Un bilan toujours solide et une performance empreinte de résilience malgré les difficultés posées par la COVID-19
VANCOUVER, Colombie-Britannique–(BUSINESS WIRE)–Banque HSBC Canada:
Commentaire de Linda Seymour, présidente et chef de la direction de la Banque HSBC Canada, au sujet des résultats :
« En 2020, tout comme ailleurs dans le monde, la vie des Canadiens et l’économie du pays ont subi les aléas de la COVID-19. Une baisse historique du PIB au cours du premier semestre a été quelque peu compensée par la croissance de celui-ci au cours du second, et bon nombre de nos clients ont fait face à des vents contraires d’une force inouïe. Nous sommes très fiers du fait que, tout au long de 2020, nous avons été là pour nos clients alors qu’ils vivaient ces circonstances exceptionnelles, nous avons pris soin de nos employés et nous n’avons cessé de travailler à bâtir un avenir plus durable même si ces facteurs ont eu des répercussions sur les résultats de la Banque HSBC Canada. L’augmentation des pertes de crédit attendues et la diminution du résultat d’exploitation, se sont traduites par un bénéfice avant impôt de 404 M$, soit un recul de 50 % par rapport à 2019. Le tout, malgré un contrôle rigoureux des coûts, une amélioration des perspectives économiques au second semestre, ce qui a entraîné une baisse des pertes de crédit attendues, et une augmentation constante des produits autres que d’intérêts. La performance au quatrième trimestre s’est améliorée, le bénéfice avant impôt ayant augmenté dans deux de nos trois secteurs d’activité mondiaux comparativement au troisième trimestre. »
Faits saillants
Comparaison de la performance financière de 2020 avec celle de 2019
- Le total du résultat d’exploitation a été de 2,0 G$ pour l’exercice, ce qui signale une baisse de 161 M$, ou 7,4 %. L’incidence des réductions de taux par les banques centrales et le maintien de niveaux élevés de liquidités qui génèrent de moins bons rendements ont affaibli les produits d’intérêts nets de tous nos secteurs d’activité mondiaux. Les produits de négociation ont eux aussi fléchi à cause des variations défavorables de certains écarts de crédit qu’a causées la volatilité des marchés, écarts qui ne sont pas encore revenus à leurs niveaux d’avant la COVID‑19. Ces diminutions ont été compensées en partie par la progression des produits de commissions nets générés par les cartes et par l’intensification des activités de courtage en ligne du secteur de Gestion de patrimoine et services bancaires aux particuliers1 et par la hausse des commissions tirées des facilités de crédit par suite de l’accroissement des volumes des acceptations bancaires du secteur des Services aux entreprises.
- La variation des pertes de crédit attendues pour l’exercice a consisté en une charge de 327 M$, contre 78 M$ l’exercice précédent. La charge de 2020 a découlé essentiellement de la forte détérioration des données économiques prospectives imputables à la COVID-19 en ce qui a trait aux prêts non productifs ainsi que des pertes de valeur liées à des prêts non productifs dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture et divers autres secteurs.
- Le total des charges d’exploitation a augmenté de 2 M$, ou 0,2 %, pour l’exercice. Nous avons continué d’effectuer des investissements stratégiques afin de faire croître nos secteurs d’activité, ce qui a été fait en accord avec une gestion prudente des coûts en réaction au contexte économique qui prévalait alors.
- Par conséquent, le bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat de l’exercice s’est dégagé à 404 M$, s’étant comprimé de 412 M$, ou 50 %.
Comparaison de la performance financière du quatrième trimestre de 2020 avec celle du quatrième trimestre de 2019
- Le total du résultat d’exploitation a été de 504 M$ pour le trimestre, ce qui signale une baisse de 57 M$, ou 10 %. Les répercussions des réductions de taux par les banques centrales et le maintien de niveaux élevés de liquidités qui génèrent de moins bons rendements ont influé négativement sur les produits d’intérêts nets de tous nos secteurs d’activité mondiaux. Les produits de négociation du secteur des Services bancaires internationaux et marchés ont également fléchi à cause de la baisse des taux d’intérêt.
- La variation des pertes de crédit attendues pour le trimestre a consisté en une reprise de 1 M$, comparativement à une charge de 33 M$ un an plus tôt. La reprise a découlé principalement d’une légère amélioration des variables macroéconomiques prospectives à l’égard des prêts productifs, ce qui a été annulé en partie par les pertes de valeur liées aux prêts non productifs du secteur de l’énergie et de divers autres secteurs.
- Le total des charges d’exploitation s’est alourdi de 30 M$, ou 9,5 %, pour le trimestre, ce qui a résulté principalement des sommes investies dans les activités de rationalisation de nos fonctions de soutien.
- En conséquence, le bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat s’est dégagé à 160 M$, ayant fléchi de 53 M$, ou 25 %, pour le trimestre.
Principales mesures financières au 31 décembre 2020 et pour l’exercice clos à cette date:
- Total de l’actif : 117,3 G$ (106,6 G$ en 2019)
- Ratio des capitaux propres ordinaires de catégorie 1 : 13,7 % (11,3 % en 2019)
- Ratio du capital de catégorie 1 : 16,4 % (13,9 % en 2019)
- Ratio du capital total : 19,0 % (16,4 % en 2019)
- Rendement des capitaux propres moyens attribuables à l’actionnaire ordinaire2 : 4,7 % (11,3 % en 2019)
Les abréviations « M$ » et « G$ » signifient millions et milliards de dollars canadiens, respectivement.
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Au deuxième trimestre de 2020, le Groupe HSBC Holdings (le « Groupe HSBC ») a regroupé les Services bancaires de détail et gestion de patrimoine et les Services de banque privée de sorte à former Gestion de patrimoine et services bancaires aux particuliers. En conséquence, le nom de notre secteur d’activité mondial des services bancaires de détail et gestion de patrimoine (« SBDGP ») a été changé pour celui de Gestion de patrimoine et services bancaires aux particuliers (« GPSBP »). La Banque HSBC Canada n’avait pas de secteur d’activité distinct offrant des services de banque privée et c’est pourquoi le changement de structure n’a donné lieu à aucune modification de l’actif, du passif, des produits ou des charges qui, auparavant, étaient attribuables au secteur des SBDGP. |
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Pour évaluer sa performance, la banque utilise, entre autres, des mesures financières dérivées des résultats qu’elle publie. Or, ces mesures ne sont ni présentées dans les états financiers consolidés ni définies aux termes des IFRS. Elles sont considérées comme non conformes aux IFRS; il est donc improbable qu’elles soient comparables à des mesures semblables présentées par d’autres entreprises. Pour plus d’informations au sujet des mesures non conformes aux IFRS, il y a lieu de se reporter à la rubrique « Utilisation de mesures financières non conformes aux IFRS » du présent document. |
Analyse des résultats financiers consolidés du trimestre et de l’exercice clos le 31 décembre 20201
Les produits d’intérêts nets se sont chiffrés à 275 M$ pour le trimestre, ayant reculé de 38 M$, ou 12 %, en regard d’il y a un an. Pour l’exercice, les produits d’intérêts nets ont été de 1 086 M$, en baisse de 182 M$ ou 14 %. Les diminutions survenues dans le trimestre et dans l’exercice reflètent l’incidence de la compression des marges en raison des réductions de taux par les banques centrales et le maintien de niveaux élevés de liquidités qui génèrent de moins bons rendements.
Les produits de commissions nets du trimestre se sont chiffrés à 185 M$, ce qui représente une hausse de 6 M$, ou 3,4 %, sur un an. Cette amélioration a découlé de la progression des produits de commissions nets tirés des cartes et de l’intensification des activités de courtage en ligne du secteur de Gestion de patrimoine et services bancaires aux particuliers. En ce qui concerne les produits de commissions nets du secteur des Services aux entreprises, ils ont augmenté en raison des services de paiement et de l’accroissement des activités des clients et des commissions tirées des facilités de crédit par suite de l’augmentation des volumes des acceptations bancaires. Ces facteurs ont été annulés en partie par le recul des commissions de prise ferme du secteur des Services bancaires internationaux et marchés.
Les produits de commissions nets de l’exercice ont totalisé 713 M$, ayant augmenté de 36 M$, ou 5,3 %. Cette augmentation est imputable à la montée des produits de commissions nets tirés des cartes et de l’intensification des activités de courtage en ligne du secteur de Gestion de patrimoine et services bancaires aux particuliers. Quant au secteur des Services aux entreprises, les commissions tirées des facilités de crédit se sont améliorées en raison de l’essor des volumes des acceptations bancaires et les produits de commissions provenant des services de paiement ont augmenté, ce qui a été atténué par le recul des commissions générées par les cartes de crédit. L’amélioration des commissions de prise ferme du secteur des Services bancaires internationaux et marchés a également contribué à l’augmentation précitée.
Les produits nets tirés des instruments financiers détenus à des fins de transaction du trimestre se sont chiffrés à 30 M$, s’étant affaiblis de 18 M$, ou 38 % en regard de ce qu’ils étaient au même trimestre de 2019, ce qui a découlé de la baisse des taux d’intérêt et de l’incidence que des changements dans la composition des produits ont eue sur les produits d’intérêts nets sur les activités de négociation.
Les produits nets tirés des instruments financiers détenus à des fins de transaction ont été de 132 M$, ayant fléchi de 33 M$, ou 20 %, pour l’exercice à cause principalement du recul des taux d’intérêt et de l’incidence que des changements dans la composition des produits ont eue sur les produits d’intérêts nets sur les activités de négociation. L’accroissement de certains écarts de crédit qu’a causé la volatilité des marchés, écarts qui ne sont pas encore revenus à leurs niveaux d’avant la COVID-19, s’est également traduit par des variations défavorables des ajustements de crédit et des ajustements de la juste valeur liés au financement. Ces facteurs ont été neutralisés en partie par la vigueur des activités de négociation et de vente de l’unité Marchés dans la première moitié de 2020, ce qui a résulté de l’intensification des activités de négociation de la sous-division chargée des taux ainsi que de celles de gestion du bilan.
Les autres éléments de produits du trimestre se sont établis à 14 M$, ayant fléchi de 7 M$, ou 33 %, sur un an, ce qui est imputable au recul des profits réalisés à la cession de placements financiers par suite du rééquilibrage du portefeuille d’actifs liquides de la banque. Pour l’exercice, les autres éléments de produits ont atteint 93 M$, s’étant améliorés de 18 M$, ou 24 %, grâce à la hausse des profits réalisés à la cession de placements financiers par suite du rééquilibrage du portefeuille d’actifs liquides de la banque ainsi qu’aux profits réalisés à l’extinction de la dette associée aux débentures subordonnées qui ont été rachetées.
La variation des pertes de crédit attendues pour le trimestre a consisté en une reprise de 1 M$, comparativement à une charge de 33 M$ pour la période correspondante de l’exercice précédent. La reprise constatée pour le trimestre à l’étude a découlé essentiellement de l’amélioration des variables macroéconomiques prospectives à l’égard des prêts productifs, ce qui a été contrebalancé en partie par les pertes de valeur liées aux prêts non productifs du secteur de l’énergie et de divers autres secteurs. La charge constatée au quatrième trimestre de 2019 était associée aux pertes de valeur liées à des prêts non productifs du secteur du commerce de gros et de détail et à l’incidence, sur les prêts productifs, de l’évolution des variables macroéconomiques prévue à ce moment.
La variation des pertes de crédit attendues pour l’exercice a consisté en une charge de 327 M$, comparativement à une charge de 78 M$ en 2019. La hausse a découlé essentiellement de la forte détérioration des données économiques prospectives imputables à la COVID-19 en ce qui a trait aux prêts productifs ainsi que des pertes de valeur liées à des prêts non productifs du secteur de l’énergie au premier semestre de 2020. Dans la seconde moitié de l’exercice, de légères améliorations des variables macroéconomiques prospectives en raison de la mise au point de vaccins ont, malgré l’assombrissement causé par une deuxième vague d’infections, donné lieu à de légères reprises. Ces reprises ont été annulées en partie par les pertes de valeurs liées aux prêts non productifs dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture et divers autres secteurs.
Le total des charges d’exploitation a atteint 345 M$ pour le trimestre, ce qui signale une hausse de 30 M$, ou 9,5 %, en regard d’un an plus tôt, ce qui a résulté principalement des sommes investies dans les activités de rationalisation de nos fonctions de soutien et du moment où certains coûts liés à la rémunération et aux avantages du personnel ont été engagés. Pour l’exercice, le total des charges d’exploitation s’est chiffré à 1 293 M$, ayant augmenté de 2 M$, ou 0,2 %. La légère hausse enregistrée pour l’exercice a découlé surtout des investissements stratégiques que nous avons effectués afin de faire croître nos secteurs d’activité, de simplifier nos processus et d’offrir les services numériques que nos clients demandent. Ce facteur a été atténué par la baisse des frais liés au personnel et des coûts discrétionnaires en raison de la conjoncture économique qui prévalait dans l’exercice.
En ce qui concerne la charge d’impôt sur le résultat, le taux d’imposition effectif pour le trimestre a été de 21,9 %, comparativement à 25,9 % pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le taux d’imposition effectif pour l’exercice a été de 23,7 %, contre 27,0 % pour 2019. Les variations enregistrées pour le trimestre et l’exercice à l’étude ont découlé de la diminution de la charge d’impôt.
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Comparaison du trimestre et de l’exercice clos le 31 décembre 2020 et des périodes correspondantes de 2019 (sauf indication contraire). |
Évolution de la situation financière
Actif
Le total de l’actif s’élevait à 117,3 G$ au 31 décembre 2020, en hausse de 10,8 G$, ou 10 %, par rapport à ce qu’il était au 31 décembre 2019. Réagissant aux répercussions de la COVID-19, la banque a renforcé sa position en matière de liquidité afin d’aider ses clients. L’investissement de ces fonds a haussé à 15,7 G$ notre trésorerie et les soldes détenus dans les banques centrales. Les dérivés se sont accrus de 2,2 G$ grâce aux variations de l’évaluation à la valeur de marché imputables aux taux de change et aux taux d’intérêt, ce qui rend compte de la volatilité des marchés qui a essentiellement résulté de l’incidence de la COVID-19. Cet accroissement a été neutralisé en partie par une baisse de 3,8 G$ des placements financiers par suite des activités de gestion du bilan ainsi que de gestion des placements et de la trésorerie. De plus, les actifs détenus à des fins de transaction ont reculé de 2,6 G$ par suite de la compression du volume des activités de négociation.
Passif
Le total du passif s’établissait à 110,5 G$ au 31 décembre 2020, pour une hausse de 10 G$, ou 10 %, par rapport à celui au 31 décembre 2019. Les comptes des clients se sont accrus de 9,1 G$ grâce à l’essor des dépôts de tous les secteurs d’activité mondiaux. L’augmentation du financement à terme et de gros est l’un des facteurs à l’origine de la hausse de 2,8 G$ des titres de créance émis. Les dérivés ont augmenté de 2,2 G$, ce qui correspond à la variation enregistrée dans les actifs dérivés. Ces facteurs ont été atténués par le recul de 3,9 G$ des mises en pension à des fins autres que de transaction en raison des activités de gestion du bilan.
Capitaux propres
Le total des capitaux propres s’établissait à 6,9 G$ au 31 décembre 2020, ce qui signale une progression de 0,8 G$, ou 13 %, par rapport à celui au 31 décembre 2019. Cette progression représente le bénéfice après impôt de 0,3 G$ qui a été généré au cours de l’exercice, les profits de 0,2 G$ qui ont été constatés au titre des actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global et des couvertures des flux de trésorerie ainsi que le montant de 0,5 G$ tiré de l’émission d’actions ordinaires. La hausse des capitaux propres a été contrebalancée par les dividendes sur les actions ordinaires de 0,2 G$ qui ont été déclarés durant l’exercice.
Dividendes
Dividendes déclarés en 2020
Au cours de l’exercice, la banque a déclaré et versé des dividendes d’un montant de 48 M$ sur ses actions privilégiées de catégorie 1, toutes séries confondues et, au premier trimestre, elle a déclaré et versé des dividendes d’un montant de 160 M$ sur ses actions ordinaires. Aucun dividende n’a été déclaré ni versé sur ses actions ordinaires dans le reste de l’exercice.
Dividendes déclarés en 2021
Le 19 février 2021, la banque a déclaré, pour le premier trimestre de 2021, des dividendes trimestriels réguliers sur toutes ses séries d’actions privilégiées de catégorie 1, dividendes qui seront versés, conformément à leurs modalités et de la façon habituelle, le 31 mars 2021 ou le premier jour ouvrable suivant, à l’actionnaire inscrit le 15 mars 2021.
Le 19 février 2021, la banque a également déclaré, pour l’exercice clos le 31 décembre 2020, un dividende final de 195 M$ sur ses actions ordinaires, dividende qui sera versé au plus tard le 30 mars 2021, à l’actionnaire inscrit le 19 février 2021.
Puisque les dividendes trimestriels sur les actions privilégiées pour le premier trimestre de 2021 et le dividende final sur les actions ordinaires pour 2020 ont été déclarés après le 31 décembre 2020, leur montant n’a pas été inscrit au passif du bilan de la banque.
Résultats des secteurs d’activité pour le trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 20191, 2
Services aux entreprises (« SE »)
Le total du résultat d’exploitation s’est dégagé à 231 M$ pour le trimestre, s’étant replié de 27 M$, ou 10 %, sur un an et, pour l’exercice, il a été de 949 M$, ce qui représente un recul de 74 M$, ou 7,2 %. Les répercussions des réductions de taux par les banques centrales et le maintien de niveaux élevés de liquidités qui génèrent de moins bons rendements ont réduit les produits d’intérêts nets. Les dépôts ont enregistré une forte hausse, leurs soldes s’étant accrus de 3,5 G$ à la clôture de l’exercice. Les soldes des prêts ont reculé de 1,9 G$ pour l’exercice puisque la pandémie a affaibli la demande de crédit émanant de la clientèle.
Malgré la volatilité des marchés, nous avons continué d’investir dans nos activités tout en soutenant nos clients touchés par la pandémie, par voie de reports de paiement et d’un accès aux programmes gouvernementaux. Nos investissements visent à rehausser l’expérience client, à réduire le risque et à améliorer l’efficience tout en menant à l’élaboration de solutions de pointe. Ces investissements appuient les efforts que nous déployons pour faire passer notre clientèle en premier et ont fait en sorte que le Service mondial de gestion des liquidités et de la trésorerie (« SMGLT ») a été voté le meilleur gestionnaire de trésorerie à l’échelle nationale et celui offrant le meilleur service au Canada dans le cadre du sondage que le magazine Euromoney a effectué concernant la gestion de la trésorerie. En outre, nous avons été désignés meilleure banque pour le financement du commerce et avons obtenu le premier rang pour ce qui est de la qualité du service au Canada par suite du sondage sur le financement du commerce international mené par ce même magazine.
Pour le trimestre, le bénéfice avant la charge d’impôt s’est dégagé à 136 M$, s’étant amélioré de 6 M$, ou 4,6 %, en regard d’il y a un an et, pour l’exercice, il s’est chiffré à 297 M$, ayant fléchi de 270 M$, ou 48 %. Le bénéfice avant la charge d’impôt du trimestre a été surtout touché par une reprise sur pertes de crédit attendues qui a découlé essentiellement de l’amélioration des variables macroéconomiques prospectives à l’égard des prêts productifs, ce qui a été partiellement contrebalancé par le recul du résultat d’exploitation, tel qu’il a été mentionné ci-dessus. Le bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat de l’exercice a reculé principalement à cause de l’incidence de la COVID-19, laquelle a fortement haussé les charges au titre des pertes de crédit attendues et réduit les produits d’intérêts nets, ce qui a été contrebalancé en partie par la montée des produits autres que d’intérêts et par le recul des charges d’exploitation.
Services bancaires internationaux et marchés (« SBIM »)
Le total du résultat d’exploitation du trimestre s’est chiffré à 73 M$, ayant fléchi de 27 M$, ou 27 %, sur un an. Le fléchissement a résulté surtout du recul des produits d’intérêts nets sur les activités de négociation qu’ont causé la baisse des taux d’intérêt et des changements dans la composition des produits ainsi que de l’affaiblissement des produits d’intérêts nets par suite des réductions de taux par les banques centrales et de la hausse des coûts associés au maintien de liquidités plus élevées. Pour l’exercice, le total du résultat d’exploitation a été de 322 M$, en baisse de 39 M$, ou 11 %, ayant été affaibli par des variations défavorables de certains écarts de crédit qu’a causées la volatilité des marchés, par les réductions de taux par les banques centrales et par la hausse des coûts associés au maintien de liquidités plus élevées. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par l’excellente performance, dans la première moitié de 2020, des activités de vente et de négociation de la sous-division Marchés et services liés aux valeurs mobilières.
Face aux perturbations et à l’instabilité des marchés qu’a entraînées la COVID-19, les équipes des Services bancaires internationaux et marchés ont travaillé en étroite collaboration avec nos clients afin de comprendre les défis uniques qu’ils devaient relever et de les aider à traverser la crise. Ce travail a intensifié les activités des clients et a haussé les produits générés par toutes les gammes de produits, soit surtout les produits tirés des activités de négociation et de vente de l’unité Marchés et des activités d’octroi de prêts, ainsi que les commissions de prise ferme puisque nous continuons de tirer parti du réseau mondial du Groupe pour offrir des produits et des solutions répondant aux besoins de nos clients internationaux.
Pour le trimestre, le bénéfice avant la charge d’impôt s’est dégagé à 42 M$, ce qui traduit un recul de 22 M$, ou 34 %, sur un an. Pour l’exercice, le bénéfice avant la charge d’impôt a totalisé 135 M$, pour une baisse de 55 M$, ou 29 %. Les reculs enregistrés pour le trimestre et pour l’exercice ont découlé surtout de la réduction du résultat d’exploitation, tel qu’il a été fait mention ci-dessus. Pour l’exercice, le repli a également résulté de la hausse des charges au titre des pertes de crédit attendues dans les deux premiers trimestres à cause de la dégradation des données économiques prospectives.
Gestion de patrimoine et services bancaires aux particuliers (« GPSBP »)3
Le total du résultat d’exploitation a été de 202 M$ pour le trimestre, ce qui signale un recul de 2 M$, ou 1 %, en regard du trimestre correspondant de 2019 et, pour l’exercice, il a été de 777 M$, ayant régressé de 26 M$, ou 3,2 %. Pour le trimestre et pour l’exercice, le total du résultat d’exploitation s’est dégradé parce que le recul des produits d’intérêts nets qu’ont causé les réductions de taux par les banques centrales et la montée des coûts associés au maintien de liquidités plus élevées ont plus qu’annulé l’augmentation des produits de commissions nets et la forte hausse du solde de la relation globale des clients4.
L’essor du solde de la relation globa
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