Des résultats solides dans une année de transformation
PARIS–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:
Publicis Groupe (Paris:PUB):
- Revenu net publié en hausse de 9,3% sur l’année, Epsilon contribuant au 2nd semestre
- Croissance organique de -2,3%, en ligne avec l’objectif communiqué en octobre
- Taux de marge opérationnelle en hausse à 17,3%(1) (+30 points de base), incluant environ 100 millions d’euros d’investissements supplémentaires dans nos talents
- BNPA courant dilué de 5,02€ (+8,2%) (2) et Free Cash Flow (3) de près de 1,3 milliard d’euros (+8,2%)
- Numéro 1 en New Business pour la 2ème année consécutive (4)
- Confirmation des perspectives 2020
Résultats 2019
|
|
|
(millions d’euros) |
2019 |
2019 vs 2018 |
Revenu |
11 001 |
+10,6% |
Revenu net |
9 800 |
+9,3% |
Croissance organique |
|
-2,3% |
Marge opérationnelle (1) |
1 699 |
+11,6% |
Taux de marge opérationnelle (1) |
17,3% |
+30 pdb |
Résultat net courant part du groupe |
1 188 |
+9,8% |
Bénéfice net courant par action dilué (euros) |
5,02 |
+8,2%(2) |
Free Cash Flow (3) |
1 253 |
+8,2% |
T4 2019
Revenu net |
2 871 M€ |
Croissance publiée |
+15,2% |
Croissance organique |
-4,5% |
(1) Hors coûts de transaction de 40M€ liés à l’acquisition d’Epsilon
(2) A taux de changes constants, hors BEAT Tax. En base publiée : +8,9%
(3) Avant variation du BFR
(4) Sources : Goldman Sachs, JP Morgan
Arthur Sadoun, Président du Directoire de Publicis Groupe :
« 2019 a été une année de transition au cours de laquelle nous avons complété notre modèle.
Nous avons fait l’acquisition d’Epsilon et l’avons intégré. Nous avons renouvelé le management de Publicis Sapient et repositionné ses opérations autour de la transformation des entreprises, à travers des expertises métiers. Nous avons mis en place notre modèle pays pour faciliter la cross-fertilisation entre nos activités de création, media, data et technologie. Dans le même temps, nous avons continué à promouvoir une nouvelle génération de leaders, à des postes stratégiques, au sein de nos marques les plus iconiques et dans nos pays les plus importants, ainsi que pour nos plus grands clients.
Ces évolutions nécessaires, combinées aux effets de la transition, ont eu un impact négatif sur notre croissance organique en 2019. Mais ce modèle montre déjà des résultats concrets, qui nous rendent confiants pour l’avenir. Notre croissance publiée de +9,3%, incluant Epsilon, témoigne de l’évolution de notre mix de revenu. Nos résultats financiers sont solides, avec une augmentation de la marge opérationnelle (1) de +11,6% et du bénéfice courant par action de +8,2% (2), tout en investissant environ 100 millions d’euros supplémentaires dans nos talents. Notre modèle, ainsi que notre approche du marché démontrent leur attractivité, comme en témoigne le classement en « new business » : pour la deuxième année consécutive, nous sommes en tête des classements de gains de nouveaux budgets.
Notre transformation est désormais finalisée, à la fois en termes d’actifs et d’organisation. Nous avons aujourd’hui un positionnement unique pour apporter à nos clients ce dont ils ont besoin pour réussir dans un monde de plus en plus dominé par les plateformes, comme en témoignent nos succès récents avec Disney et Novartis.
Notre priorité en 2020 est de mettre en œuvre notre plan pour renouer avec la croissance organique, qui passe tout d’abord par un redressement progressif de nos activités traditionnelles. Nous préparons également la croissance de nos revenus futurs grâce à Epsilon et Publicis Sapient, tout en continuant à investir dans nos talents et dans leur formation, de manière à renforcer notre offre.
Nous avons fait des changements déterminants afin d’accélérer notre transformation. Notre feuille de route est claire et nous nous concentrons désormais sur sa mise en œuvre. Je tiens à remercier l’ensemble des équipes du Groupe Publicis pour leurs efforts, ainsi que tous nos clients pour leur confiance. »
* *
*
(1) Hors coûts de transaction de 40M€ liés à l’acquisition d’Epsilon
(2) A taux de changes constants, hors BEAT Tax. En base publiée : +8,9%
Le Conseil de surveillance de Publicis Groupe, réuni le 5 février 2020 sous la présidence de Monsieur Maurice Lévy, a examiné les résultats de l’année 2019, présentés par Monsieur Arthur Sadoun, Président du Directoire.
CHIFFRES CLES
En millions d’euros, |
2019 |
2018 |
2019 |
Données extraites du compte de résultat et du tableau de trésorerie |
|
|
|
Revenu net |
9 800 |
8 969 |
+9,3% |
Revenu des coûts refacturables |
1 201 |
982 |
+22,3% |
Revenu |
11 001 |
9 951 |
+10,6% |
Marge opérationnelle avant amortissements |
2 245 |
2 049 |
+9,6% |
En % du revenu net |
22,9% |
22,8% |
+10 pdb |
Marge opérationnelle |
1 659 |
1 523 |
+8,9% |
En % du revenu net |
16,9% |
17,0% |
-10 pdb |
Marge opérationnelle hors coûts de transaction (1) |
1 699 |
1 523 |
+11,6% |
En % du revenu net |
17,3% |
17,0% |
+ 30 pdb |
Résultat opérationnel |
1 267 |
1 303 |
-2,8% |
Résultat net part du groupe |
841 |
919 |
-8,5% |
Bénéfice par action |
3,59 |
4,01 |
-10,5% |
Bénéfice courant par action, dilué (2) |
5,02 |
4,61 |
+8,9% |
Dividende par action (3) |
2,30 |
2,12 |
+8,5% |
Free cash-flow avant variation du BFR |
1 253 |
1 158 |
+8,2% |
En millions d’euros, |
31 12 2019 |
31 12 2018 |
|
Total de l’actif |
32 659 |
27 080 |
+20,6% |
Capitaux propres, part du Groupe |
7 401 |
6 853 |
+8,0% |
Endettement financier net (trésorerie nette) |
2 713 |
(288) |
– |
(1) Les coûts de transaction liés à l’acquisition d’Epsilon s’élèvent à 40 millions d’euros en 2019.
(2) Résultat net part du Groupe après élimination des pertes de valeur, des dépenses liées au plan de restructuration immobilière, de l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions, des principales plus ou (moins)-values de cession, de la variation de juste valeur des actifs financiers, de la réforme fiscale aux Etats-Unis, de la réévaluation des earn-out et des frais d’acquisition Epsilon, divisé par le nombre moyen d’actions sur une base diluée.
(3) Soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 27 mai 2020.
REVENU NET DE L’ANNEE 2019
Le revenu net de Publicis Groupe en 2019 est de 9 800 millions d’euros, contre 8 969 millions d’euros en 2018, soit une hausse de 9,3%. La croissance à taux de change constant est de 5,9% et les variations de taux de change ont un effet positif de 282 millions d’euros (impact de 3,1%). Les acquisitions (nettes de cessions) ont eu une contribution de 760 millions d’euros au revenu net en 2019, reflétant la contribution d’Epsilon à partir de juillet 2019, et d’autres acquisitions telles que Xebia, Soft Computing et Rauxa, partiellement compensées par les cessions de PHS fin janvier 2019 et de Proximedia fin avril 2019.
La croissance organique est de -2,3% en 2019. Cette performance est en ligne avec les attentes partagées en octobre. Elle reflète trois facteurs négatifs bien identifiés. D’abord, un impact de l’attrition d’environ 200 points de base ; ensuite, l’effet des pertes de contrats en media en 2018 ; enfin, le repositionnement de Publicis Sapient aux Etats-Unis. Ces effets négatifs ont été partiellement compensés par la poursuite de la très bonne performance des Strategic Game Changers, qui ont vu leur revenu net progresser de 18%, et par l’effet positif des gains de budget en 2019.
Répartition du revenu net annuel par zone géographique
Millions |
Revenu net |
Croissance |
Croissance |
|
d’euros |
2019 |
2018 |
publiée |
organique |
Europe |
2 630 |
2 622 |
+0,3% |
-2,0% |
Amérique du Nord |
5 516 |
4 795 |
+15,0% |
-3,5% |
Asie Pacifique |
1 006 |
924 |
+8,9% |
+0,8% |
Amérique Latine |
326 |
347 |
-6,1% |
-4,9% |
Moyen Orient & Afrique |
322 |
281 |
+14,6% |
+10,0% |
Total |
9 800 |
8 969 |
+9,3% |
-2,3% |
L’Europe affiche une croissance de 0,3%. Hors impact des acquisitions et des taux de change, la croissance organique est de -2,0%. La performance se compare à des bases élevées, particulièrement sur la deuxième partie de l’année, dans les trois pays principaux de la zone. La France et le Royaume Uni enregistrent des croissances organiques légèrement négatives, de -0,8% et -0,2% respectivement. Le revenu net en Allemagne baisse de -10,0% en organique, particulièrement affecté par des pertes media en 2018.
Le revenu net en Amérique du Nord est en hausse de 15,0% par rapport à 2018, intégrant l’impact positif de l’acquisition d’Epsilon sur les 6 derniers mois de l’année. En organique, la région affiche une baisse de son revenu net de -3,5% en 2019. Les facteurs négatifs expliqués ci-dessus s’appliquent tout particulièrement aux Etats-Unis, qui voient leur croissance s’établir à -4,1% sur l’année. Le Canada enregistre une hausse de son revenu net en organique de 8,3%.
L’Asie Pacifique est en hausse de 8,9% et de 0,8% sur une base organique. L’Australie enregistre une baisse de -7,0% de son revenu net en organique, la Chine est en baisse de -1,8%, alors que Singapour et l’Inde enregistrent des croissances à deux chiffres (16,5% et 10,4% respectivement).
Le revenu net en Amérique Latine est en baisse de -6,1%, intégrant un impact négatif des variations de taux de change. En organique, la baisse du revenu net est de -4,9% sur l’année, avec un quatrième trimestre positif. La performance de la zone reflète des bases de comparaisons élevées et un contexte économique difficile dans certains pays. Les activités au Brésil sont en baisse de -10,7% en organique sur l’année. Le Mexique voit son revenu net baisser de -6,1% sur l’année en organique.
Le revenu net de la région du Moyen Orient et de l’Afrique progresse de 14,6% du fait de l’impact de la hausse de l’euro, et affichent une croissance organique de 10,0% sur une base organique, tirée par les Emirats Arabes Unis (16,6%).
REVENU NET DU QUATRIEME TRIMESTRE
Le revenu net de Publicis Groupe pour le 4ème trimestre 2019 est de 2 871 millions d’euros et se compare à 2 492 millions d’euros en 2018, en croissance de 15,2%. La croissance à taux de change constant est de 12,9%. Les variations de taux de change ont un effet positif de 52 millions d’euros (impact de 2,1%). Les acquisitions (nettes de cessions) ont eu une contribution de 441 millions d’euros au revenu net du 4ème trimestre 2019, reflétant la contribution d’Epsilon à partir de juillet 2019, et des autres acquisitions telles que Xebia, Soft Computing et Rauxa, partiellement compensée par les cessions de PHS fin janvier 2019 et de Proximedia fin avril 2019.
La croissance organique est de -4,5% au 4ème trimestre 2019. Cette performance est en ligne avec les indications partagées en octobre. Elle met en évidence l’impact de trois facteurs négatifs bien identifiés. Premièrement, l’attrition, à savoir des coupes budgétaires de quelques clients dans la publicité traditionnelle, s’est poursuivie. Deuxièmement, la performance de nos activités media intègre le fait que nos gains de budgets n’aient pas totalement compensé les pertes enregistrées depuis le troisième trimestre 2018. Enfin, le repositionnement de Publicis Sapient sur la transformation digitale des entreprises aux Etats-Unis, initié début 2019 autour d’une organisation par expertises métiers, entraîne un impact négatif sur la croissance organique à court terme. Cette organisation reflète la structure déjà en place pour les activités de Publicis Sapient à l’international. Plusieurs actions sont menées simultanément : une partie de l’activité digitale marketing est transférée à nos activités de communication, et Publicis Sapient aux Etats-Unis évolue de missions digitales en mode projet vers des missions de transformation digitale à plus long terme. L’activité se recentre ainsi progressivement sur des opérations génératrices de croissance à long terme.
Répartition du revenu net du 4ème trimestre par zone géographique
Millions |
Revenu net |
Croissance |
Croissance |
|
d’euros |
T4 2019 |
T4 2018 |
publiée |
organique |
Europe |
728 |
753 |
-3,3% |
-7,0% |
Amérique du Nord |
1 639 |
1 260 |
+30,1% |
-4,2% |
Asie Pacifique |
302 |
277 |
+9,0% |
-2,3% |
Amérique Latine |
107 |
110 |
-2,7% |
+0,9% |
Moyen Orient & Afrique |
95 |
92 |
+3,3% |
-1,2% |
Total |
2 871 |
2 492 |
+15,2% |
-4,5% |
ANALYSE DES CHIFFRES CLES 2019
Compte de résultat
La marge opérationnelle avant amortissements s’établit à 2 245 millions d’euros en 2019, contre 2 049 millions d’euros en 2018, soit une hausse de 9,6%, intégrant la contribution d’Epsilon au 2nd semestre. Le taux de marge ressort à 22,9% du revenu net (22,8% en 2018). En excluant les coûts de transaction liés à l’acquisition d’Epsilon, la marge opérationnelle avant amortissements atteint 2 285 millions d’euros en 2019, soit un taux de marge de 23,3%.
- Les charges de personnel atteignent 6 073 millions d’euros au 31 décembre 2019, en hausse de 5,7% par rapport à 5 747 millions d’euros en 2018. Cette hausse est le reflet de plusieurs facteurs : l’intégration d’Epsilon sur la deuxième partie de l’année, des investissements dans les talents pour nos Game Changers et nos activités de création et de media, à hauteur d’environ 100 millions d’euros, seulement partiellement compensés par l’ajustement des rémunérations variables lié au fait que l’objectif de croissance organique n’ait pas été atteint. En pourcentage du revenu net, les charges de personnel atteignent 62,0%, contre 64,1% en 2018, reflétant pour partie la structure du compte de résultat d’Epsilon, les charges de personnel y représentant une part moins importante du revenu. Les coûts fixes de personnel de 5 353 millions d’euros représentent 54,6% du revenu net contre 55,4% en 2018. Le coût des free-lances est de 348 millions d’euros en 2019, comparé à 367 millions en 2018. Les coûts de restructuration atteignent 116 millions d’euros en 2019 (104 millions d’euros en 2018) et s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la réorganisation du Groupe, « The Power of One », se traduisant par une intégration accrue des structures et des activités au niveau des pays.
- Les autres charges opérationnelles (hors amortissements) sont de 2 683 millions d’euros et se comparent à 2 155 millions d’euros en 2018. Ce poste représente 27,4% du revenu net à comparer à 24,0% en 2018. En excluant les coûts de transaction liés à Epsilon pour un montant de 40 millions d’euros, les charges opérationnelles en 2019 s’établissent à 2 643 millions d’euros, soit 27,0% du revenu net. Encore une fois, la structure du compte de résultat d’Epsilon explique la hausse de ce ratio.
La dotation aux amortissements est de 586 millions d’euros en 2019, en hausse de 11,4% par rapport à 2018. La hausse est principalement imputable à l’intégration d’Epsilon sur la deuxième partie de l’année.
La marge opérationnelle s’élève à 1 659 millions d’euros en hausse de 8,9% par rapport à la marge 2018 de 1 523 millions d’euros. Hors coûts de transaction liés à l’acquisition d’Epsilon, la marge opérationnelle s’établit à 1 699 millions d’euros, soit un taux de marge de 17,3%, en progression de 30 points de base par rapport à 2018. Cette amélioration provient notamment de la baisse des charges de personnel en pourcentage du revenu, de la cession de PHS, ainsi que d’un effet de change favorable, partiellement compensés par la hausse du poste d’autres charges opérationnelles. Ces éléments ont ainsi permis de générer les ressources nécessaires pour investir dans les talents, que ce soit pour les Game Changers ou les activités de création et de media.
Les taux de marge opérationnelle par grande zone géographique, hors coûts de transaction liés à Epsilon, s’élèvent à 13,7% pour l’Europe, 19,6% pour l’Amérique du Nord, 17,7% pour l’Asie-Pacifique, 13,8% pour l’Amérique Latine et 10,9% pour la région Afrique / Moyen-Orient.
Les amortissements sur immobilisations incorporelles liées aux acquisitions sont de 204 millions d’euros en 2019, contre 69 millions d’euros en 2018. Cette augmentation est principalement liée à l’amortissement des actifs incorporels d’Epsilon, et à la mise en place de notre organisation pays, qui nous amène à un changement d’approche comptable concernant les marques valorisées à l’occasion des acquisitions. Depuis le 1er juillet 2019, ces marques font désormais l’objet d’un amortissement. Les pertes de valeur s’élèvent à 209 millions d’euros, dont 82 millions de perte de valeur principalement sur des actifs incorporels, et 127 millions liés au plan de consolidation immobilière All in One, qui amène une réduction du nombre de sites, tout en permettant une meilleure collaboration entre les équipes. En 2018, la perte de valeur s’élevait à 131 millions d’euros (dont 114 millions d’euros liés au plan All in One). Les autres charges et produits non courants sont positifs de 21 millions d’euros en 2019 résultant de cessions de filiales, contre une charge de 20 millions d’euros en 2018.
Le résultat opérationnel s’est élevé à 1 267 millions d’euros en 2019 contre 1 303 millions d’euros en 2018.
Le résultat financier, composé du coût de l’endettement financier net et d’autres charges et produits financiers, est une charge de 91 millions d’euros au 31 décembre 2019, contre une charge de 71 millions d’euros en 2018. La charge sur l’endettement financier, nette de produits, est de 25 millions d’euros en 2019, incluant 58 millions d’euros d’intérêts sur la dette d’acquisition d’Epsilon. La charge sur l’endettement financier ressortait à 11 millions d’euros en 2018. Les autres charges et produits financiers sont une charge de 66 millions d’euros, et comprennent notamment 70 millions d’euros d’intérêts sur les obligations locatives. Les autres charges et produits financiers représentaient une charge de 60 millions d’euros en 2018, incluant 58 millions d’euros d’intérêts sur les obligations locatives.
Le coût de réévaluation des earn-outs est de 22 millions d’euros à comparer à une charge de 13 millions d’euros en 2018.
La charge d’impôt est de 305 millions d’euros, correspondant à un taux d’impôt effectif de 25,0% en 2019, contre 285 millions d’euros en 2018, correspondant à un taux d’impôt effectif de 24,0%.
La quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence est une perte de 5 millions d’euros, à comparer à une perte de 4 millions d’euros l’année précédente. Les intérêts minoritaires sont de 3 millions d’euros en 2019 contre 11 millions d’euros en 2018.
Au total, le résultat net part du Groupe est de 841 millions d’euros à fin décembre 2019 contre 919 millions d’euros au 31 décembre 2018.
Free cash-flow
En millions d’euros |
2019 |
2018 |
Marge opérationnelle avant amortissements |
2 245 |
2 049 |
Intérêts financiers payés (nets) |
11 |
(3) |
Remboursement des obligations locatives et intérêts associés |
(480) |
(432) |
Impôts payés |
(349) |
(328) |
Autres |
51 |
68 |
Flux de trésorerie générés par l’activité avant variation du BFR |
1 478 |
1 354 |
Investissements en immobilisations (nets) |
(225) |
(196) |
Free cash-flow avant variation du BFR |
1 253 |
1 158 |
Variation du Besoin en Fonds de Roulement |
394 |
153 |
Free cash-flow |
1 647 |
1 311 |
Le free cash-flow du Groupe, avant variation du besoin en fonds de roulement, est en hausse de 8,2% par rapport à 2018, à 1 253 millions d’euros. Cette hausse provient principalement de l’augmentation de la marge opérationnelle avant amortissements. L’augmentation des investissements nets en immobilisations est principalement due à la consolidation d’Epsilon sur le second semestre. L’impôt payé augmente de 328 millions d’euros en 2018 à 349 millions d’euros en 2019.
La variation du besoin en fonds de roulement est de 394 millions d’euros en 2019, contre 153 millions d’euros en 2018. Cette hausse est due à la poursuite de la politique de gestion de la trésorerie du Groupe, notamment en matière de recouvrement des créances échues. Elle bénéficie également de la contribution positive de la variation du besoin en fonds de roulement d’Epsilon.
Le free cash-flow du Groupe après variation du besoin en fonds de roulement est de 1 647 millions d’euros, en augmentation de 25,6% par rapport à celui de l’année précédente.
Endettement net
L’endettement financier net s’établit à 2 713 millions d’euros au 31 décembre 2019 à comparer à une trésorerie nette de 288 millions d’euros au 31 décembre 2018. La dette nette moyenne du Groupe en 2019 s’élève à 2 375 millions d’euros contre 1 323 millions d’euros en 2018. L’augmentation de la dette du Groupe résulte de l’acquisition d’Epsilon dont le financement a été réalisé en grande partie par l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant de 2,25 milliards d’euros en trois tranches.
NEW BUSINESS
En 2019, pour la deuxième année consécutive, Publicis est en tête des classements de gains de nouveaux budgets1. L’offre de Publicis a démontré son attractivité, dans toutes ses dimensions, auprès de clients nouveaux comme existants. De nouveaux clients ont choisi le Groupe pour leur transformation marketing, comme Disney au niveau global, LVMH en Europe et British Telecom au Royaume-Uni. Le groupe a élargi avec succès sa relation avec certains clients existants et a remporté de nouvelles missions, avec notamment Mondelez ou NBC Universal, tous deux aux États-Unis. En outre, un an seulement après avoir remporté le contrat media et digital de GSK, le groupe s’est vu attribuer l’activité media de Pfizer Consumer Healthcare. Enfin, le groupe Publicis a consolidé sa relation avec Novartis et Axa et ainsi augmenté sa part de marché avec ces clients.
Cette dynamique se poursuit en 2020 : Bank of America a choisi début février de consolider son activité créative avec Leo Burnett pour accélérer son approche créative fondée sur la data avec le Groupe.
ACQUISITION D’EPSILON
Le 14 avril 2019, Publicis Groupe a annoncé avoir conclu un accord avec Alliance Data Systems Corporation (NYSE : ADS) en vue d’acquérir Epsilon pour un prix net d’acquisition de 3,95 milliards de dollars après prise en compte des impacts fiscaux favorables liés à la transaction (et un montant total en numéraire de 4,45 milliards de dollars). En parallèle, Publicis Groupe et Alliance Data Systems ont décidé de nouer un partenariat stratégique. Cette acquisition accélère la mise en œuvre de la stratégie de Publicis Groupe visant à devenir le partenaire privilégié de ses clients dans leur transformation. Le closing, intervenu le 1er juillet 2019, a été annoncé le 2 juillet. L’intégration est largement finalisée à la fin de l’année 2019. Epsilon est positionné au cœur du Groupe comme l’expertise pour la construction, l’enrichissement et l’activation de la first-party data pour irriguer l’ensemble des activités du Groupe. Les activités de publicité d’Epsilon ont été intégrées à Leo Burnett, et le Groupe a décidé de mener une revue stratégique de la pratique CJ Affiliate, explorant ainsi différentes possibilités de générer de la valeur.
1 Source : Goldman Sachs, JP Morgan
AUTRES ACQUISITIONS ET CESSIONS
Le 31 janvier 2019, Publicis Groupe a annoncé la signature définitive de la cession à Altamont Capital Partners (Altamont) de Publicis Health Solutions (PHS). PHS, qui appartenait au pôle de solution Publicis Health, est une organisation de représentants médicaux et de commercialisation pour des entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques de dispositifs médicaux et de diagnostics. Les marques qui le composent, dont Touchpoint, PDI, Tardis Medical, PHrequency et CustomPoint Recruiting, permettent d’offrir toute une gamme complète de services aux clients.
Le 7 février 2019, Publicis Groupe a confirmé avoir réalisé le 6 février 2019 l’acquisition de 82,99% du capital de Soft Computing, leader français du Data Marketing, au prix de 25 euros par action, soit un montant global d’environ 43,4 millions d’euros. Cette acquisition a été réalisée auprès des actionnaires fondateurs et de leurs familles et fait suite à la levée de l’ensemble des conditions suspensives relatives aux accords signés le 19 décembre 2018. Le prix proposé fait ressortir une prime de 66,67% par rapport au cours de clôture du 19 décembre 2018. Fondé en 1984 par Eric Fischmeister et Gilles Venturi, Soft Computing est une société spécialisée dans la data et son exploitation au service du marketing digital et de la transformation de l’expérience client.
Contacts
Publicis Groupe
Delphine Stricker Corporate Communications + 33 (0)6 38 81 40 00 delphine.stricker@publicisgroupe.com
Alessandra Girolami Investor Relations + 33 (0)1 44 43 77 88 alessandra.girolami@publicisgroupe.com
Brice Paris Investor Relations + 33 (0)1 44 43 79 26 brice.paris@publicisgroupe.com