Takeda annonce que la FDA a accordé une évaluation prioritaire à la demande supplémentaire de nouveau médicament pour ALUNBRIG® (brigatinib)….

– ALUNBRIG a le potentiel d’élargir son indication pour le cancer du poumon non à petites cellules métastatique ALK+ –

– En vertu de la loi Prescription Drug User Fee Act (PDUFA), la date cible est fixée au 23 juin 2020 –

CAMBRIDGE, Massachusetts, et OSAKA, Japon–(BUSINESS WIRE)–
Takeda annonce que la FDA a accordé une évaluation prioritaire à la demande supplémentaire de nouveau médicament pour ALUNBRIG® (brigatinib) en tant que traitement de première intention contre le cancer du poumon non à petites cellules métastatique ALK+

Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE:4502 / NYSE:TAK) annonce ce jour que l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux vient d’accorder une évaluation prioritaire à la demande supplémentaire de nouveau médicament (sNDA) de la société en vue d’élargir l’utilisation d’ALUNBRIG (brigatinib) en tant que traitement de première intention pour les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules métastatique de type ALK+ (kinase lymphome anaplasique positive) détecté par un test approuvé par la FDA. ALUNBRIG est un d’inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK)de nouvelle génération, conçu pour cibler et inhiber les altérations génétiques de l’ALK.

« Le CPNPC ALK+ est une forme rare et grave de cancer du poumon qui est difficile à traiter. Bien que des progrès aient été réalisés, des besoins non satisfaits existent encore pour environ 40 000 patients qui sont diagnostiqués chaque année dans le monde », déclare Christopher Arendt, responsable de l’unité thérapeutique Oncologie chez Takeda. « Il s’agit d’une première étape importante dans l’expansion des options thérapeutiques pour les personnes atteintes d’un CPNPC métastatique ALK+ aux États-Unis, et nous sommes impatients de continuer à travailler au côté des autorités réglementaires du monde entier pour proposer ALUNBRIG aux patients nouvellement diagnostiqués. »

La sNDA pour ALUNBRIG en tant que traitement de première intention s’appuie sur les résultats de l’essai ALTA-1L de Phase 3, qui évalue le profil d’innocuité et d’efficacité d’ALUNBRIG chez les patients atteints d’un CPNPC ALK+ localement avancé ou métastatique n’ayant pas déjà reçu de traitement comportant un inhibiteur de l’ALK, comparé à celui du crizotinib chez la même population. L’essai ALTA-1L a atteint son critère d’évaluation principal, ALUNBRIG démontrant une supériorité par rapport au crizotinib au niveau de la survie sans progression (SSP) évaluée en aveugle par un comité d’examen indépendant.

À propos de l’essai ALTA-1L

L’essai ALTA-1L (ALK in Lung Cancer Trial of BrigAtinib in 1st Line) de Phase 3 concernant ALUNBRIG chez les adultes est une étude mondiale en cours, randomisée, ouverte, comparative et multicentrique, portant sur 275 patients (ALUNBRIG, n=137, crizotinib, n=138) atteints d’un CPNPC ALK+ localement avancé ou métastatique encore jamais traités par un inhibiteur de l’ALK. Les patients ont reçu soit 180 mg d’ALUNBRIG une fois par jour avec une phase préparatoire de sept jours à 90 mg une fois par jour, soit 250 mg de crizotinib deux fois par jour.

L’âge médian était de 58 ans dans le groupe ALUNBRIG et de 60 ans dans le groupe crizotinib. Vingt-neuf pour cent des patients présentaient des métastases cérébrales au niveau de base dans le groupe ALUNBRIG, et 30 % dans le groupe crizotinib. Vingt-six pour cent des patients avaient déjà suivi une chimiothérapie pour une maladie en phase avancée ou métastatique dans le groupe ALUNBRIG, contre 27 % dans le groupe crizotinib.

La survie sans progression (SSP), évaluée en aveugle par un comité d’examen indépendant (CEI) était le critère d’évaluation principal. Les critères d’évaluation secondaires incluaient le taux de réponse objective (TRO) selon RECIST v1.1, le TRO intracrânien, la SSP intracrânienne, la survie globale (SG), l’innocuité et la tolérabilité.

Le profil d’innocuité d’ALUNBRIG durant l’essai ALTA-1L était généralement cohérent avec les actuelles informations posologiques aux États-Unis.

À propos d’ALUNBRIG® (brigatinib)

ALUNBRIG est un inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK) de nouvelle génération, puissant et sélectif, conçu pour cibler et inhiber les altérations génétiques de la kinase du lymphome anaplasique (ALK). En avril 2017, ALUNBRIG a reçu une autorisation accélérée de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (la « FDA ») pour le traitement des patients atteints d’un CPNPC métastatique ALK+ ayant vu leur maladie progresser en prenant du crizotinib ou qui sont intolérants à celui-ci. Cette indication est approuvée dans le cadre de l’autorisation accélérée sur la base du taux de réponse de la tumeur et de la durée de la réponse. Le maintien de l’autorisation pour cette indication peut être soumis à une vérification et à la description des bénéfices cliniques dans le cadre d’un essai confirmatoire.

ALUNBRIG est actuellement approuvé dans plus de 40 pays, notamment aux États-Unis, au Canada et dans l’Union européenne, pour le traitement des patients atteints d’un CPNPC métastatique ALK+ pour lesquels la maladie s’est aggravée durant le traitement par crizotinib ou qui ne peuvent tolérer la prise de crizotinib.

ALUNBRIG a reçu la désignation de traitement révolutionnaire de la FDA pour le traitement des patients atteints d’un CPNPC ALK+ dont les tumeurs sont résistantes au crizotinib, et a reçu la désignation de médicament orphelin de la FDA pour le traitement des CPNPC ALK+, ROS1+ et EGFR+.

À propos du CPNPC ALK+

Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est la forme la plus commune de cancer du poumon, représentant environ 85 % des 1,8 million de nouveaux cas de cancer du poumon diagnostiqués chaque année dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.1,2 Des études génétiques indiquent que les réarrangements chromosomiques de la kinase lymphome anaplasique (ALK) sont des moteurs clés dans un sous-groupe de patients atteints de CPNPC.3 Entre trois et cinq pour cent des patients atteints d’un CPNPC métastatique présentent un réarrangement du gène ALK .4,5,6

Takeda s’est engagée à poursuivre ses efforts de recherche et développement pour le CPNPC en vue d’améliorer la vie des quelque 40 000 patients diagnostiqués avec cette forme grave et rare de cancer du poumon chaque année dans le monde.7

Engagement de Takeda dans le domaine du cancer du poumon

Takeda s’engage à diversifier les options thérapeutiques contre le CPNPC ALK+ et le CPNPC avec mutation de l’EGFR/HER2. Nos programmes exhaustifs comprennent les essais cliniques suivants pour continuer à répondre aux besoins non satisfaits des personnes atteintes d’un cancer du poumon :

ALUNBRIG

  • Essai de Phase 1/2, visant à évaluer l’innocuité, la tolérabilité, la pharmacocinétique et l’activité antitumorale préliminaire d’ALUNBRIG. Cet essai a terminé son recrutement.
  • Essai pivot ALTA de Phase 2 évaluant l’efficacité et l’innocuité d’ALUNBRIG avec deux posologies chez les patients atteints d’un CPNPC ALK+ localement avancé ou métastatique ayant progressé durant le traitement au crizotinib. Cet essai a terminé son recrutement.
  • Essai ALTA-1L de Phase 3, mondial et randomisé, évaluant l’efficacité et l’innocuité d’ALUNBRIG en comparaison au crizotinib chez les patients atteints d’un CPNPC ALK+, localement avancé ou métastatique, n’ayant pas encore reçu de traitement avec un inhibiteur de l’ALK. Cet essai a terminé son recrutement.
  • Essai J-ALTA de Phase 2, à groupe unique et multicentrique, chez des patients japonais atteints d’un CPNPC ALK+, et ciblant les patients ayant présenté une progression de la maladie pendant la prise d’alectinib. Cet essai a terminé son recrutement.
  • Essai ALTA 2 de Phase 2, mondial et à groupe unique évaluant ALUNBRIG chez les patients atteints d’un CPNPC ALK+ avancé ayant progressé durant la prise d’alectinib ou de ceritinib. Cet essai a terminé son recrutement.
  • Essai ALTA 3 de Phase 3, mondial et randomisé, comparant l’efficacité et l’innocuité d’ALUNBRIG par rapport à l’alectinib chez les participants atteints d’un CPNPC ALK+ ayant progressé durant la prise de crizotinib. Cet essai est actuellement en phase de recrutement.

TAK-788, un inhibiteur sélectif des mutations de l’EGFR/HER2, actuellement en cours d’exploration pour les mutations d’insertion dans l’exon 20 de l’EGFR :

  • Étude de Phase 1/2 évaluant l’innocuité, la pharmacocinétique et l’activité antitumorale de TAK-788, un inhibiteur de l’EGFR/HER2, par voie orale chez les patients atteints d’un CPNPC. Cet essai a terminé son recrutement.
  • Cohorte de prolongation pivot EXCLAIM de Phase 2 de l’essai de Phase 1/2, visant à évaluer l’efficacité et l’innocuité de TAK-788 à une dose quotidienne unique de 160 mg chez les patients précédemment traités qui présentent des mutations d’insertion dans l’exon 20 de l’EGFR. Cet essai a terminé son recrutement.
  • Étude EXCLAIM 2 de Phase 3, mondiale et randomisée, évaluant l’efficacité de TAK-788 en tant que traitement de première intention en comparaison à une chimiothérapie en doublet à base de platine chez des patients naïfs de traitement atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique dont les tumeurs comportent des mutations d’insertion dans l’exon 20 de l’EGFR. Cet essai est actuellement en phase de recrutement.
  • Étude de Phase 1, ouverte, multicentrique et à dose croissante évaluant l’innocuité, la tolérabilité et la pharmacocinétique de TAK-788 chez des patients japonais atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique. Cet essai a terminé son recrutement.
  • Étude J-EXCLAIM de Phase 2 , ouverte et multicentrique, évaluant l’efficacité de TAK-788 en tant que traitement de première intention chez des patients japonais atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique dont les tumeurs comportent des mutations d’insertion dans l’exon 20 de l’EGFR. Cet essai est actuellement en phase de recrutement.
  • Étude de Phase 1, ouverte, à deux périodes et séquence fixe, visant à caractériser l’interaction médicament-médicament entre TAK-788 et soit un puissant inhibiteur de cytochrome P-450 (CYP)3A, l’itraconazole (partie 1), soit un puissant inducteur du CYP3A, la rifampine (partie 2), chez des sujets adultes en bonne santé. Cet essai est actuellement en phase de recrutement.

Pour des renseignements supplémentaires relatifs aux essais cliniques sur ALUNBRIG et TAK-788, veuillez visiter www.clinicaltrials.gov.

INFORMATIONS IMPORTANTES RELATIVES À L’INNOCUITÉ D’ALUNBRIG

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Maladie pulmonaire interstitielle (MPI)/Pneumopathie : Des réactions indésirables graves, mettant en jeu le pronostic vital ou mortelles, de nature pulmonaire et évoquant une maladie pulmonaire interstitielle (MPI)/pneumopathie, sont survenues avec ALUNBRIG. Dans l’essai ALTA (ALTA), une MPI/pneumopathie est survenue chez 3,7 % des patients dans le groupe à 90 mg (dose quotidienne unique de 90 mg) et chez 9,1 % des patients dans le groupe 90→180 mg (dose quotidienne unique de 180 mg après une période préparatoire de sept jours à 90 mg en dose quotidienne unique). Des réactions indésirables évoquant une possible MPI/pneumopathie sont survenues précocement (dans un délai de 9 jours après avoir commencé la prise d’ALUNBRIG ; délai d’apparition médian de 2 jours) chez 6,4 % des patients, des réactions de grade 3 ou 4 survenant chez 2,7 % d’entre eux. Surveiller l’apparition ou l’aggravation de symptômes respiratoires (par ex. dyspnée, toux, etc.), en particulier durant la première semaine de prise d’ALUNBRIG. Ne pas administrer ALUNBRIG à un patient présentant des symptômes respiratoires nouveaux ou s’aggravant, et évaluer rapidement pour détecter une MPI/pneumopathie ou d’autres causes de symptômes respiratoires (per ex. embolie pulmonaire, progression tumorale ou pneumonie infectieuse). Pour une MPI/pneumopathie de grade 1 ou 2, vous pouvez soit reprendre l’administration d’ALUNBRIG en réduisant la dose après récupération jusqu’au niveau de base, soit arrêter définitivement l’administration du médicament. Arrêter définitivement l’administration d’ALUNBRIG en cas de MPI/pneumopathie de grade 3 ou 4, ou de réapparition d’une MPI/pneumopathie de grade 1 ou 2.

Hypertension : Durant l’essai ALTA, une hypertension a été signalée chez 11 % des patients du groupe à 90 mg ayant reçu ALUNBRIG et chez 21 % des patients du groupe 90→180 mg. Une hypertension de grade 3 s’est produite chez 5,9 % de l’ensemble des patients. Contrôler la tension artérielle avant un traitement par ALUNBRIG. Surveiller la tension artérielle après 2 semaines, puis au moins une fois par mois durant un traitement par ALUNBRIG. Arrêter l’administration d’ALUNBRIG en cas d’hypertension de grade 3 malgré un traitement antihypertenseur optimal. Après résolution ou retour à une gravité de grade 1, reprendre l’administration d’ALUNBRIG en réduisant la dose. Envisager un arrêt définitif du traitement par ALUNBRIG en cas d’hypertension de grade 4 ou de réapparition d’une hypertension de grade 3. Soyez prudent en cas d’administration d’ALUNBRIG en combinaison avec des agents antihypertenseurs causant une bradycardie.

Bradycardie : Une bradycardie peut subvenir avec ALUNBRIG. Durant l’essai ALTA, des rythmes cardiaques inférieurs à 50 battements par minute se sont produits chez 5,7 % des patients du groupe à 90 mg et chez 7,6 % des patients du groupe 90→180 mg. Une bradycardie de grade 2 s’est produite chez 1 (0,9 %) patient du groupe à 90 mg. Surveiller la fréquence cardiaque et la tension artérielle durant un traitement par ALUNBRIG. Surveiller plus fréquemment les patients si l’utilisation concomitante d’un médicament connu pour causer de la bradycardie ne peut être évitée. En cas de bradycardie symptomatique, arrêter l’administration d’ALUNBRIG et évaluer les médications concomitantes qui sont connues pour causer de la bradycardie. Si un médicament concomitant connu pour causer de la bradycardie est identifié et son administration interrompue ou ajustée, reprendre l’administration d’ALUNBRIG au même dosage après disparition de la bradycardie symptomatique ; sinon, réduire la dose d’ALUNBRIG après disparition de la bradycardie symptomatique. Arrêter l’administration d’ALUNBRIG en cas de bradycardie potentiellement mortelle si aucun médicament contribuant concomitant n’est identifié.

Troubles visuels : Durant l’essai ALTA, des réactions indésirables conduisant à des troubles visuels, notamment une vision floue, une diplopie et une acuité visuelle réduite, ont été signalées chez 7,3 % des patients traités avec ALUNBRIG dans le groupe à 90 mg et chez 10 % des patients dans le groupe 90→180 mg. Un œdème maculaire de grade 3 et une cataracte se sont produits chez un patient chacun du groupe 90→180 mg. Conseiller aux patients de signaler tout symptôme visuel. Arrêter l’administration d’ALUNBRIG et demander une évaluation ophtalmologique pour les patients présentant des symptômes visuels nouveaux ou s’aggravant, de grade 2 ou d’une gravité supérieure. Après retour des troubles visuels de grade 2 ou 3 au grade 1 ou au niveau de référence, reprendre l’administration d’ALUNBRIG en réduisant la dose. Arrêter définitivement le traitement par ALUNBRIG en cas de troubles visuels de grade 4.

Élévation de la créatine phosphokinase (CPK) : Durant l’essai ALTA, une élévation de la créatine phosphokinase (CPK) s’est produite chez 27 % des patients recevant ALUNBRIG dans le groupe à 90 mg et chez 48 % des patients dans le groupe 90→180 mg. L’incidence de l’élévation de la CPK de grade 3 ou 4 était de 2,8 % dans le groupe à 90 mg et de 12 % dans le groupe 90→180 mg. Une réduction de dose en raison d’une élévation de la CPK a été effectuée chez 1,8 % des patients dans le groupe à 90 mg et chez 4,5 % de ceux du groupe 90→180 mg. Conseiller aux patients de signaler toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquée. Surveiller les niveaux de CPK durant un traitement par ALUNBRIG. Arrêter l’administration d’ALUNBRIG en cas d’élévation de la CPK de grade 3 ou 4. Après résolution ou retour au grade 1 ou au niveau de référence, reprendre l’administration d’ALUNBRIG à la même dose ou à une dose réduite.

Élévation des enzymes pancréatiques : Durant l’essai ALTA, une élévation de l’amylase s’est produite chez 27 % des patients du groupe à 90 mg et chez 39 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation de la lipase s’est produite chez 21 % des patients du groupe à 90 mg et chez 45 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation de l’amylase de grade 3 ou 4 s’est produite chez 3,7 % des patients du groupe à 90 mg et chez 2,7 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation de la lipase de grade 3 ou 4 s’est produite chez 4,6 % des patients du groupe à 90 mg et chez 5,5 % des patients du groupe 90→180 mg. Surveiller la lipase et l’amylase durant un traitement par ALUNBRIG. Arrêter l’administration d’ALUNBRIG en cas d’élévation des enzymes pancréatiques de grade 3 ou 4. Après résolution ou retour au grade 1 ou au niveau de référence, reprendre l’administration d’ALUNBRIG à la même dose ou à une dose réduite.

Hyperglycémie : Durant l’essai ALTA, 43 % des patients ayant reçu ALUNBRIG ont souffert d’une hyperglycémie nouvelle ou s’aggravant. Une hyperglycémie de grade 3, basée sur une évaluation en laboratoire des niveaux de glycémie à jeun, s’est produite chez 3,7 % des patients. Deux patients sur 20 (10 %) atteints de diabète ou d’intolérance au glucose au départ ont eu besoin de commencer une insulinothérapie durant l’administration d’ALUNBRIG. Évaluer la glycémie à jeun avant de commencer l’administration d’ALUNBRIG et la surveiller périodiquement par la suite. Débuter ou optimiser l’administration de médicaments anti-hyperglycémiques, en fonction des besoins. Si un contrôle approprié de l’hyperglycémie ne peut être obtenu avec une gestion médicale optimale, arrêter l’administration d’ALUNBRIG jusqu’à obtention d’un contrôle approprié de l’hyperglycémie, et envisager une réduction du dosage d’ALUNBRIG ou l’arrêt définitif du médicament.

Toxicité embryo-fœtale : Sur la base de son mécanisme d’action et des résultats obtenus sur les animaux, ALUNBRIG peut nuire au fœtus en cas d’administration à la femme enceinte. Il n’existe pas de données cliniques sur l’utilisation d’ALUNBRIG chez la femme enceinte. Informer les femmes enceintes du risque potentiel pour le fœtus. Conseiller aux femmes en âge de procréer d’utiliser un moyen de contraception non hormonal efficace durant un traitement par ALUNBRIG, et pendant au moins 4 mois après l’administration de la dernière dose. Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminines en âge de procréer d’utiliser un moyen de contraception efficace durant le traitement, et pendant au moins 3 mois après l’administration de la dernière dose d’ALUNBRIG.

EFFETS INDÉSIRABLES

Des réactions indésirables graves se sont produites chez 38 % des patients dans le groupe à 90 mg et chez 40 % des patients dans le groupe 90→180 mg. Les réactions indésirables graves les plus courantes ont été la pneumonie (5,5 % au total, 3,7 % dans le groupe à 90 mg et 7,3 % dans le groupe 90→180 mg) et la MPI/pneumopathie (4,6 % au total, 1,8 % dans le groupe à 90 mg et 7,3 % dans le groupe 90→180 mg). Des réactions indésirables mortelles se sont produites chez 3,7 % des patients et ont pris les formes suivantes : une pneumonie (2 patients), un décès soudain, une dyspnée, une insuffisance respiratoire, une embolie pulmonaire, une méningite bactérienne et une infection urinaire (1 patient pour chaque affection).

Les réactions indésirables les plus communes (≥25 %) dans le groupe à 90 mg ont été les nausées (33 %), la fatigue (29 %), les céphalées (28 %) et la dyspnée (27 %) et, dans le groupe 90→180 mg, les nausées (40 %), la diarrhée (38 %), la fatigue (36 %), la toux (34 %) et les céphalées (27 %).

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Inhibiteurs du CYP3A : Éviter l’administration concomitante d’ALUNBRIG et d’inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A. Éviter les pamplemousses et le jus de pamplemousse car ils pourraient également augmenter les concentrations plasmatiques de brigatinib. Si l’administration concomitante d’un inhibiteur puissant ou modéré du CYP3A ne peut être évitée, réduire la dose d’ALUNBRIG.

Inducteurs du CYP3A : Éviter l’administration concomitante d’ALUNBRIG et d’inducteurs puissants ou modérés du CYP3A. Si l’administration concomitante d’inducteurs modérés du CYP3A ne peut être évitée, augmenter la dose d’ALUNBRIG.

Substrats du CYP3A : L’administration concomitante d’ALUNBRIG et de substrats sensibles du CYP3A, y compris des contraceptifs hormonaux, peut provoquer une réduction des concentrations et une perte d’efficacité des substrats sensibles du CYP3A.

UTILISATION DANS DES POPULATIONS PARTICULIÈRES

Grossesse : ALUNBRIG peut nuire au fœtus. Informer les femmes en âge de procréer du risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement : Il n’existe aucune donnée sur la sécrétion de brigatinib dans le lait maternel ni sur ses effets sur le nourrisson allaité ou la production de lait. En raison du risque d’effets indésirables chez les nourrissons allaités, il faut conseiller aux femmes allaitantes de ne pas allaiter pendant un traitement par ALUNBRIG.

Femmes et hommes en âge de procréer :

Test de grossesse : Confirmer une éventuelle grossesse chez les femmes en âge de procréer avant de débuter un traitement par ALUNBRIG.

Contraception : Conseiller aux femmes en âge de procréer d’utiliser un moyen de contraception non hormonal efficace durant un traitement par ALUNBRIG, et pendant au moins 4 mois après l’administration de la dernière dose. Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminines en âge de procréer d’utiliser un moyen de contraception efficace durant un traitement par ALUNBRIG, et pendant au moins 3 mois après l’administration de la dernière dose.

Stérilité : ALUNBRIG peut provoquer une réduction de la fertilité chez les hommes.

Utilisation pédiatrique : L’innocuité et l’efficacité d’ALUNBRIG chez les patients pédiatriques n’ont pas été établies.

Utilisation gériatrique : Les études cliniques sur ALUNBRIG ne comprenaient pas un nombre suffisant de patients âgés de 65 ans ou plus pour déterminer s’ils répondent différemment des patients plus jeunes.

Insuffisance hépatique ou rénale : Aucun ajustement de la dose n’est recommandé pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée ou une insuffisance rénale légère ou modérée. Réduire la dose d’ALUNBRIG pour les patients présentant une insuffisance hépatique sévère ou une insuffisance rénale sévère.

Veuillez consulter les informations de prescription complètes pour les États-Unis concernant ALUNBRIG sur le site www.ALUNBRIG.com

À propos de Takeda Pharmaceutical Company Limited

Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE:4502 / NYSE:TAK) est un leader biopharmaceutique mondial, axé sur la R&D et orienté valeurs, basé au Japon, et dont la mission est d’offrir une meilleure santé et un meilleur avenir aux patients, en convertissant la science en médicaments hautement innovants. Takeda concentre ses efforts de R&D sur quatre domaines thérapeutiques : l’oncologie, la gastroentérologie (GI), les maladies rares et les neurosciences. Nous réalisons par ailleurs des investissements de R&D ciblés dans les thérapies dérivées du plasma et les vaccins. Nous nous concentrons sur le développement de médicaments très innovants qui contribuent à faire une différence dans la vie des personnes. Pour y parvenir, nous repoussons les frontières des nouvelles options de traitement et exploitons nos capacités et notre moteur de R&D collaboratifs et optimisés pour créer un pipeline robuste, aux modalités diverses.

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