L’Impériale annonce ses résultats financiers et d’exploitation du premier trimestre 2020

CALGARY, Alberta–(BUSINESS WIRE)–Imperial Oil Limited (TSX:IMO):

  • L’accent a été mis sur la santé et la sécurité du personnel tout en continuant d’approvisionner les Canadiens en énergie au cours de la pandémie
  • La COVID-19 et la dégradation du cours du pétrole brut en mars ont affecté les résultats financiers
  • Un ajustement proactif des plans d’affaires et du capital en fonction de l’environnement du marché a été effectué
  • La production à Kearl et le débit de la raffinerie à Strathcona au premier trimestre constituent des records
  • Une perte nette de 188 millions de dollars, comprenant des charges hors trésorerie de 301 millions de dollars, est attribuable à la faiblesse des cours en fin de trimestre
  • Le flux de trésorerie généré par les activités de l’exploitation s’est élevé à 423 millions de dollars
  • Le solde de trésorerie s’établissait à 1,4 milliard de dollars à la fin du premier trimestre et les liquidités sont élevées
  • Le dividende trimestriel a été maintenu à 0,22 dollar par action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Premier trimestre

en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire

 

2020

2019

Bénéfice (perte) net (PCGR des États-Unis)

(188)

293

-481

Bénéfice (perte) net par action ordinaire – compte tenu d’une dilution (en dollars)

(0,25)

0,38

-0,63

Dépenses en immobilisations et frais d’exploration

 

331

529

-198

 

 

 

 

 

 

 

La pandémie de COVID-19 a créé une situation sans précédent pour les entreprises, leurs employés, leurs clients et les communautés qu’ils servent. L’Impériale soutient tous les Canadiens, les particuliers et les entreprises qui ont relevé les défis posés par ces circonstances difficiles, et travaille sans relâche pour continuer de fournir des produits essentiels au bien-être de la société.

« L’Impériale prend les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité de son personnel et préserver l’intégrité de ses activités dans ce contexte difficile qui évolue rapidement », a déclaré Brad Corson, président du conseil d’administration, président et chef de la direction. « L’Impériale est en bonne position pour résister à ce contexte commercial difficile et pour en émerger plus forte quand la situation s’améliorera, en s’appuyant sur la résilience de ses activités intégrées, son portefeuille d’actifs de haute qualité, son excellente situation financière et son inébranlable détermination à produire une valeur à long terme, a poursuivi M. Corson. Je voudrais profiter de cette occasion pour saluer le travail de toutes les personnes aux premières lignes de la lutte contre la COVID-19, en particulier les professionnels de la santé du pays et tous ceux qui soutiennent les services essentiels. »

L’Impériale a enregistré une perte nette estimée à 188 millions de dollars au premier trimestre de 2020, principalement attribuable à la baisse des prix touchés dans le secteur amont et des charges hors trésorerie de 301 millions de dollars, en grande partie associées à la réévaluation des stocks de la société en fonction des faibles cours du pétrole brut à la fin du trimestre. La solidité du modèle d’affaires intégré de l’Impériale a été manifeste au cours du trimestre, à la lumière des bons résultats financiers du secteur aval.

Le rendement opérationnel au cours du trimestre a été mis en évidence par les volumes élevés dans le secteur amont, soit 419 000 barils d’équivalent pétrole brut par jour. Kearl y a largement contribué, ayant réalisé la meilleure production brute totale de bitume de son histoire pour un premier trimestre, soit 226 000 barils par jour, comparativement à 180 000 barils par jour au premier trimestre de 2019. L’Impériale a réalisé une production brute moyenne d’équivalent pétrole de 248 000 barils par jour en mars. Cela démontre l’amélioration de la production et de la fiabilité réalisée grâce aux concasseurs supplémentaires qui sont maintenant en service sur le site », a déclaré M. Corson.

Dans le secteur aval, le débit moyen de raffinage a été de 383 000 barils par jour au premier trimestre de 2020, soit une hausse de 62 000 barils par jour par rapport au quatrième trimestre de 2019, fruit d’un moins grand nombre d’activités de révision planifiée de la raffinerie et d’un débit record pour un premier trimestre à la raffinerie de Strathcona.

En réaction aux répercussions de la pandémie et à la faiblesse des prix des produits de base vers la fin du trimestre, l’Impériale a pris des mesures pour alléger ses charges en 2020, notamment en réduisant ses dépenses en immobilisations de 500 millions de dollars par rapport aux lignes directrices antérieures et ses charges d’exploitation de 500 millions de dollars par rapport à 2019. Ces ajustements sont axés sur une efficacité et un rythme du travail et de l’exécution des projets permettant d’assurer la sécurité et la fiabilité des activités dans le contexte économique actuel. Néanmoins, comme nous en avons discuté plus en détail dans la section « Conjoncture économique » du présent document, les répercussions à court terme de la COVID-19 et le contexte commercial actuel devraient affecter négativement la production du secteur amont, l’utilisation des capacités de raffinage dans le secteur aval ainsi que les ventes de produits de l’Impériale. Comme l’ampleur en est très difficile à prévoir, l’approche de planification en fonction de scénarios de l’Impériale consiste à s’assurer de pouvoir réagir à un large éventail de possibilités.

L’Impériale a terminé le premier trimestre avec une encaisse de 1,4 milliard de dollars et des liquidités élevées. Ce matin, le conseil d’administration a déclaré un dividende de 0,22 dollar par action pour le deuxième trimestre. « Notre modèle d’affaires résilient et nos solides perspectives à long terme soutiennent la priorité d’Impériale de verser un dividende fiable à nos actionnaires, comme nous le faisons depuis de nombreuses années », a déclaré M. Corson.

Faits saillants du premier trimestre

  • Une perte nette de 188 millions de dollars, ou de 0,25 dollar par action sur une base diluée, comparativement à un bénéfice net de 293 millions de dollars, ou 0,38 dollar par action, au premier trimestre de 2019, principalement attribuable à la baisse des prix touchés dans le secteur amont et à des charges hors trésorerie de 301 millions de dollars, en grande partie associées à la réévaluation des stocks de pétrole brut de la compagnie aux prix courants.
  • Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation se sont élevés à 423 millions de dollars, comparativement à 1 003 millions de dollars au premier trimestre de 2019, une baisse attribuable principalement au recul des prix réalisés dans le secteur amont et aux effets défavorables sur le fonds de roulement.
  • Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration ont totalisé 331 millions de dollars, comparativement à 529 millions de dollars au premier trimestre de 2019, principalement en raison de la réduction des dépenses consacrées au projet Aspen et à l’achèvement du projet de concasseurs supplémentaires à Kearl. Tel qu’annoncé le 31 mars dernier, la compagnie a repéré des occasions de réduire ses dépenses à court terme, de se concentrer sur des initiatives de grande valeur, mais requérant peu de capital, ce qui a permis de réviser ses perspectives de capital, maintenant de 1,1 milliard à 1,2 milliard de dollars pour 2020, alors qu’elles étaient de 1,6 milliard à 1,7 milliard de dollars selon les lignes directrices initiales.
  • La société a distribué 438 millions de dollars aux actionnaires au premier trimestre de 2020, dont 164 millions de dollars en dividendes et 274 millions de dollars en achats d’actions. Compte tenu de la situation actuelle dans le secteur, l’Impériale a suspendu les rachats d’action dans le cours normal des activités le 1er avril 2020.
  • La production s’est élevée en moyenne à 419 000 barils d’équivalent pétrole brut par jour, contre 388 000 barils par jour à la même période en 2019, principalement en raison du rendement record à Kearl au premier trimestre.
  • La production brute de bitume au site de Kearl s’est élevée en moyenne à 226 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 160 000 barils), contre 180 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 127 000 barils) au cours du premier trimestre de 2019. La hausse de la production est principalement attribuée à l’accélération des installations de concassage supplémentaires au cours du premier trimestre de 2020.
  • La production brute moyenne de bitume au site de Cold Lake s’est établie à 140 000 barils par jour, comparativement à 145 000 barils par jour pour la même période en 2019, ce qui concorde avec les lignes directrices antérieures.
  • La quote-part de la compagnie dans la production brute de Syncrude a été de 73 000 barils par jour en moyenne, contre 78 000 barils par jour pour la même période en 2019. La production de Syncrude a été affectée par un entretien non planifié qui a été partiellement terminé au cours du trimestre et sera achevé au cours du deuxième trimestre.
  • Les livraisons par l’intermédiaire du terminal ferroviaire d’Edmonton se sont chiffrées en moyenne à 97 000 barils par jour au cours du premier trimestre de 2020, en hausse par rapport à 53 000 barils par jour au quatrième trimestre de 2019. Les livraisons ont atteint un sommet en février et ont diminué vers la fin du trimestre.
  • Le débit moyen des raffineries était de 383 000 barils par jour, un chiffre inchangé par rapport au premier trimestre de 2019, la raffinerie de Strathcona atteignant un record pour un premier trimestre en matière de débit de raffinage et de production d’asphalte.
  • Les ventes de produits pétroliers étaient de 462 000 barils par jour, contre 477 000 barils par jour au premier trimestre de 2019. La baisse des ventes de produits pétroliers est principalement attribuable à la baisse de la demande en mars liée à la pandémie de COVID-19.
  • Les revenus nets du secteur Produits chimiques se sont chiffrés à 21 millions de dollars pour le trimestre, comparativement à 34 millions de dollars pour la même période en 2019.
  • L’Impériale a publié un rapport sur la durabilité. Ce rapport fournit des renseignements approfondis sur des sujets relatifs à l’environnement, à la société et à la gouvernance envers lesquels la compagnie s’est engagée. Il contient également de l’information sur les technologies de pointe qui pourraient réduire de 25 % à 90 % l’intensité des émissions de gaz à effet de serre dans les nouvelles installations de production de sables pétrolifères.

Comparaison des premiers trimestres de 2020 et de 2019

La compagnie a enregistré une perte nette de 188 millions de dollars, soit 0,25 dollar par action sur une base diluée, au premier trimestre de 2020, comparativement à un bénéfice net de 293 millions de dollars, soit 0,38 dollar par action, à la même période en 2019. En raison d’une baisse importante du prix des produits de base à la fin de mars, les résultats du premier trimestre de 2020 comprennent des charges hors trésorerie de 281 millions de dollars associées à la réévaluation des stocks de la compagnie et de 20 millions de dollars associées à une dépréciation de l’écart d’acquisition.

Le secteur amont a enregistré une perte nette de 608 millions de dollars au premier trimestre de 2020, comparativement à un bénéfice net de 58 millions de dollars à la même période en 2019, représentant des charges hors trésorerie de 229 millions de dollars associées à la réévaluation des stocks de la compagnie et de 20 millions de dollars associées à une dépréciation de l’écart d’acquisition. Les résultats ont subi l’incidence négative d’une réduction d’environ 630 millions de dollars des prix touchés pour le pétrole brut, en partie contrebalancée par la baisse des redevances d’environ 110 millions de dollars et par des effets de change favorables d’environ 50 millions de dollars.

Le prix moyen du West Texas Intermediate (WTI) s’est établi à 45,78 dollars américains le baril au premier trimestre de 2020, contre 54,90 dollars américains le baril au trimestre correspondant de 2019. Le prix moyen du Western Canada Select (WCS) s’est établi à 25,60 dollars américains le baril et à 42,44 dollars américains le baril pour les mêmes périodes. Le différentiel WTI et WCS s’est élargi au cours du premier trimestre de 2020 pour s’établir en moyenne à environ 20 dollars américains le baril pour le trimestre, comparativement à environ 12 dollars américains le baril au trimestre correspondant de 2019.

Le dollar canadien valait en moyenne 0,74 dollar américain au premier trimestre de 2020, soit une baisse de 0,01 dollar américain par rapport au premier trimestre de 2019.

Le prix moyen que l’Impériale a touché en dollars canadiens pour le bitume a diminué au cours du trimestre, principalement en raison de la baisse du prix moyen du WCS. Le prix moyen touché pour le bitume s’est établi à 18,08 dollars le baril pour le premier trimestre de 2020, comparativement à 48,85 dollars le baril au premier trimestre de 2019. Le prix moyen que la compagnie a touché en dollars canadiens pour le pétrole brut synthétique a diminué de façon générale de même que le WTI, ajusté selon les variations des taux de change et des frais de transport. Le prix touché pour le pétrole brut synthétique s’est établi en moyenne à 58,94 dollars le baril au premier trimestre de 2020, comparativement à 69,34 dollars le baril à la période correspondante de 2019.

La production brute totale de bitume à Kearl s’est établie en moyenne à 226 000 barils par jour au premier trimestre (la part de l’Impériale se chiffrant à 160 000 barils), en hausse par rapport à 180 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 127 000 barils) au premier trimestre de 2019. La hausse de la production est principalement attribuée à l’accélération des installations de concassage supplémentaires au cours du premier trimestre de 2020.

La production brute moyenne de bitume à Cold Lake s’est établie à 140 000 barils par jour au premier trimestre, comparativement à 145 000 barils par jour pour la période correspondante de 2019.

La quote-part de la compagnie dans la production brute de Syncrude s’est élevée en moyenne à 73 000 barils par jour, contre 78 000 barils par jour au premier trimestre de 2019. La production de Syncrude a été affectée par un entretien non planifié qui a été partiellement terminé au cours du trimestre et sera achevé au cours du deuxième trimestre.

Les revenus nets du secteur aval se sont élevés à 402 millions de dollars au premier trimestre de 2020, comparativement à 257 millions de dollars pour la période correspondante de 2019. L’amélioration des résultats résulte d’une hausse des marges d’environ 190 millions de dollars et d’un recul des coûts liés aux incidents de fiabilité d’environ 50 millions de dollars, partiellement contrebalancés par une diminution des volumes de ventes d’environ 50 millions de dollars et par de la charge hors trésorerie de 52 millions de dollars associés à la réévaluation des stocks de la compagnie.

Le débit moyen des raffineries était de 383 000 barils par jour, tout comme au trimestre correspondant de 2019. L’utilisation de la capacité de production a été de 91 % aux premiers trimestres de 2020 et de 2019.

Les ventes de produits pétroliers étaient de 462 000 barils par jour, par rapport à 477 000 barils par jour au premier trimestre de 2019. La baisse des ventes de produits pétroliers est principalement attribuable à la baisse de la demande en mars liée à la pandémie de COVID-19.

Le bénéfice net du secteur Produits chimiques a été de 21 millions de dollars au premier trimestre, comparativement à 34 millions de dollars au trimestre correspondant de 2019.

Les charges du siège social et autres charges ont affiché un solde de 3 millions de dollars au premier trimestre, comparativement à 56 millions de dollars pour le trimestre correspondant de 2019, principalement en raison de la baisse des charges liées à la rémunération à base d’actions.

Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation se sont élevés à 423 millions de dollars au premier trimestre, comparativement à 1 003 millions de dollars pour la période correspondante de 2019, reflétant principalement la baisse des prix touchés dans le secteur amont et les effets défavorables sur le fonds de roulement.

Les activités d’investissement ont utilisé des flux de trésorerie nets de 308 millions de dollars au premier trimestre, comparativement à 463 millions de dollars pour la période correspondante de 2019, reflétant principalement une diminution des acquisitions d’immobilisations corporelles.

Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement s’élevaient à 445 millions de dollars au cours du premier trimestre, comparativement à 517 millions de dollars au cours du premier trimestre de 2019. Les dividendes versés au premier trimestre de 2020 totalisaient 164 millions de dollars. Le dividende par action versé au premier trimestre s’est élevé à 0,22 dollar, une hausse par rapport à 0,19 dollar pour la période correspondante de 2019. Au cours du premier trimestre, la compagnie a racheté, dans le cadre de son programme de rachat, environ 9,8 millions d’actions pour 274 millions de dollars, ce qui comprend les actions rachetées à la société Exxon Mobil Corporation. Au premier trimestre de 2019, la compagnie a acheté environ 10 millions d’actions pour 361 millions de dollars.

Le solde de trésorerie s’établissait à 1 388 millions de dollars au 31 mars 2020, comparativement à 1 011 millions de dollars à la fin du premier trimestre de 2019.

Le 31 mars 2020, la compagnie a annoncé par communiqué de presse la suspension de son programme d’achat d’actions à compter du 1er avril 2020. La compagnie a acheté 28 697 514 actions ordinaires sur 38 211 086 actions ordinaires admissibles dans le cadre de l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités, qui expirera le 26 juin 2020, y compris des actions achetées à Exxon Mobil Corporation. Les plans de rachat peuvent être modifiés à tout moment sans préavis.

Le 1er janvier 2020, l’Impériale a adopté la norme du Financial Accounting Standards Board intitulée Financial Instruments – Credit Losses (Topic 326), comme modifiée. L’adoption de cette mise à jour n’a pas eu d’incidence importante sur les états financiers de la compagnie, et son effet cumulatif a été négligeable.

Des données financières et d’exploitation clés suivent.

Conjoncture économique

Au cours du premier trimestre de 2020, deux effets perturbateurs importants ont touché l’équilibre de l’offre et de la demande de produits pétroliers et pétrochimiques. En ce qui concerne la demande, la pandémie de COVID-19 s’étant propagée rapidement au Canada comme dans le reste du monde, les activités commerciales et de consommation ont fortement diminué, et la demande locale et mondiale de pétrole brut, de gaz naturel et de produits pétroliers a chuté. Cette baisse de la demande a coïncidé avec l’annonce d’une augmentation de la production dans certains des principaux pays producteurs de pétrole, ce qui a fait fléchir les prix du brut, du gaz naturel et des produits pétroliers. Dans ce contexte d’incertitude économique, les marchés financiers du monde entier ont connu une volatilité et des perturbations importantes, qui ont parfois eu une incidence négative sur l’efficacité des marchés du crédit et sur les réserves de liquidités.

En réaction à cette situation, la compagnie a annoncé des réductions importantes de ses dépenses en immobilisations et de ses charges d’exploitation prévues en 2020. Par conséquent, l’on s’attend à des dépenses en immobilisations et à des frais d’exploration totalisant entre 1,1 milliard de dollars et 1,2 milliard de dollars en 2020, alors qu’on avait précédemment annoncé de 1,6 milliard à 1,7 milliard de dollars. De plus, l’Impériale a repéré des occasions de réduire ses charges d’exploitation en 2020 de 500 millions de dollars par rapport à 2019.

À la fin de mars 2020, le solde de trésorerie de la compagnie s’élevait à 1,4 milliard de dollars. La solidité financière de l’Impériale constitue un avantage concurrentiel stratégiquement important. Bien que les fonds générés à l’interne couvrent la majorité de ses besoins financiers, l’Impériale peut prolonger son programme de papier commercial, accéder aux marchés financiers pour émettre des titres d’emprunt à long terme ou puiser dans ses lignes de crédit inutilisées pour renforcer ses liquidités.

À court terme, l’on s’attend à ce que l’impact de la COVID-19 et l’évolution de l’offre et de la demande dans la conjoncture aient des répercussions négatives sur les résultats financiers et d’exploitation de l’Impériale. Si la conjoncture du secteur à l’approche de la clôture du premier trimestre persiste pendant une longue période, la compagnie s’attend à des prix réalisés inférieurs pour ses produits, ce qui se traduira par une baisse du bénéfice et des flux de trésorerie provenant de l’exploitation par rapport aux périodes précédentes. En réaction à la conjoncture économique, la compagnie prévoit d’exploiter certains actifs à des taux réduits au deuxième trimestre de 2020. La compagnie a devancé le début de la révision planifiée à Kearl et prolongé sa durée dans le but de réduire les effectifs sur place et de mieux arrimer la production à court terme à la demande. Ainsi, la révision débutera au début de mai et se poursuivra jusqu’à la fin de juin et devrait réduire la production brute totale à Kearl à environ 150 000 barils par jour en moyenne au deuxième trimestre de 2020. Concernant Syncrude, les activités de révision de la cokéfaction, précédemment reportées au troisième trimestre, débuteront au deuxième trimestre. Par conséquent, on prévoit une diminution de la production de Syncrude, qui passera à une moyenne de 45 000 à 50 000 barils par jour (la part de l’Impériale) au deuxième trimestre de 2020. De plus, la compagnie continue d’évaluer le calendrier et la portée des autres activités de révision planifiée dans l’ensemble de la compagnie. Ces activités seront gérées de manière à assurer la santé et la sécurité du personnel sur le site. Les taux d’utilisation de la capacité de raffinage et les ventes de produits pétroliers ont été réduits à la fin du premier trimestre de 2020, en raison de la baisse importante de la demande de produits pétroliers au Canada, et l’on s’attend à ce qu’ils demeurent plus bas au deuxième trimestre de 2020 qu’aux périodes précédentes. Cependant, il y a beaucoup d’incertitude quant à la durée et la sévérité de la baisse de la demande qu’entraînent la COVID-19 et le contexte commercial actuel, et les futures tendances de l’offre et de la demande sont intrinsèquement difficiles à prévoir.

Bien que le point de vue de la compagnie sur les fondements de l’offre et de la demande à long terme n’ait pas considérablement changé, la possibilité de futures réductions dans son intervalle de prix à long terme pourrait faire peser un risque de dépréciation sur une partie de ses actifs à long terme. Cependant, comme les prix des matières premières, ainsi que la relation entre les prix et les coûts dans le secteur pétrolier, sont intrinsèquement difficiles à prévoir, il n’est pas possible d’évaluer raisonnablement la possibilité ou l’intervalle des futures pertes de valeur comptabilisées liées aux actifs à long terme de la compagnie.

Comme divulgué dans le formulaire 10-K 2019, les faibles cours du pétrole brut et du gaz naturel peuvent affecter les réserves prouvées de la compagnie, tel qu’il est mentionné en vertu des règles de la Securities and Exchange Commission des États-Unis (SEC). Si les cours observés vers la fin du premier trimestre persistent tout le reste de l’année, certaines quantités de pétrole brut et de gaz naturel pourraient, à la fin de l’exercice 2020, ne pas être considérées comme des « réserves prouvées », selon la définition de ce terme par la SEC.

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