Molson Coors présente ses résultats pour le deuxième trimestre de 2020

Solide performance au deuxième trimestre, malgré un difficile contexte commercial imputable au coronavirus

Chiffre d’affaires net en baisse de 15,1 pour cent sur la base du bénéfice déclaré, et de 14,3 pour cent en devises constantes

Bénéfice net selon les PCGR des États-Unis de 195 millions de dollars (0,90 $ par action), en baisse de 40,8 pour cent, et bénéfice par action (mesure non conforme aux PCGR) de 1,55 $, en hausse de 2,0 pour cent

BAIIA sous-jacent de 692 millions de dollars, en hausse de 2,2 pour cent en devises constantes

Mise à jour par la direction concernant les mesures d’atténuation; mesures axées sur la sécurité des employés et les enjeux commerciaux immédiats; positionnement des activités afin d’assurer notre réussite à long terme

GOLDEN, Colo. et MONTRÉAL–(BUSINESS WIRE)–Molson Coors Beverage Company (NYSE : TAP; TSX : TPX) a annoncé aujourd’hui ses résultats pour le deuxième trimestre de 2020 et a fourni une mise à jour sur les répercussions de la pandémie actuelle. M. Gavin Hattersley, président et chef de la direction de Molson Coors, a déclaré :

« Nous avons dit, au trimestre précédent, que nous allions accorder une priorité absolue à deux objectifs en cette période de pandémie de coronavirus mondiale : composer à court terme avec la pandémie de manière à protéger nos employés et à atténuer les enjeux commerciaux à court terme liés au coronavirus, et positionner nos activités de manière à assurer notre réussite à long terme. C’est précisément ce que nous avons fait. Grâce à une saine gestion et aux efforts incroyables déployés par nos équipes, nous avons affiché de solides résultats au deuxième trimestre, notamment en ce qui a trait à ces deux objectifs, et nous avons surpassé les attentes liées au chiffre d’affaires et au résultat net au deuxième trimestre. Nous avons de plus amélioré notre situation de trésorerie et préservé la capacité principale de nos budgets aux fins des activités de commercialisation, afin de pouvoir intensifier ces activités au second semestre, lorsqu’elles seront, à notre avis, les plus efficaces. »

Pandémie de coronavirus mondiale

Les mesures que nous avons prises en réponse aux répercussions à court terme de la pandémie de coronavirus ont porté leurs fruits, et nous avons confiance dans la façon dont nous positionnons nos activités en vue de notre réussite à long terme. Toutefois, nous continuons de surveiller activement l’évolution de la pandémie et ses répercussions sur nos activités. Comme prévu, la fermeture des établissements de consommation sur place dans pratiquement tous nos marchés pendant presque tout le trimestre a eu une incidence défavorable importante sur les volumes au deuxième trimestre de 2020. Plus précisément, nous estimons que la quasi-totalité de notre chiffre d’affaires net consolidé au deuxième trimestre de 2020 est attribuable au marché de la consommation à domicile. Bien que certains établissements de consommation sur place dans un grand nombre de ces marchés aient commencé à rouvrir leurs portes en juin, à l’exception notable du Royaume-Uni où les établissements sont demeurés fermés jusqu’au début de juillet, les activités dans ces établissements sont faibles et demeurent incertaines, et le niveau de ces activités demeure inférieur à ce qu’il était avant la pandémie. En raison de cette incertitude et du risque croissant que ces établissements ferment de nouveau leurs portes dans certains marchés, nous nous attendons à l’heure actuelle à ce que la pandémie ait une incidence défavorable importante sur notre chiffre d’affaires net et sur notre rendement au chapitre du bénéfice au troisième trimestre et pour l’exercice 2020, et possiblement par la suite.

Par ailleurs, dans les marchés où s’est produit un changement dans la demande en faveur de la consommation à domicile et de certains types d’emballages, nous avons dû composer avec des contraintes au chapitre de la chaîne d’approvisionnement et de la disponibilité des emballages, particulièrement en ce qui a trait à la demande pour les canettes en aluminium et aux autres matériaux d’emballage; nous avons donc dû prendre la décision stratégique d’accorder la priorité à certaines marques et à certains types d’emballages. Notre chaîne d’approvisionnement continue de travailler assidûment afin d’assurer un approvisionnement adéquat de ces marques et emballages pour lesquels la demande est élevée, alors que nous ajustons nos activités en fonction de cette orientation changeante des consommateurs.

En raison de la propagation continue du coronavirus et de la décision de fermer de nouveau certains établissements de consommation sur place qui avaient rouvert leurs portes, la mesure dans laquelle l’ampleur, la gravité et la durée de la pandémie se répercuteront sur nos activités demeure incertaine. En conséquence, nous avons rétracté nos perspectives financières pour l’exercice 2020 et par la suite, et nous avons déterminé que le marché demeure trop imprévisible pour qu’il nous soit actuellement possible de fournir des perspectives financières détaillées à jour.

Malgré ces obstacles, nous continuons de composer de manière efficace avec la pandémie de coronavirus et nous avons mis en œuvre diverses mesures pour protéger nos employés et pour atténuer les défis à court terme, tout en travaillant au positionnement de nos activités afin d’assurer notre réussite à long terme. Ces mesures comprennent ce qui suit :

  • Nous avons mis en œuvre un programme de primes de remerciement incitatives ayant pris fin au deuxième trimestre, en vertu duquel nous avons versé des primes totalisant environ 16 millions de dollars à certains membres du personnel essentiels de nos brasseries en Amérique du Nord; nous avons également mis en œuvre une politique de congés payés et un programme de congés volontaires, et nous avons pris les mesures nécessaires pour protéger nos employés en mettant en place des mesures additionnelles en matière de santé et de sécurité dans les brasseries et les centres de distribution.
  • Nous avons considérablement modifié nos priorités au chapitre des frais de commercialisation de manière à concentrer nos activités de commercialisation sur les plateformes médiatiques les plus utilisées dans le contexte actuel, et nous avons supprimé les dépenses d’activation dans le marché de la consommation sur place et réduit ou supprimé les dépenses dans les secteurs touchés de façon importante par la pandémie, notamment celles liées aux sports et aux activations dans le marché. Nous avons également ajusté le calendrier des dépenses liées aux marques et aux emballages faisant l’objet de contraintes liées à la chaîne d’approvisionnement. Ces mesures se sont traduites par une importante réduction des dépenses par rapport au deuxième trimestre de 2019. Avec la disponibilité accrue prévue de nos marques, ainsi que le lancement couronné de succès de la Vizzy et de la Blue Moon LightSky et le lancement prévu de la Coors Seltzer, nous nous attendons à une hausse des frais de commercialisation du secteur Amérique du Nord aux troisième et quatrième trimestres de 2020 par rapport à l’exercice précédent.
  • Bien que les livraisons au deuxième trimestre se soient avérées inférieures aux niveaux désirés en raison notamment des fermetures d’établissements de consommation sur place, nous avons stratégiquement accordé la priorité aux marques et aux types d’emballages ayant permis de répondre à la demande sur le marché de la consommation à domicile, ce qui s’est traduit par une composition favorable aux États-Unis; nous continuons de travailler assidûment afin d’offrir des produits qui répondent à cette demande changeante.
  • Nous avons réduit nos dépenses discrétionnaires, réduit le nombre d’embauches et imposé des restrictions de voyage.
  • Nous avons réduit nos dépenses d’investissement d’environ 200 millions de dollars prévues pour l’exercice 2020; cette réduction demeure conforme à nos objectifs et elle ne nuit aucunement à notre habileté à investir dans des projets nécessaires axés sur la sécurité et l’entretien, et à effectuer des dépenses d’investissement axées sur le rendement du capital investi dans nos brasseries, notamment aux fins de l’accroissement des activités de production lié à la Coors Seltzer à notre brasserie située à Fort Worth, au Texas.
  • Nous avons conclu un accord ayant pour but de modifier notre facilité de crédit renouvelable existante de 1,5 milliard de dollars, qui a notamment donné lieu à une modification favorable des ratios de levier financier aux termes des clauses restrictives financières pour chaque trimestre se clôturant le 30 juin 2020 ou après cette date, et ce jusqu’à la date d’expiration de la facilité de crédit; cette modification se traduit par une plus grande souplesse financière.
  • Nous avons mis en place une facilité de papier commercial au Royaume-Uni, aux fins de l’émission de billets non garantis à court terme libellés en livres sterling, qui sont admissibles en vertu du programme de papier commercial « COVID Corporate Financing Facility » mis en place conjointement par le ministère des Finances du Royaume-Uni et la Banque d’Angleterre, dont le montant en capital maximal s’élève à 300 millions de livres sterling, ce qui accroît notre capacité d’emprunt.
  • Le conseil d’administration a suspendu les paiements réguliers de dividendes trimestriels sur nos actions ordinaires de catégorie A et de catégorie B et sur nos actions échangeables qui étaient prévus pour l’exercice 2020.
  • Nous sommes déterminés à maintenir notre notation de crédit de première qualité.

En cette période de pandémie mondiale, nous sommes très satisfaits de notre performance financière au deuxième trimestre, des progrès accomplis pour améliorer notre situation de trésorerie et des efforts déployés pour faire progresser nos objectifs à long terme. Bien que nous soyons persuadés de notre capacité à assurer notre réussite à long terme, nous sommes conscients des défis et des incertitudes avec lesquels nous devrons continuer de composer. En cette période de grande incertitude, la direction et le conseil continueront de prendre des mesures prudentes et proactives dans l’intérêt de la Société, de nos employés, des consommateurs ainsi que de nos clients et de nos actionnaires. Nos décisions seront guidées par la discipline financière générale de la Société et elles seront compatibles avec cette discipline, de manière à assurer une situation de trésorerie adéquate et à maintenir notre notation de crédit de première qualité. Nous demeurons déterminés à faire de notre mieux, non seulement pour notre réussite à court terme, mais également pour nous positionner afin d’assurer notre réussite à moyen et à long terme.

Principaux résultats trimestriels (par rapport aux résultats du deuxième trimestre de 2019)

  • Produits : le chiffre d’affaires net a diminué de 15,1 pour cent sur la base du bénéfice déclaré, et de 14,3 pour cent en devises constantes, en raison de la réduction du volume financier lié à la fermeture, dans tous nos marchés principaux, des établissements de consommation sur place en raison de la pandémie de coronavirus, ainsi que d’une composition défavorable à l’échelle mondiale, facteurs neutralisés en partie par l’établissement de prix nets plus élevés aux États‑Unis et au Canada. Le volume lié aux marques à l’échelle mondiale et le volume financier ont diminué à l’échelle mondiale, en raison des répercussions du coronavirus et de la fermeture connexe des établissements de consommation sur place, ainsi que de la diminution des parts de marché tenant en partie à notre décision d’accorder la priorité à certaines marques principales et à certains types d’emballages afin de répondre à la demande sur le marché de la consommation à domicile. En ce qui concerne le secteur Amérique du Nord, le volume financier a également été touché par un calendrier de livraison qui demeure défavorable, en raison essentiellement de l’approvisionnement en canettes en aluminium et d’autres contraintes liées aux matériaux d’emballage, ainsi que de la baisse du volume lié aux ententes de brassage.
  • Coût des produits vendus par hectolitre : en baisse de 5,4 pour cent sur la base des résultats déclarés, en raison des variations des profits ou pertes latents évalués à la valeur de marché liés aux couvertures des marchandises, des réductions de coûts et du règlement favorable de notre recours en appel relatif aux taxes foncières visant notre brasserie située à Golden, au Colorado, facteurs neutralisés en partie par l’effet de levier négatif lié aux volumes et par les primes de remerciement incitatives temporaires versées à certains membres du personnel essentiels de nos brasseries en Amérique du Nord. Coût des produits vendus par hectolitre sous-jacent : en hausse de 0,4 pour cent en devises constantes, résultat qui tient principalement à l’effet de levier négatif lié aux volumes, facteur neutralisé en partie par les réductions de coûts et par le règlement favorable du recours en appel relatif aux taxes foncières dont il est fait mention ci‑dessus.
  • Frais de commercialisation, généraux et d’administration : en baisse de 31,9 pour cent sur la base des résultats déclarés. Frais de commercialisation, généraux et d’administration sous‑jacents : en baisse de 30,8 pour cent en devises constantes, résultat qui tient principalement aux changements dans l’ordre de priorité et aux importantes réductions des frais de commercialisation dont il est fait mention ci-dessus, ainsi qu’aux réductions de coûts liées au plan de revitalisation. Toutefois, nous nous attendons à l’heure actuelle à une hausse des frais de commercialisation au second semestre de 2020, à l’appui de nos marques principales et des investissements continus dans les marques Blue Moon LightSky et Vizzy pour lesquelles la demande croît rapidement, et du lancement prévu de la Coors Seltzer, ainsi que des mesures visant à faire concorder les dépenses avec le calendrier modifié des principaux programmes de partenariat, particulièrement les programmes concernant les événements sportifs.
  • Bénéfice avant impôt selon les PCGR des États-Unis : en hausse de 0,3 pour cent, résultat attribuable à la baisse des frais de commercialisation, généraux et d’administration; la variation d’environ 106 millions de dollars d’un exercice à l’autre est attribuable aux variations favorables des profits ou pertes latents évalués à la valeur de marché liés à nos positions sur les marchés des marchandises comptabilisés relativement aux bons de souscription de HEXO, ainsi qu’aux réductions de coûts, facteurs neutralisés en partie par une hausse des charges inhabituelles d’environ 114 millions de dollars tenant à des éléments inhabituels liés au plan de revitalisation, à la fermeture de la brasserie d’Irwindale et à la prise en compte, l’an dernier, du profit à la vente de la brasserie de Montréal, ainsi que par la baisse des volumes financiers et par une composition défavorable.
  • BAIIA sous-jacent : en hausse de 2,2 pour cent en devises constantes, en raison des mêmes facteurs que ceux ayant influé sur le bénéfice avant impôt, sauf en ce qui a trait aux variations des profits ou pertes latents évalués à la valeur de marché liés à nos positions sur les marchés des marchandises comptabilisés relativement aux bons de souscription de HEXO et aux éléments inhabituels, qui ont été exclus des résultats sous-jacents et constituent des ajustements au titre des mesures non conformes aux PCGR.
  • Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, selon les PCGR des États-Unis : les flux de trésorerie nets provenant des activités d’exploitation pour le semestre terminé le 30 juin 2020 se sont établis à 1 059,9 millions de dollars, comparativement à 828,0 millions de dollars à l’exercice précédent. Cette augmentation est principalement attribuable au calendrier favorable du fonds de roulement et à la baisse des paiements d’impôt et des paiements d’intérêts en trésorerie, facteurs neutralisés en partie par la réduction du bénéfice net ajusté pour tenir compte des montants sans effet sur la trésorerie réintégrés dans le bénéfice net, au premier semestre de 2020. Le fonds de roulement et les paiements d’impôt en trésorerie ont bénéficié du report de paiements d’impôt de plus de 500 millions de dollars dans le cadre des programmes de report d’impôts mis en œuvre par divers gouvernements en raison de la pandémie de coronavirus; nous nous attendons à payer une tranche importante de cet impôt au second semestre, et à payer la tranche résiduelle après l’exercice en cours.
  • Flux de trésorerie disponibles sous-jacents : entrées de trésorerie de 796,4 millions de dollars pour le semestre clos le 30 juin 2020, résultat qui représente une augmentation de 235,7 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent; ce résultat tient principalement au calendrier favorable du fonds de roulement et à la diminution des paiements d’impôt en trésorerie dont il est fait mention ci-dessus, et à la baisse des paiements d’intérêts en trésorerie, facteurs neutralisés en partie par la baisse du BAIIA sous-jacent et par la hausse de la trésorerie versée au titre des dépenses d’investissement.
  • Dette : le total de la dette à la fin du deuxième trimestre de 2020 s’élevait à 8,7 milliards de dollars, et la trésorerie et les équivalents de trésorerie totalisaient 780,8 millions de dollars, ce qui se traduit par une dette nette de 7,9 milliards de dollars.

Principaux résultats trimestriels des secteurs d’exploitation

(par rapport aux résultats du deuxième trimestre de 2019)

Secteur Amérique du Nord

  • Produits : le chiffre d’affaires net, sur la base du bénéfice déclaré, a diminué de 8,3 pour cent, et de 7,9 pour cent en devises constantes en raison de la baisse du volume financier de 8,3 pour cent reflétant la baisse des volumes liés aux marques, la diminution du volume lié aux ententes de brassage et les livraisons inférieures aux prévisions aux États-Unis tenant essentiellement à l’approvisionnement en canettes en aluminium et aux autres contraintes liées aux matériaux d’emballage. Les volumes liés aux marques en Amérique du Nord ont diminué de 7,8 pour cent en raison de la fermeture des établissements de consommation sur place, ainsi que de la baisse des parts de marché. Les volumes liés aux marques aux États‑Unis ont diminué de 5,2 pour cent, tandis que les livraisons aux États-Unis ont reculé de 6,5 pour cent. Nous nous attendons actuellement à ce que les livraisons aux États‑Unis soient plus élevées que les volumes liés aux marques pour le reste de l’exercice, les stocks des distributeurs augmentant à des niveaux plus désirés. Les volumes liés aux marques au Canada et en Amérique latine ont diminué de 9,8 pour cent et de 48,1 pour cent, respectivement, au cours du trimestre.

Le chiffre d’affaires net par hectolitre, sur la base du volume lié aux marques, a augmenté de 0,9 pour cent, résultat qui tient à une composition géographique favorable, à une composition favorable des emballages, ainsi qu’à une augmentation des prix nets aux États-Unis et au Canada, facteurs neutralisés en partie par une composition défavorable des marques et des marchés de consommation tenant à la réduction des volumes sur le marché de la consommation sur place et à l’augmentation des volumes sur le marché de la consommation à domicile. Aux États-Unis, le chiffre d’affaires net par hectolitre, sur la base du volume lié aux marques, s’est accru de 1,0 pour cent, en raison d’une composition favorable, la composition favorable des emballages ayant largement neutralisé la composition des marques défavorable, ainsi qu’en raison de l’augmentation des prix nets. Au Canada, la composition défavorable a largement neutralisé l’augmentation des prix nets, et en Amérique latine, le chiffre d’affaires net par hectolitre, sur la base du volume lié aux marques, a également diminué.

  • Le bénéfice avant impôt selon les PCGR des États-Unis a diminué de 8,2 pour cent en raison de la hausse des charges inhabituelles, de la baisse du volume financier, et des charges au titre des primes de remerciement incitatives temporaires versées à certains membres du personnel essentiels de nos brasseries en Amérique du Nord; ces facteurs ont été neutralisés en partie par la réduction des frais de commercialisation, généraux et d’administration, par les réductions de coûts liées au coût des produits vendus, par le règlement favorable de notre recours en appel concernant les taxes foncières visant notre brasserie située à Golden, au Colorado, ainsi que par la croissance des prix nets aux États-Unis et au Canada. La diminution des frais de commercialisation, généraux et d’administration est attribuable aux mesures d’atténuation des coûts, aux modifications devant être apportées au calendrier de certains frais de commercialisation au second semestre de 2020, à la réduction des dépenses discrétionnaires ainsi qu’aux réductions de coûts liées au plan de revitalisation.
  • Le BAIIA sous-jacent a augmenté de 13,8 pour cent en devises constantes, en raison des mêmes facteurs que ceux ayant influé sur les résultats selon les PCGR des États-Unis, sauf en ce qui a trait à la hausse des charges inhabituelles et aux primes versées à certains membres du personnel essentiels de nos brasseries en Amérique du Nord. Le montant comptabilisé au titre de ces primes et les coûts connexes liés au programme, qui se sont établis à environ 16 millions de dollars, ont été exclus des résultats sous-jacents et ils constituent des ajustements au titre de mesures non conformes aux PCGR.

Secteur Europe

  • Produits : le chiffre d’affaires net sur la base du bénéfice déclaré a diminué de 44,6 pour cent, et il a reculé de 42,4 pour cent en devises constantes, en raison de la baisse des volumes, ainsi que de la réduction du chiffre d’affaires net par hectolitre lié à la fermeture des établissements de consommation sur place. Le chiffre d’affaires net par hectolitre, sur la base du volume lié aux marques, a diminué de 12,7 pour cent. Ce résultat tient à une composition défavorable des marchés et à une composition géographique défavorable, particulièrement en ce qui a trait à nos activités générant des marges plus élevées au Royaume-Uni qui dépendent dans une plus grande mesure du marché de la consommation sur place, les établissements de consommation sur place au Royaume-Uni étant demeurés fermés jusqu’au début de juillet, tandis qu’ils ont graduellement rouvert leurs portes vers la fin de mai et le début de juin dans les autres marchés européens; il tient aussi à l’établissement de prix nets défavorables. Le volume financier a diminué de 24,8 pour cent et les volumes liés aux marques ont diminué de 21,4 pour cent.
  • Perte avant impôt selon les PCGR des États-Unis : la perte s’est établie à 11,0 millions de dollars, comparativement à un bénéfice de 43,4 millions de dollars à l’exercice précédent, résultat qui tient essentiellement à la diminution de la marge brute découlant de l’incidence de la pandémie de coronavirus sur les établissements de consommation sur place, ainsi qu’à la hausse des coûts, facteurs neutralisés en partie par la réduction des frais de commercialisation, généraux et d’administration tenant aux mesures d’atténuation des coûts et par la baisse de la rémunération incitative, par la diminution des charges inhabituelles et par les fluctuations favorables des devises.
  • Le BAIIA sous-jacent a diminué de 66,9 pour cent en devises constantes, en raison de l’incidence des baisses de volumes et de la hausse des coûts sur les marges brutes, facteur neutralisé en partie par la réduction des frais de commercialisation, généraux et d’administration tenant aux mesures d’atténuation des coûts attribuables à la pandémie de coronavirus, ainsi que par la baisse de la rémunération incitative.

Contacts

RENSEIGNEMENTS :
Médias
Marty Maloney, 312 496-5669

Relations avec les investisseurs
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Traci Mangini, 415 308-0151

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