VANCOUVER, British Columbia–(BUSINESS WIRE)–Le syndicat représentant les agents de bord d’Air Canada et d’Air Canada Rouge demande au gouvernement fédéral d’administrer des tests de dépistage rapides dans les aéroports. Cette mesure permettrait de rendre les vols plus sécuritaires et de sauver des emplois dans le secteur du transport aérien.
Selon la Composante Air Canada du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente 10 000 agents de bord, la COVID-19 a décimé le secteur. Sans action fédérale, des milliers d’emplois disparaîtront définitivement. Le syndicat affirme qu’un plan de sauvetage à lui seul n’aidera pas le secteur, puisqu’il ne rendra pas les vols plus sécuritaires. Par contre, si on testait les passagers avant l’embarquement à l’étranger, on pourrait garantir un environnement de vol plus sécuritaire, autant pour le public que pour les travailleurs des compagnies aériennes.
« L’économie canadienne repose sur un secteur du transport aérien solide. Ce secteur est crucial au maintien des liens entre nos communautés et nos familles. Les gens doivent voyager pour le travail, les familles veulent se réunir, mais tout le monde veut aussi savoir qu’on peut voler en toute sécurité. L’approbation des tests de dépistage en 15 minutes à l’aéroport aiderait à résoudre ces problèmes et à stimuler les déplacements », a souligné le président de la Composante Air Canada du SCFP, Wesley Lesosky.
Certaines compagnies aériennes ont profité de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et du complément d’assurance-emploi pour garder leurs employés, actifs ou non, sur la liste de paye. Ils ont ainsi reçu leur plein salaire pendant la pandémie. Mais d’autres compagnies, comme Air Canada et Air Canada Rouge, ne l’ont pas fait. Selon Wesley Lesosky, des dizaines de milliers d’emplois disparaîtront sans intervention du gouvernement. Il a ajouté que le gouvernement dispose d’options pour soutenir les travailleurs et leurs familles, même s’il hésite à offrir un soutien direct au secteur.
« Nous ne savons pas combien de temps nous vivrons avec le coronavirus. Mais ce que nous savons, c’est que sans tests rapides, notre secteur, comme bien d’autres, risque de ne jamais s’en remettre », a affirmé Wesley Lesosky.
Depuis le début de la pandémie, le SCFP maintient que tout soutien gouvernemental au secteur du transport aérien devrait comporter des garanties importantes afin de soutenir les travailleurs, plutôt que de protéger uniquement les résultats financiers des entreprises. Le SCFP soutient aussi que toute aide gouvernementale devrait s’accompagner d’une participation dans les entreprises.
Le SCFP représente 15 000 agents de bord au Canada œuvrant pour neuf compagnies aériennes.
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