L’Impériale annonce ses résultats financiers et d’exploitation du quatrième trimestre de 2020

CALGARY, Alberta–(BUSINESS WIRE)–Imperial Oil Limited (TSX, NYSEAM:IMO):

  • Les pertes nettes au quatrième trimestre se sont élevées à 1 146 millions de dollars, incluant une charge de dépréciation hors trésorerie de 1 171 millions de dollars
  • Les flux de trésorerie générés par les activités opérationnelles se sont élevés à 316 millions de dollars au quatrième trimestre, incluant les effets défavorables du fonds de roulement de 218 millions de dollars
  • La production trimestrielle dans le secteur amont est la plus élevée depuis 30 ans, incitée par une production record à Kearl
  • Les objectifs de réduction des coûts annuels ont été surpassés, avec des dépenses de production et de fabrication en baisse de 985 millions de dollars par rapport à 2019, soit une économie de 15 % par rapport à 2019
  • Les dépenses annuelles en immobilisations se sont élevées à 874 millions de dollars, ce qui cadre avec les lignes directrices les plus récentes et représente moins de la moitié des dépenses de 2019
  • Le dividende a été maintenu tout au long de l’année, y compris un versement de plus de 900 millions de dollars aux actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d’actions en 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatrième trimestre

 

Douze mois

en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire

2020

2019

 

2020

2019

Bénéfice (perte) net (PCGR des États-Unis)

(1 146)

271

-1 417

 

(1 857)

2 200

-4 057

Bénéfice (perte) net par action ordinaire – compte tenu d’une dilution (en dollars)

(1,56)

0,36

-1,92

 

(2,53)

2,88

-5,41

Dépenses en immobilisations et frais d’exploration

195

414

-219

 

874

1 814

-940

 

 

« L’année écoulée a été exceptionnellement difficile, non seulement pour la compagnie et nos employés, mais aussi pour la société dans son ensemble », a déclaré Brad Corson, président du conseil d’administration, président et chef de la direction. « En dépit de forts vents contraires, le rendement opérationnel de l’Impériale de même que ses efforts de gestion des coûts ont dépassé les attentes. Nous avions fixé des objectifs ambitieux de réduction du capital et des dépenses au premier trimestre de 2020, et nous les avons dépassés. Je suis particulièrement fier des efforts que nos employés ont déployés dans ce contexte, assurant la sécurité et la fiabilité des activités ainsi que leur propre sécurité et celle de leurs collègues, tout en faisant bénéficier nos clients d’un approvisionnement fiable en produits essentiels. »

La compagnie a enregistré une perte nette de 1 146 millions de dollars au quatrième trimestre, laquelle tient compte d’une charge de dépréciation hors trésorerie de 1 171 millions de dollars liée à la décision précédemment annoncée de ne pas exploiter une bonne partie de son portefeuille d’actifs non conventionnels. Ces actifs non essentiels sont des actifs non exploités et non mis en valeur, et la compagnie ne prévoit aucun décaissement important en rapport avec cette dépréciation. Cette décision s’inscrit dans la stratégie de l’Impériale consistant à concentrer ses ressources du secteur amont et ses efforts sur ses principaux actifs, à savoir les sables bitumineux, ainsi que sur les volets les plus intéressants de son portefeuille d’actifs non conventionnels. Si l’on exclut les effets ponctuels de cette dépréciation, le bénéfice a continué de s’améliorer tout au long du second semestre de 2020. En dépit d’un contexte économique et industriel toujours difficile, l’Impériale a généré des flux de trésorerie d’exploitation de 316 millions de dollars au dernier trimestre de 2020, y compris les effets défavorables du fonds de roulement de 218 millions de dollars.

La production du secteur amont pour le quatrième trimestre s’est élevée en moyenne à 460 000 barils d’équivalents pétrole brut par jour, notre meilleure production trimestrielle depuis 30 ans. La production brute moyenne totale de Kearl s’est élevée à 284 000 barils par jour. Il s’agit d’un nouveau record trimestriel pour cet actif, puisqu’il surpasse de 40 000 barils par jour son précédent record trimestriel.

« La capacité de l’Impériale à atteindre ces volumes record est attribuable aux concasseurs supplémentaires à Kearl, ainsi que par notre décision stratégique prise plus tôt dans l’année d’avancer au troisième trimestre les activités de maintenance prévues au quatrième trimestre en réponse aux conditions du marché », a affirmé M. Corson.

Dans le secteur aval, le débit moyen était de 359 000 barils par jour et le taux d’utilisation de 85 % au quatrième trimestre, contre 321 000 barils par jour et 76 % au cours de la même période en 2019. Les ventes de produits pétroliers se sont établies à 416 000 barils par jour, comparativement à 457 000 barils par jour au quatrième trimestre de 2019, la demande de produits ayant été ébranlée par la pandémie de COVID-19.

L’Impériale a continué de mettre l’accent sur l’excellence opérationnelle et le contrôle des coûts tout au long du quatrième trimestre, en poursuivant des améliorations structurelles dans tous les secteurs. Les dépenses de production et de fabrication pour l’exercice ont totalisé 5 535 millions de dollars, soit une réduction de 985 millions de dollars par rapport à l’exercice 2019. Cette réduction a permis à la compagnie de dépasser de près du double l’engagement qu’elle avait pris en 2020 de réduire ses dépenses de 500 millions de dollars. Les dépenses en immobilisations de 874 millions de dollars en 2020 sont conformes aux prévisions récemment mises à jour de 900 millions de dollars, et représentent moins de la moitié des dépenses de 2019.

« Malgré les nombreux défis à relever en 2020, l’Impériale a continué à afficher de solides résultats financiers et opérationnels », a affirmé M. Corson. « La compagnie a considérablement réduit ses niveaux de capital et de dépenses tout en atteignant des records de production et en affichant de solides résultats sur le plan de la sécurité. À l’avenir, nous continuerons à mettre l’accent sur la croissance économique des volumes, sur le maintien du contrôle des dépenses et du capital et sur la remise d’argent aux actionnaires, tout en s’appuyant sur les améliorations fondamentales de 2020. »

Faits marquants du quatrième trimestre

  • La perte nette a été de 1 146 millions de dollars ou 1,56 dollar par action sur une base diluée, par rapport à un bénéfice net de 271 millions de dollars, ou 0,36 dollar par action, au quatrième trimestre de 2019. Les résultats du trimestre en cours comprennent une charge de dépréciation hors trésorerie de 1 171 millions de dollars liée à la décision annoncée en novembre 2020 par la compagnie de ne pas exploiter une bonne partie de son portefeuille d’actifs non conventionnels.
  • Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation se sont établis à 316 millions de dollars, comparativement à 1 024 millions de dollars pour la même période en 2019, principalement en raison des effets défavorables du fonds de roulement de 464 millions de dollars par rapport au quatrième trimestre de 2019. L’Impériale a clôturé l’exercice 2020 avec une encaisse de 771 millions de dollars.
  • Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration ont totalisé 195 millions de dollars, comparativement à 414 millions de dollars au quatrième trimestre de 2019. Les dépenses en immobilisations de 874 millions de dollars pour l’exercice complet sont inférieures de 940 millions de dollars à celles de 2019 en raison des efforts de la compagnie pour réduire le capital.
  • Les dividendes payés ont totalisé 161 millions de dollars ou 0,22 dollar par action, contre 166 millions de dollars ou 0,22 dollar par action au quatrième trimestre de 2019. La compagnie a maintenu son dividende tout au long de l’exercice, malgré un contexte commercial difficile.
  • La production brute s’est élevée en moyenne à 460 000 barils d’équivalent pétrole brut par jour, en hausse par rapport à 398 000 barils par jour pour la période correspondante de 2019. Au quatrième trimestre de 2020, la compagnie a réalisé sa production trimestrielle la plus élevée depuis 30 ans, induite par une production record à Kearl.
  • La production brute totale de bitume au site de Kearl s’est élevée en moyenne à 284 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 202 000 barils), contre 208 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 147 000 barils) au cours du quatrième trimestre de 2019. Le site a réalisé une production record au cours du quatrième trimestre de 2020, dépassant de 40 000 barils par jour le record trimestriel précédent.
  • La production brute moyenne de bitume au site de Cold Lake s’est établie à 136 000 barils par jour, contre 140 000 barils par jour au cours du quatrième trimestre de 2019.
  • La quote-part de la compagnie dans la production brute de Syncrude s’est élevée en moyenne à 87 000 barils par jour, une hausse par rapport à 66 000 barils par jour au quatrième trimestre de 2019, principalement liée à l’absence d’activités de révision au cours de l’exercice précédent.
  • Le débit moyen des raffineries était de 359 000 barils par jour, une hausse par rapport à 321 000 barils par jour au quatrième trimestre de 2019. L’utilisation des capacités de production était de 85 %, contre 76 % au quatrième trimestre de 2019. La hausse du débit est principalement attribuable à l’absence d’activités de révision planifiées au cours de l’exercice précédent à Nanticoke, partiellement compensée par la faiblesse de la demande du marché en raison de la pandémie de COVID-19.
  • Les ventes de produits pétroliers se sont établies à 416 000 barils par jour, par rapport à 457 000 barils par jour lors du quatrième trimestre de 2019. La baisse des ventes de produits pétroliers est principalement attribuable à la réduction de la demande en raison de la pandémie de COVID-19.
  • Les bénéfices nets du secteur Produits chimiques étaient de 23 millions de dollars au cours du trimestre, comparativement à une perte nette de 2 millions de dollars au quatrième trimestre de 2019.
  • L’Impériale a été nommée l’un des meilleurs employeurs du Canada. L’Impériale est fière d’avoir été nommée l’un des 100 meilleurs employeurs du Canada pour l’année 2021. En plus de cette reconnaissance nationale, la compagnie a été reconnue comme l’un des 70 meilleurs employeurs de l’Alberta, l’un des meilleurs employeurs pour les Canadiens âgés de plus de 40 ans ainsi que l’un des meilleurs employeurs pour les jeunes Canadiens.

Comparaison des quatrièmes trimestres de 2020 et de 2019

La compagnie a enregistré une perte nette de 1 146 millions de dollars, soit 1,56 dollar par action sur une base diluée, au quatrième trimestre de 2020, par rapport à un bénéfice net de 271 millions de dollars, soit 0,36 dollar par action, pour la même période en 2019. Les résultats du quatrième trimestre de 2020 tiennent compte d’une charge de dépréciation hors trésorerie de 1 171 millions de dollars après impôts, liée à la décision de la compagnie de ne plus exploiter une bonne partie de son portefeuille d’actifs non conventionnels.

Le secteur amont a enregistré une perte nette de 1 192 millions de dollars au quatrième trimestre de 2020, comparativement à un bénéfice net de 96 millions de dollars pour la même période en 2019. Les résultats ont été affectés négativement par une charge de dépréciation hors trésorerie de 1 171 millions de dollars liée à la décision de la compagnie de ne plus exploiter une bonne partie de son portefeuille d’actifs non conventionnels, une baisse des prix obtenus d’environ 270 millions de dollars et des charges d’exploitation plus élevées d’environ 70 millions de dollars. Ces éléments ont été partiellement compensés par des volumes d’environ 180 millions de dollars plus élevés et une baisse des redevances d’environ 80 millions de dollars.

Le prix moyen du West Texas Intermediate (WTI) s’est établi à 42,70 dollars américains le baril au quatrième trimestre de 2020, contre 56,81 dollars américains le baril au trimestre correspondant de 2019. Le prix moyen du Western Canada Select (WCS) s’est établi à 33,35 dollars américains le baril et à 41,16 dollars américains le baril pour les mêmes périodes. Le différentiel entre WTI et WCS s’est établi en moyenne à environ 9 dollars américains par baril au quatrième trimestre de 2020, comparativement à environ 16 dollars américains pour la même période en 2019.

Le dollar canadien s’est établi en moyenne à 0,77 dollar américain au quatrième trimestre de 2020, soit une hausse de 0,01 dollar américain depuis le quatrième trimestre de 2019.

Le prix moyen que l’Impériale a touché en dollars canadiens pour le bitume a diminué au cours du trimestre, principalement en raison de la diminution du WCS. Le prix moyen obtenu pour le bitume s’est établi à 34,19 dollars le baril pour le quatrième trimestre de 2020, comparativement à 42,80 dollars le baril touchés au quatrième trimestre de 2019. Le prix moyen que la compagnie a touché en dollars canadiens pour le pétrole brut synthétique a diminué de façon générale conformément au WTI, rajusté pour tenir compte des variations des taux de change et des frais de transport. Le prix touché pour le pétrole brut synthétique s’est établi en moyenne à 51,28 dollars le baril au quatrième trimestre de 2020, contre 74,12 dollars le baril à la période correspondante de 2019.

La production moyenne brute totale de bitume à Kearl s’est élevée à 284 000 barils par jour au cours du quatrième trimestre (la part de l’Impériale se chiffrant à 202 000 barils), soit la production trimestrielle la plus importante dans l’histoire des actifs, contre 208 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 147 000 barils) au quatrième trimestre de 2019. La hausse de la production est principalement attribuable à l’ajout d’installations de concassage supplémentaires en 2020 et à l’absence d’activités de révision au cours de l’exercice précédent.

La production brute moyenne de bitume de Cold Lake s’est établie à 136 000 barils par jour au quatrième trimestre, comparativement à 140 000 barils par jour pour la même période de 2019.

La quote-part de la compagnie dans la production brute de Syncrude s’est élevée à 87 000 barils par jour, contre 66 000 barils par jour au quatrième trimestre de 2019. Cette hausse de production est principalement attribuable à l’absence d’activités de révision en 2020.

Le secteur aval a enregistré un bénéfice net de 106 millions de dollars au quatrième trimestre de 2020, comparativement à un bénéfice net de 225 millions de dollars pour la même période en 2019. Les résultats ont été affectés négativement par une baisse des marges d’environ 240 millions de dollars et par les volumes de ventes d’environ 60 millions de dollars moins élevés. Ces éléments ont été partiellement compensés par une diminution des coûts de révision d’environ 120 millions de dollars, principalement liée à l’absence d’activités de révision au quatrième trimestre de 2020, ainsi qu’à des charges d’exploitation moins élevées d’environ 50 millions de dollars.

Le débit moyen des raffineries était de 359 000 barils par jour, une hausse par rapport à 321 000 barils par jour au quatrième trimestre de 2019. L’utilisation des capacités de production était de 85 %, contre 76 % au quatrième trimestre de 2019. La hausse du débit est principalement attribuable à l’absence d’activités de révision planifiées au cours de l’exercice précédent à Nanticoke, partiellement compensée par la faiblesse de la demande du marché en raison de la pandémie de COVID-19.

Les ventes de produits pétroliers se sont établies à 416 000 barils par jour, contre 457 000 barils par jour lors du quatrième trimestre de 2019. La baisse des ventes de produits pétroliers est principalement attribuable à la réduction de la demande en raison de la pandémie de COVID-19.

Le bénéfice net du secteur des Produits chimiques s’est élevé à 23 millions de dollars au quatrième trimestre, comparativement à une perte nette de 2 millions de dollars au trimestre correspondant de 2019.

Les charges du siège social et autres charges se sont élevées à 83 millions de dollars au quatrième trimestre, comparativement à 48 millions de dollars pour la période correspondante de 2019.

Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation se sont établis à 316 millions de dollars au quatrième trimestre, contre 1 024 millions de dollars pour la période correspondante de 2019, reflétant principalement les effets défavorables du fonds de roulement.

Les activités d’investissement ont utilisé des flux de trésorerie nets de 197 millions de dollars au quatrième trimestre, comparativement à 399 millions de dollars pour la période correspondante de 2019, reflétant principalement une réduction des acquisitions d’immobilisations corporelles.

Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement se sont établis à 165 millions de dollars au cours du quatrième trimestre, comparativement à 438 millions de dollars au cours du quatrième trimestre de 2019. Les dividendes versés au quatrième trimestre de 2020 étaient de 161 millions de dollars. Le dividende par action versé au quatrième trimestre a été de 0,22 dollar, à l’instar de la période correspondante de 2019. La compagnie n’a pas effectué de rachats d’actions au quatrième trimestre, sauf dans des cas strictement limités pour éliminer la dilution des actions émises dans le cadre de son régime d’unités d’actions non acquises. Au quatrième trimestre de 2019, la compagnie a racheté environ 9 millions d’actions pour 301 millions de dollars, ce qui comprend les actions rachetées à la société Exxon Mobil Corporation.

Le solde de trésorerie de l’entreprise s’établissait à 771 millions de dollars au 31 décembre 2020, comparativement à 1 718 millions de dollars à la fin du quatrième trimestre de 2019.

Faits saillants pour l’exercice financier

  • La perte nette s’est établie à 1 857 millions de dollars, comparativement à un bénéfice net de 2 200 millions de dollars en 2019.
  • La perte nette par action sur une base diluée a été de 2,53 dollars, comparativement à un bénéfice net par action de 2,88 dollars en 2019.
  • Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation se sont établis à 798 millions de dollars, contre 4 429 millions de dollars en 2019.
  • Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration ont totalisé 874 millions de dollars, comparativement à 1 814 millions de dollars en 2019.
  • La moyenne de la production de pétrole brut équivalent a été de 398 000 barils par jour, une production demeurée pratiquement inchangée par rapport à 2019.
  • Le débit moyen des raffineries était de 340 000 barils par jour, par rapport à 353 000 barils par jour en 2019.
  • Les ventes de produits pétroliers étaient de 421 000 barils par jour, contre 475 000 barils par jour en 2019.
  • Le dividende par action déclaré depuis le début de l’exercice a totalisé 0,88 dollar, en hausse par rapport à 0,85 dollar par action en 2019.
  • L’Impériale a versé 923 millions de dollars aux actionnaires sous la forme de dividendes et d’achats d’actions.

Comparaison des exercices complets de 2020 et de 2019

La perte nette en 2020 s’est établie à 1 857 millions de dollars ou 2,53 dollars par action sur une base diluée, comparativement à un bénéfice net de 2 200 millions de dollars ou 2,88 dollars par action en 2019. Les résultats de l’exercice en cours tiennent compte d’une charge de dépréciation hors trésorerie de 1 171 millions de dollars après impôts, liée à la décision de la compagnie de ne plus exploiter une bonne partie de son portefeuille d’actifs non conventionnels, ainsi que de l’incidence favorable d’environ 115 millions de dollars après impôts, associée à la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), qui comprend la part proportionnelle de l’Impériale dans une coentreprise. Les résultats de l’exercice de 2019 tenaient compte de l’incidence favorable de 662 millions de dollars liée à la réduction du taux d’imposition des sociétés de l’Alberta.

Le secteur amont a enregistré une perte nette de 2 318 millions de dollars, comparativement à un bénéfice net de 1 348 millions de dollars en 2019. Les résultats ont subi l’incidence négative d’une baisse des prix d’environ 2 620 millions de dollars, d’une charge de dépréciation hors trésorerie de 1 171 millions de dollars liée à la décision de la compagnie de ne plus exploiter une bonne partie de son portefeuille d’actifs non conventionnels, de l’absence d’un effet favorable de 689 millions de dollars associé à la réduction du taux d’imposition des sociétés de l’Alberta en 2019 et d’une baisse des volumes d’environ 130 millions de dollars. Ces éléments ont été partiellement compensés par la baisse des redevances d’environ 540 millions de dollars, des charges d’exploitation moins élevées d’environ 250 millions de dollars, les effets de change favorables d’environ 100 millions de dollars et environ 70 millions de dollars liés à la SSUC reçue par la compagnie qui comprend la part proportionnelle de l’Impériale dans une coentreprise.

Le prix moyen du baril de West Texas Intermediate s’est établie à 39,26 dollars américains en 2020, une baisse par rapport à 57,03 dollars américains le baril en 2019. Le prix moyen du Western Canada Select s’est établi en moyenne à 26,87 dollars américains le baril et 44,29 dollars américains le baril pour les mêmes périodes. L’écart entre WTI et WCS s’est creusé pour s’établir en moyenne à 12 dollars américains le baril en 2020, comparativement à environ 13 dollars américains le baril à la même période en 2019.

Le dollar canadien valait en moyenne 0,75 dollar américain en 2020, un taux de change demeuré pratiquement inchangé par rapport à 2019.

Le prix moyen que l’Impériale a touché en dollars canadiens pour le bitume a diminué en 2020, principalement en raison de la diminution du WCS. Le prix touché pour le bitume s’est établi en moyenne à 25,69 dollars le baril, contre 50,02 dollars le baril en 2019. Le prix moyen que la compagnie a touché en dollars canadiens pour le pétrole brut synthétique a diminué de façon générale conformément au WTI, rajusté pour tenir compte des variations des taux de change et des frais de transport. Le prix moyen obtenu pour le pétrole brut synthétique était de 49,76 dollars par baril, contre 74,47 dollars par baril en 2019.

La production moyenne brute totale de bitume à Kearl s’est élevée à 222 000 barils par jour en 2020 (la part de l’Impériale se chiffrant à 158 000 barils), soit la production trimestrielle la plus importante dans l’histoire des actifs, contre 205 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 145 000 barils) en 2019. La hausse de la production s’explique par l’ajout d’installations de concassage supplémentaires en 2020, partiellement compensée par le fait que la production à court terme a été équilibrée par rapport à la demande grâce à l’avancement et à la prolongation des activités de révision planifiées.

La production brute moyenne de bitume à Cold Lake s’est établie à 132 000 barils par jour en 2020, contre 140 000 barils par jour en 2019.

Au cours de 2020, la quote-part de la compagnie dans la production brute de Syncrude s’est établie en moyenne à 69 000 barils par jour, comparativement à 73 000 barils par jour en 2019.

Le bénéfice net du secteur aval s’est établi à 553 millions de dollars, comparativement à 961 millions de dollars en 2019. Les résultats ont été affectés négativement par une baisse des marges d’environ 710 millions de dollars et par les volumes de ventes d’environ 290 millions de dollars moins élevés. Ces éléments ont été compensés par une baisse des dépenses d’exploitation d’environ 190 millions de dollars, par une diminution des coûts de révision de 190 millions de dollars principalement liée à la réduction des activités de révision au cours de l’exercice et par une amélioration en fiabilité d’environ 180 millions de dollars, principalement liée à l’absence de l’incident à la tour de fractionnement de Sarnia survenu en avril 2019.

Le débit moyen des raffineries a été de 340 000 barils par jour en 2020, contre 353 000 barils par jour en 2019.

Contacts

Investor relations

(587) 476-4743

Media relations

(587) 476-7010

Read full story here