Publicis Groupe: Résultats annuels 2020

Une performance solide en 2020 qui démontre la force de notre modèle

  • Revenu net publié 2020 quasiment stable à -0,9%
  • Croissance organique 2020 à -6,3%
  • Croissance organique T4 au-dessus des attentes à -3,9%
  • Retour à une croissance organique positive aux Etats-Unis à +0,5% au T4, avec Epsilon à +5,5%
  • Taux de marge opérationnelle de 16,0%
  • Free Cash Flow avant variation du besoin en fonds de roulement de près de 1,2 milliard d’euros
  • Dividende 2020 proposé de 2,0€1 par action, soit un taux de distribution de 46,8%
  • Remboursement des baisses volontaires de salaire

PARIS–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:


Publicis Groupe (Paris:PUB):

Résultats 2020

(millions d’euros)

 

2020

 

2020 vs 2019

Revenu net

 

9 712

 

-0,9%

Croissance organique

 

 

 

-6,3%

EBITDA

 

2 158

 

-3,9%

Marge opérationnelle

 

1 558

 

-6,1%

Taux de marge opérationnelle

 

16,0%

 

-90 pdb

Résultat net courant part du groupe

 

1 034

 

-13,0%

Bénéfice courant par action dilué (euros)

 

4,27

 

-14,9%

Free Cash Flow avant variation du BFR

 

1 190

 

-5,0%

T4 2020

Revenu net

 

2 595 M€

Croissance publiée

 

-9,6%

Croissance organique

 

-3,9%

 ______________________

1 Proposé à l’Assemblée Générale des Actionnaires le 26 mai 2021

Arthur Sadoun, Président du Directoire de Publicis Groupe :

“ En 2020, dans un contexte difficile, Publicis enregistre une performance solide grâce à sa transformation.

Nos investissements de long terme dans la data et la technologie, notre modèle-pays et notre plateforme Marcel, nous ont permis de bien résister dans cette année de crises multiples, en limitant la baisse de nos revenus et en maintenant les meilleurs indicateurs financiers de l’industrie.

Nous surperformons le marché avec une croissance publiée de -0,9% et une croissance organique de -6,3% pour l’année. Au quatrième trimestre, nous sommes au-dessus de nos attentes et de celles du marché avec une croissance organique de -3,9%.

Ces résultats reflètent notre capacité à capturer l’évolution des investissements de nos clients vers les canaux digitaux, l’e-commerce et le direct-to-consumer, qui s’est encore accélérée cette année. Ceci est particulièrement notable aux États-Unis, où Epsilon est en hausse de 5,5% au quatrième trimestre, ce qui permet à notre principal pays de renouer avec une croissance organique légèrement positive. Cela a aussi été le cas pour Publicis Sapient.

En 2020, nous avons également gagné des parts de marché. Le revenu net sur nos 200 plus grands clients progresse de 1,8%, et nous enregistrons des gains de nouveaux contrats tels que Kraft-Heinz, Reckitt Benckiser, Pfizer, Visa, L’Oréal en Chine, TikTok et Sephora.

Enfin, nous publions à nouveau les meilleurs ratios financiers de notre industrie avec un taux de marge de 16% et un free cash-flow de près de 1,2 milliard d’euros. Ceci en réduisant notre dette de manière significative à environ 800 millions d’euros à la fin de l’année.

Compte tenu de ces résultats solides, nous proposerons un dividende de 2€ à la prochaine Assemblée générale en mai, soit légèrement inférieur à son niveau pré-pandémie, pour un taux de distribution de 46,8%.

Il est important de noter que cette performance a été atteinte alors même que nous avons décidé de ne faire appel à aucune aide de l’Etat français.

Dès le début de la crise, quand nous avons réalisé à quel point cette pandémie serait dévastatrice, nous avons agi rapidement pour nous y adapter. Cela s’est traduit par des baisses volontaires de salaire de la part d’environ 6 000 de nos managers et la mise en place de nouveaux objectifs pour le reste de l’année. Grâce à la performance collective de nos équipes, d’autant plus remarquable dans cette période difficile, nous avons été en mesure de publier des résultats au dessus de la moyenne de l’industrie. Ceci nous permet à la fois de rembourser les baisses de salaire et d’augmenter l’enveloppe des rémunérations variables.

Je souhaite remercier toutes nos équipes pour leurs efforts extraordinaires et nos clients pour leur confiance et leur collaboration.

Il est maintenant évident que la crise ne s’est pas terminée avec l’année 2020. Le monde va continuer à subir les conséquences sociales et économiques de la pandémie. Nous abordons donc cette année avec le même esprit combatif que celui qui nous a animé ces derniers mois. Nous allons redoubler d’efforts pour continuer à prendre soin de la santé physique et mentale de nos collaborateurs, aider nos clients à gagner dans un monde dominé par les plateformes et accroître encore notre efficacité.

Notre transformation nous a permis de bien résister dans la tempête l’année dernière. Nous sommes lucides sur les challenges à venir, mais grâce à nos actifs, notre modèle, nos équipes et nos clients, nous sommes confiants quant à notre capacité à sortir renforcés de cette crise. »

* *

*

Le Conseil de surveillance de Publicis Groupe, réuni le 2 février 2021 sous la présidence de Monsieur Maurice Lévy, a examiné les résultats annuels 2020, présentés par Monsieur Arthur Sadoun, Président du Directoire.

CHIFFRES CLES

En millions d’euros,

à l’exception des données par action et des %

 

2020

 

2019

 

2020

vs. 2019

Données extraites du compte de résultat et du tableau de flux de trésorerie

 

 

 

 

 

 

Revenu net

 

9 712

 

9 800

 

-0,9%

Revenu des coûts refacturables

 

1 076

 

1 201

 

-10,4%

Revenu

 

10 788

 

11 001

 

-1,9%

EBITDA

 

2 158

 

2 245

 

-3,9%

En % du revenu net

 

22,2%

 

22,9%

 

-70 bps

Marge opérationnelle hors coûts de transaction (1)

 

1 558

 

1 699

 

-8,3%

En % du revenu net

 

16,0%

 

17,3%

 

-130 bps

Marge opérationnelle

 

1 558

 

1 659

 

-6,1%

En % du revenu net

 

16,0%

 

16,9%

 

-90 pbs

Résultat opérationnel

 

983

 

1 267

 

-22,4%

Résultat net part du groupe

 

576

 

841

 

-31,5%

Bénéfice par action

 

2,40

 

3,59

 

-33,1%

Bénéfice courant par action, dilué (2)

 

4,27

 

5,02

 

-14,9%

Dividende par action (3)

 

2,00

 

1,15

 

+73,9%

Free cash-flow avant variation du BFR

 

1 190

 

1 253

 

-5,0%

En millions d’euros,

Données extraites du bilan

 

31 12 2020

 

31 12 2019

 

 

Total de l’actif

 

30 161

 

32 659

 

-7,6%

Capitaux propres, part du Groupe

 

7 182

 

7 401

 

-2,9%

Endettement financier net (trésorerie nette)

 

833

 

2 713

 

-69,3%

(1)  

Les coûts de transaction liés à l’acquisition d’Epsilon s’élèvent à 40 millions d’euros en 2019.

(2)  

Résultat net part du Groupe après élimination des pertes de valeur, des dépenses liées au plan de restructuration immobilière, de l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions, des principales plus ou (moins)-values de cession, de la variation de juste valeur des actifs financiers, des coûts liés au débouclement anticipé de swaps croisés de taux-devises (en 2020), de la réévaluation des earn-out et des frais d’acquisition Epsilon (en 2019), divisé par le nombre moyen d’actions sur une base diluée.

(3)  

Soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 26 mai 2021.

REVENU NET DE L’ANNEE 2020

Le revenu net de Publicis Groupe en 2020 est de 9 712 millions d’euros, en baisse de 0,9% par rapport à 9 800 millions d’euros en 2019. Les variations de taux de change ont un effet négatif de 219 millions d’euros. Les acquisitions (nettes de cessions) ont contribué pour 729 millions d’euros sur le revenu net, la majeure partie étant liée à l’acquisition d’Epsilon.

L’année 2020 a été dans son ensemble impactée par les effets de la pandémie du Covid-19, qui s’est étendue à partir du mois de mars. Grâce à sa transformation, le Groupe a enregistré une performance résiliente, avec une croissance organique de -6,3%, qui a été notamment portée par ses activités aux Etats-Unis (croissance organique de -2,0%). La pandémie a commencé à avoir un impact à la fin du premier trimestre, ce qui a entraîné un point bas en terme de croissance organique au deuxième trimestre (-13,0%) à la suite des mesures de confinement mises en place par les gouvernements dans différentes zones géographiques. La croissance organique s’est ensuite établie à -5,6% puis -3,9% aux troisième et quatrième trimestres respectivement. L’activité a ainsi continué à être affectée par la crise, tout en témoignant cependant d’une amélioration. Tout au long de l’année, les investissements de longue date du Groupe dans la data et la technologie, son organisation pays et sa plateforme Marcel lui ont permis de contenir la baisse du revenu liée à la crise, en capturant l’évolution des dépenses de ses clients vers les canaux digitaux, le e-commerce et le direct-to-consumer.

Répartition du revenu net 2020 par zone géographique

Millions

 

Revenu net

 

Croissance

 

Croissance

d’euros

 

2020

 

2019

 

publiée

 

organique

Europe

 

2 278

 

2 630

 

-13,4%

 

-12,7%

Amérique du Nord

 

5 997

 

5 516

 

+8,7%

 

-2,4%

Asie Pacifique

 

932

 

1 006

 

-7,4%

 

-6,7%

Amérique Latine

 

230

 

326

 

-29,4%

 

-13,9%

Moyen Orient & Afrique

 

275

 

322

 

-14,6%

 

-11,7%

Total

 

9 712

 

9 800

 

-0,9%

 

-6,3%

Le revenu net en Europe est en baisse de -13,4% en publié et de -12,7% en organique. Au début de l’année, tous les principaux pays d’Europe ont pris des mesures drastiques pour atténuer l’impact de la crise du Covid-19, avec des confinements ou des couvre-feux successifs qui ont pris place entre le T2 et le T4. Dans ce contexte, le Royaume-Uni affiche une croissance organique de -12,4%. La France, à -19,7% organique, a été particulièrement impactée par ses activités d’affichage dans les transports et du Drugstore, qui ont été fermées pendant une partie de l’année. En excluant cet impact, la croissance organique est de -12,5% en France et de -10,8% en Europe en 2020. Le revenu net en Allemagne est en baisse organique de 7,7%. La performance de la création et des media varient selon les pays, mais dans l’ensemble, elles sont résilientes et affichent une meilleure performance que la moyenne du Groupe dans la région, alors que Publicis Sapient est en baisse et les activités Santé progressent sur l’année.

En Amérique du Nord, la croissance publiée est de +8,7% et la croissance organique de -2,4%. Les États-Unis ont affiché une performance résiliente, avec une baisse de leur croissance organique limitée à 2,0%. Après un premier trimestre positif, les activités aux États-Unis ont fait preuve de résilience aux deuxième et troisième trimestres de la crise, pour finalement terminer avec un quatrième trimestre légèrement positif. Epsilon 2.0 contribue à la croissance organique aux États-Unis depuis le troisième trimestre et a enregistré au quatrième trimestre une croissance de +5,5%. La croissance organique de Publicis Sapient aux Etats-Unis a été négative sur l’année car certains projets ont été suspendus pendant la crise, mais a renoué avec le positif au quatrième trimestre. La Santé a connu une année particulièrement forte, avec une croissance à deux chiffres. La croissance organique du Canada a diminué de 10,9% en 2020.

L’Asie-Pacifique a vu son revenu net reculer de 7,4% en données publiées et de 6,7% en organique. La Chine, premier pays impacté par le Covid-19, enregistre une croissance organique de -8,1% en 2020. La croissance y s’améliore séquentiellement au T4 à -4,2%, notamment grâce à une croissance légèrement positive de l’activité media.

En Amérique latine, l’activité a été fortement impactée par la situation sanitaire au Brésil et au Mexique, qui s’est traduite par une croissance organique de -13,9% en 2020 pour la région. En outre, l’évolution des taux de change a eu un fort impact négatif dans la région. En conséquence, le Groupe y affiche une baisse de son revenu net de -29,4%.

Le revenu net au Moyen-Orient et en Afrique est en baisse de 14,6% en données publiées (-11,7% en organique), principalement en raison de la situation sanitaire dans certains pays comme Israël et l’Afrique du Sud. La région est également affectée par la fin de certains projets de Publicis Sapient aux Emirats Arabes Unis.

REVENU NET DU QUATRIEME TRIMESTRE

Le revenu net de Publicis Groupe pour le 4ème trimestre 2020 est de 2 595 millions d’euros et se compare à 2 871 millions d’euros en 2019, en baisse de 9,6%. Les variations de taux de change ont eu un effet négatif de 156 millions d’euros. Les acquisitions (nettes de cessions) ont eu un impact négatif de 13 millions d’euros sur le revenu net du 4ème trimestre 2020.

La croissance organique est de -3,9% au 4ème trimestre 2020.

Avec une croissance organique de +0,5%, l’activité a été particulièrement résistante aux Etats-Unis, où les activités de Média digital du Groupe, Epsilon, Publicis Sapient et Health ont toutes enregistré une hausse de leur revenu net. Les activités de Création et de media ont continué d’être touchées par la crise, mais la baisse a été en partie atténuée par la hausse du revenu net de la production et des media digitaux.

En Europe, la croissance organique s’établit à -9,1%, la région continuant d’être impactée par les différentes mesures restrictives prises par les gouvernements pour faire face à la pandémie du Covid-19, telles que les confinements ou les couvre-feux dans tous les principaux pays du Groupe. Le Royaume-Uni a enregistré une baisse organique de 11,0%, tout comme l’Allemagne (-10,9%). La situation en France s’est améliorée séquentiellement, avec une croissance organique de -7,2%, portée par une performance média positive au quatrième trimestre.

En Asie Pacifique, la croissance organique reste négative au T4 à -8,6%, mais s’améliore séquentiellement par rapport au T3, tirée par la Chine. La Chine affiche une amélioration séquentielle avec une baisse de 4,2% en organique au quatrième trimestre et a enregistré une série de victoires encourageantes.

Le revenu net en Amérique latine a reculé de 29,0% en données publiées, principalement en raison de variations négatives des taux de change et de la poursuite d’une activité difficile au Brésil et au Mexique qui s’est traduite par une baisse de 10,8% en organique. Le revenu net au Moyen-Orient et en Afrique recule de 12,1% en organique (-17,9% en publié), notamment en raison de certains projets qui se sont terminés au quatrième trimestre 2020 chez Publicis Sapient aux Emirats Arabes Unis.

Répartition du revenu net du4ème trimestre par zone géographique

Millions

 

Revenu net

 

Croissance

 

Croissance

d’euros

 

T4 2020

 

T4 2019

 

publiée

 

organique

Europe

 

643

 

728

 

-11,7%

 

-9,1%

Amérique du Nord

 

1 530

 

1 639

 

-6,7%

 

+0,2%

Asie Pacifique

 

268

 

302

 

-11,3%

 

-8,6%

Amérique Latine

 

76

 

107

 

-29,0%

 

-10,8%

Moyen Orient & Afrique

 

78

 

95

 

-17,9%

 

-12,1%

Total

 

2 595

 

2 871

 

-9,6%

 

-3,9%

ANALYSE DES CHIFFRES CLES DE L’ANNEE 2020

Compte de résultat

L’EBITDA s’établit à 2 158 millions d’euros en 2020, contre 2 245 millions d’euros en 2019, soit une baisse de 3,9%. L’impact du plan de réduction de coûts annoncé en avril s’est établi à 467 millions d’euros sur l’année, sur une base de coûts comparable et hors coûts d’acquisition d’Epsilon. Le taux de marge EBITDA ressort à 22,2% du revenu net (22,9% en 2019).

  • Les charges de personnel atteignent 6 242 millions d’euros au 31 décembre 2020, en hausse de 2,8% par rapport à 6 073 millions d’euros en 2019. Cette hausse inclut l’impact mécanique lié à la consolidation d’Epsilon, effective depuis juillet 2019, qui a continué à avoir un effet au premier semestre 2020. Elle est partiellement compensée par les effets des mesures de réduction des coûts prises par le Groupe. En pourcentage du revenu net, les charges de personnel atteignent 64,3% sur l’année, contre 62,0% en 2019. Les coûts fixes de personnel de 5 457 millions d’euros représentent 56,2% du revenu net contre 54,6% en 2019. Malgré la consolidation d’Epsilon au premier semestre, les coûts fixes de personnel n’ont augmenté que de 104 millions d’euros sur l’année, grâce aux mesures prises par le Groupe comme le gel des embauches, la pause dans les promotions internes ou la réduction de la semaine de travail. Par ailleurs, le Groupe a décidé de limiter le recours aux free-lances. En conséquence, le coût des free-lances a diminué de 70 millions d’euros en 2020, et représente 278 millions d’euros. Les coûts de restructuration atteignent 175 millions d’euros sur l’année (116 millions d’euros en 2019), reflétant les charges supplémentaires liées au plan de réduction des coûts.
  • Les autres charges opérationnelles (hors amortissements) sont de 2 388 millions d’euros et se comparent à 2 683 millions d’euros en 2019. Ce poste représente 24,6% du revenu net à comparer à 27,4% en 2019, ce qui implique que les mesures de réduction des coûts font plus que compenser l’impact défavorable de la structure des coûts d’Epsilon sur ce ratio. Le Groupe a pu réaliser des économies significatives sur ce poste en 2020, grâce aux actions menées dans le cadre du plan de réduction des coûts, et grâce à certaines dépenses qui ont été réduites de manière drastique pendant les périodes de confinement. Cela a notamment été le cas pour les dépenses liées aux voyages, aux recrutements et aux séminaires.

La dotation aux amortissements est de 600 millions d’euros en 2020, en hausse de +2,4% par rapport à 2019. La hausse est principalement imputable à l’intégration d’Epsilon.

La marge opérationnelle s’élève à 1 558 millions d’euros au 31 décembre 2020, en baisse de 6,1% par rapport au 31 décembre 2019. Le taux de marge opérationnelle ressort ainsi à 16,0%, en baisse de 90 points de base par rapport à 16,9% en 2019. En excluant les coûts d’acquisition d’Epsilon en 2019, le taux de marge opérationnelle est en baisse de 130 points de base. Ceci résulte de la baisse de la croissance organique du Groupe, engendrée par la crise du Covid-19, toutefois partiellement compensée par une réduction de 5,4% de la base de coûts en comparable et à taux de change constants.

Les taux de marge opérationnelle par grande zone géographique reflètent les défis auxquels ont été confrontées les régions dans le contexte de pandémie mondiale en 2020. Les taux de marge opérationnelle s’élèvent à 10,2% pour l’Europe, 18,6% pour l’Amérique du Nord, 18,2% pour l’Asie-Pacifique, 10,4% pour l’Amérique Latine et 5,8% pour la région Afrique/Moyen-Orient.

Les amortissements sur immobilisations incorporelles liées aux acquisitions sont de 339 millions d’euros sur l’année, contre 204 millions d’euros en 2019. Cette augmentation est liée à un effet année pleine sur les amortissements des actifs incorporels Epsilon et des marques, ces actifs ayant commencé à être amortis à partir du 1er juillet 2019. Les pertes de valeur s’élèvent à 241 millions d’euros, dont 226 millions d’euros liées au plan de consolidation immobilière « All in One », qui amène une réduction du nombre de sites, tout en permettant une meilleure collaboration entre les équipes. En 2019, la perte de valeur s’élevait à 209 millions d’euros (dont 127 millions d’euros liés au plan « All in One »). Les autres charges et produits non courants représentent un produit de 5 millions d’euros au 31 décembre 2020, contre un produit de 21 millions d’euros en 2019.

Le résultat opérationnel s’élève à 983 millions d’euros sur l’année, contre 1 267 millions d’euros en 2019.

Le résultat financier, composé du coût de l’endettement financier net et d’autres charges et produits financiers, est une charge de 198 millions d’euros en 2020, contre une charge de 91 million d’euros l’année dernière. La charge (nette de produits) sur l’endettement financier net est de 103 millions d’euros sur l’année, incluant 143 millions d’euros d’intérêts sur la dette nette. En 2019, l’endettement financier net avait généré une charge nette de 25 millions d’euros. Les autres charges et produits financiers représentent une charge de 95 millions d’euros, et comprennent notamment 77 millions d’euros d’intérêts sur les obligations locatives et 16 millions d’euros de coûts liés au débouclement anticipé de swaps croisés de taux-devises. Les autres charges et produits financiers représentaient une charge de 66 millions d’euros au 31 décembre 2019, incluant une charge de 70 millions d’euros d’intérêts sur les obligations locatives.

La réévaluation des earn-outs se traduit par une charge de 17 millions d’euros à comparer à une charge de 22 millions d’euros en 2019.

La charge d’impôt est de 196 millions d’euros au 31 décembre 2020, correspondant à un taux d’impôt effectif sur l’année de 24,7%, contre 305 millions d’euros l’année dernière, qui correspondait à un taux d’impôt effectif sur l’année de 25,0%.

La quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence est une perte de 1 million d’euros sur l’année, à comparer à une perte de 5 millions d’euros l’année précédente. La part des intérêts minoritaires dans le résultat du Groupe est un produit de 5 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre une perte de 3 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Au total, le résultat net part du Groupe est de 576 millions d’euros en 2020 contre 841 millions d’euros en 2019.

Free cash-flow

En millions d’euros

 

2020

 

2019

EBITDA

 

2 158

 

2 245

Intérêts financiers payés (nets)

 

(113)

 

11

Remboursement des obligations locatives et intérêts associés

 

(461)

 

(480)

Impôts payés

 

(293)

 

(349)

Autres

 

54

 

51

Flux de trésorerie générés par l’activité avant variation du BFR

 

1 345

 

1 478

Investissements en immobilisations (nets)

 

(155)

 

(225)

Free cash-flow avant variation du BFR

 

1 190

 

1 253

Le free cash-flow du Groupe, avant variation du besoin en fonds de roulement, est en baisse de 5,0%, à 1 190 millions d’euros par rapport à 2019. Les intérêts financiers incluent notamment les intérêts relatifs à la dette d’acquisition d’Epsilon. Les impôts payés sont de 293 millions d’euros, en baisse comparé à 349 millions d’euros en 2019. Les investissements nets en immobilisations sont en baisse de 70 millions d’euros. Le Groupe a été très sélectif dans sa politique d’investissement, favorisant les dépenses informatiques, notamment dans le cadre des initiatives de travail à distance prises en 2020.

Endettement net

L’endettement financier net s’établit à 833 millions d’euros au 31 décembre 2020, à comparer à 2 713 millions d’euros au 31 décembre 2019. La dette nette moyenne du Groupe sur l’année s’élève à 3 286 millions d’euros contre 2 375 millions d’euros en 2019. L’augmentation de la dette nette moyenne du Groupe résulte principalement de l’acquisition d’Epsilon pour un montant de 4,5 milliards de dollars le 1er juillet 2019.

CHANGEMENT AU DIRECTOIRE

Le 25 novembre 2020, Publicis Groupe a annoncé la nomination de Michel-Alain Proch en tant que Directeur financier du Groupe, membre du Directoire en remplacement de Jean-Michel Etienne.

Michel-Alain Proch a rejoint le Groupe le 18 janvier 2021 et reprendra les fonctions opérationnelles de Directeur financier dans l’ensemble du périmètre de Jean-Michel Etienne après l’arrêté et la présentation des comptes de l’exercice 2020 le 3 février.

Jean-Michel Etienne restera dans le Groupe jusqu’à l’été 2021, en qualité de Conseiller spécial du Président du Directoire et supervisera des services centraux et notamment Re:Sources.

Michel-Alain Proch a 25 années d’expérience en finance, stratégie, intégration et transformation acquises au sein de grands groupes technologiques. Il a été nommé Directeur financier d’Ingenico en février 2019 jusqu’à l’acquisition de la société par Worldline en novembre 2020 et a conseillé depuis son Président-Directeur Général pour l’intégration des deux sociétés. Il a précédemment occupé le poste de Vice-président exécutif senior et Directeur de la stratégie digitale du groupe Atos en 2018 après avoir dirigé les opérations du Groupe en Amérique du Nord de 2015 à 2017. En tant que Vice-président exécutif et Directeur financier d’Atos, de 2007 à 2015, il a mené plusieurs opérations d’acquisitions majeures et copiloté avec succès l’introduction en bourse de Worldline. Il a été membre du Conseil d’administration de Worldline jusqu’en 2016. Il avait auparavant occupé des fonctions de direction chez Hermès en France et aux Etats-Unis pendant 8 ans. Il a commencé sa carrière en tant que consultant chez Deloitte & Touche en France et au Royaume-Uni.

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