Wireless Digital (Technology), WL Gore (Technology), AbbVie (Health), Roche (Health), Allergan (Health), Heineken Canada (Creative)

ASIE-PACIFIQUE/MOYEN ORIENT/AFRIQUE

FCA (Creative, Media), McDonald’s (Media, Creative, Technology), Foxtel (Creative), Miral Asset Management (Technology), Samsung.com (Creative), Sanofi (Creative), Nestlé (Creative, Technology), Majid Al Futtaim Holding (Technology), Samsung (Creative), Hero (Media), Volvo (Media), Prudential Holdings (Technology), MasterCard International (Technology), SA Tourism (Creative)

AMERIQUE LATINE

DIRECTV (Media & Performance AOR), Coca-Cola (Creative), Electrolux (Creative), Mondelez (Creative), GSK Consumer Health (Creative), P&G (Creative, Digital, Technology), CCR (Creative), Ambev (Creative), Claro (Digital), Enel (Creative), Toyota (Creative), L’Oréal (Digital Creative), Bradesco (Creative), Nestlé (Creative), Nutresa (CRM)

GLOBAL

Jollibee (Creative), Enel (Creative), Loblaw Digital (Technology), Unilever (Technology), Tesco (Technology), Marriott International (Technology), General Pension and Social Security Authority (Technology), Farah Experiences (Technology), Nissan International (Technology), Royal Canin (Technology), Worldpay (Technology), Philip Morris Products OC Division (Technology), Carrefour (Technology), Bang & Olufsen (

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