CALGARY, Alberta–(BUSINESS WIRE)–Imperial Oil Limited (TSX:IMO):
- Une perte nette de 526 millions de dollars principalement attribuable à la baisse des prix dans le secteur amont et aux marges dans le secteur aval
- Les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur l’exploitation et la situation financière ont été gérées
- Les activités de révision visant les principaux actifs ont été optimisées et ont permis de réaliser d’importantes économies
- Les dépenses actuelles de production et de fabrication ont diminué de plus de 450 millions de dollars par rapport à 2019
- Les dépenses annuelles en immobilisations devraient atteindre les lignes directrices réduites qui se situent entre 1,1 et 1,2 milliard de dollars
- Le dividende trimestriel a été maintenu à 0,22 dollar par action
- Le total de la dette demeure stable à 5,2 milliards de dollars
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Deuxième trimestre |
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Période de six mois |
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en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire |
2020 |
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2019 |
∆ |
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2020 |
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2019 |
∆ |
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Bénéfice (perte) net (PCGR des États-Unis) |
(526 |
) |
1 212 |
-1 738 |
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(714 |
) |
1 505 |
-2 219 |
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Bénéfice (perte) net par action ordinaire |
(0,72 |
) |
1,57 |
-2,29 |
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(0,97 |
) |
1,94 |
-2,91 |
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Dépenses en immobilisations et frais d’exploration |
207 |
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429 |
-222 |
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538 |
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958 |
-420 |
L’Impériale a enregistré une perte nette estimée à 526 millions de dollars au deuxième trimestre de 2020, principalement attribuable à la baisse des prix dans le secteur amont et à la baisse des marges dans le secteur aval dérivant des effets de la pandémie de COVID-19 sur le marché. Cette réduction est partiellement compensée par la reprise de la charge hors trésorerie de réévaluation des stocks de 281 millions de dollars enregistrée au premier trimestre de 2020.
Bien que l’activité économique se soit considérablement améliorée par rapport aux creux historiques du début du deuxième trimestre, les effets de la pandémie de COVID-19 ont eu des répercussions sans précédent sur la société et le secteur, et l’Impériale a réagi.
L’Impériale a mis en œuvre plusieurs mesures visant à réduire le capital et les dépenses tout au long du deuxième trimestre, ce qui lui a permis de réaliser d’importants progrès en vue d’atteindre ses objectifs révisés pour 2020. « Nous avons orienté nos dépenses vers des opportunités efficaces de grande valeur, et entrepris rapidement des démarches pour nous adapter à l’état du marché, en devançant et en ajustant les temps d’arrêt afin de nous aligner sur les conditions actuelles de faibles marges », a déclaré Brad Corson, président du conseil d’administration, président et chef de la direction. « Compte tenu des importantes réductions de capital et de dépenses réalisées au cours du trimestre et de la solidité de notre bilan, nous avons une grande confiance en notre capacité à atteindre nos objectifs, à améliorer le flux de trésorerie et à continuer à offrir une valeur à nos actionnaires. »
L’Impériale a grandement amélioré sa rentabilité, ses récents efforts ont permis de réduire de 306 millions de dollars les dépenses de production et de fabrication dans tous les secteurs de la compagnie par rapport au premier trimestre, et de 458 millions de dollars au premier semestre de 2020 comparativement au premier semestre de 2019. En outre, grâce à l’exécution de ses plans d’immobilisations révisés, les dépenses en immobilisations et frais d’exploration de l’Impériale se sont élevées à 207 millions de dollars au cours du trimestre. Ces résultats démontrent que le portefeuille opérationnel de l’Impériale est résilient, et que la compagnie est en mesure d’atteindre ses objectifs révisés de dépenses et d’avoir suffisamment de marge de manœuvre pour s’adapter à une conjoncture plus favorable.
La production du secteur amont au deuxième trimestre s’est établie à 347 000 barils d’équivalent pétrole par jour, contre 400 000 barils par jour au deuxième trimestre de 2019, étant donné que les activités de révision ont été revues en raison de la de COVID-19. La révision d’une des usines de Kearl a été devancée et prolongée, ce qui a permis à la compagnie d’optimiser l’emploi de son personnel et d’achever la révision en économisant environ 40 % des coûts par rapport aux plans initiaux. Après avoir mené à bien cette révision, la compagnie a décidé de devancer et de prolonger la révision de la deuxième usine. Les travaux qui étaient prévus pour l’automne ont commencé à la mi-juillet et devraient se poursuivre jusqu’à la fin août.
Même si les activités de révision ont été prolongées, la production de 190 000 barils bruts par jour de Kearl au deuxième trimestre a dépassé les lignes directrices de la compagnie. Le site a atteint sa plus forte production du premier semestre, soit 208 000 barils bruts par jour. Les nouveaux concasseurs de Kearl ont encore une fois démontré leur fiabilité et leur rentabilité au cours de ce trimestre, permettant d’atteindre des taux de production élevés de près de 300 000 barils par jour sur le site pendant la période de deux semaines entre les deux révisions.
Dans le secteur aval, le débit moyen des raffineries était de 278 000 barils par jour et le taux d’utilisation était de 66 % au cours du trimestre, en raison de la faiblesse de la demande et des activités de révision liées à la COVID-19. En profitant de cette période de faible demande, l’Impériale s’est rapidement adaptée et a revu les programmes de révision des raffineries de Sarnia et de Strathcona, ce qui a permis de minimiser les coûts et les incidences sur le débit et de gérer efficacement les besoins en matière de santé et de sécurité. La demande de produits pétroliers s’est constamment améliorée au cours du trimestre. Les ventes de juin ont dépassé de près de 100 000 barils par jour la moyenne du mois d’avril. L’asphalte de la compagnie est demeuré en forte demande tout au long du trimestre, ce qui a permis à l’Impériale d’enregistrer plusieurs records mensuels de production et de vente d’asphalte.
« Les conditions difficiles du marché au cours du trimestre ont démontré à quel point le modèle d’affaires intégré et le bilan solide de l’Impériale étaient avantageux et qu’ils permettaient à la compagnie de progresser dans ses principaux projets et de maintenir son dividende sans augmenter sa dette », a affirmé M. Corson. Le rendement financier de la compagnie s’est constamment amélioré tout au long du deuxième trimestre. Elle s’est efforcée de mener ses activités de gestion opérationnelle et financière révisées et a fait progresser de manière stratégique les principaux projets de maintenance afin de minimiser les coûts et la perte de marge. « L’Impériale dispose d’actifs bien positionnés pour fournir un rendement élevé et prêts à s’adapter à une conjoncture plus favorable à l’avenir », a ajouté M. Corson.
Faits saillants du deuxième trimestre
- La perte nette s’est élevée à 526 millions de dollars ou 0,72 dollar par action sur une base diluée, contre un bénéfice net de 1 212 millions de dollars ou 1,57 dollar par action au deuxième trimestre de 2019, principalement attribuable à la baisse des prix dans le secteur amont, ainsi qu’au prix du bitume, qui a chuté de près de 80 % par rapport au deuxième trimestre de 2019, et à la baisse des marges dans le secteur aval. Les résultats du deuxième trimestre de 2020 tiennent compte d’une reprise de la charge hors trésorerie de réévaluation des stocks de 281 millions de dollars enregistrée au premier trimestre de 2020. Les résultats du deuxième trimestre de 2019 tiennent compte de l’incidence favorable, principalement hors trésorerie, de 662 millions de dollars liée à la réduction du taux d’imposition des sociétés de l’Alberta.
- Les flux de trésorerie affectés aux activités d’exploitation se sont établis à 816 millions de dollars, par rapport aux flux de trésorerie de 1 026 millions de dollars générés par les activités d’exploitation pour la période correspondante de 2019, reflétant principalement la baisse des prix dans le secteur amont et la baisse des marges dans le secteur aval.
- Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration ont totalisé 207 millions de dollars, comparativement à 429 millions de dollars au deuxième trimestre de 2019. L’Impériale maintient son engagement à l’égard du plan annoncé précédemment, qui vise à réduire les dépenses en immobilisations de 500 millions de dollars en 2020 par rapport à ses lignes directrices initiales, en se concentrant sur les initiatives de grande valeur nécessitant peu de capital. Le total des dépenses en immobilisations prévu pour l’exercice se situe toujours entre 1,1 et 1,2 milliard de dollars.
- Les dividendes payés ont totalisé 162 millions de dollars ou 0,22 dollar par action, contre 147 millions de dollars ou 0,19 dollar par action au deuxième trimestre de 2019. Compte tenu de la situation actuelle du secteur, la compagnie n’a pas racheté d’actions afin de respecter la suspension de son programme de rachat qui a pris effet le 1er avril.
- La production s’est établie en moyenne à 347 000 barils d’équivalent pétrole brut par jour, contre 400 000 barils par jour à la même période en 2019. La baisse de la production est principalement attribuable à l’avancement et à la prolongation des activités de révision planifiées en fonction du contexte commercial actuel.
- La production brute totale de bitume au site de Kearl s’est établie en moyenne à 190 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 135 000 barils), contre 207 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 147 000 barils) au cours du deuxième trimestre de 2019. La baisse de la production est principalement attribuable au fait que la production à court terme a été équilibrée par rapport à la demande grâce à l’avancement et à la prolongation des activités de révision planifiées dans l’une des deux usines de Kearl, partiellement compensée par l’ajout d’installations de concassage supplémentaires en 2020. La révision de la deuxième usine de Kearl a été devancée à la mi-juillet et devrait se poursuivre jusqu’à la fin août. Comme la durée de ces révisions a été prolongée, Imperial s’attend à présent à ce que la production moyenne brute totale de Kearl soit d’environ 220 000 barils par jour pour l’ensemble de l’exercice 2020.
- La production brute moyenne de bitume au site de Cold Lake a été de 123 000 barils par jour, contre 135 000 barils par jour pour la même période en 2019. La baisse de production est principalement attribuable au calendrier de production associé à la gestion de la vapeur et aux travaux d’entretien. L’Impériale s’attend à ce que la production brute annuelle moyenne à Cold Lake soit d’environ 135 000 barils par jour.
- La quote-part de la compagnie dans la production brute de Syncrude s’est élevée à 50 000 barils par jour, contre 80 000 barils par jour pour la même période en 2019. La baisse de la production est principalement attribuable au fait que la production à court terme a été équilibrée par rapport à la demande et que le calendrier de révision a été modifié.
- Le débit moyen des raffineries était de 278 000 barils par jour, contre 344 000 barils par jour au deuxième trimestre de 2019. L’utilisation de la capacité a été de 66 %, comparativement à 81 % au deuxième trimestre de 2019. La baisse du débit est principalement attribuable à la réduction de la demande en raison de la pandémie de COVID-19, partiellement compensée par une amélioration en fiabilité dérivant en grande partie de l’absence de l’incident à la tour de fractionnement de Sarnia survenu en avril 2019.
- Les ventes de produits pétroliers étaient de 357 000 barils par jour, contre 477 000 barils par jour au deuxième trimestre de 2019. La baisse des ventes de produits pétroliers est principalement attribuable à la réduction de la demande en raison de la pandémie de COVID-19.
- L’Impériale a reçu le prix « Initiative de l’employeur de l’année » de l’Ouest canadien décerné par le Centre canadien pour la diversité et l’inclusion (CCDI). Ce prix reconnaît la méthode de développement des affaires de l’Impériale auprès des communautés autochtones de la région de l’Athabasca en Alberta.
Comparaison des deuxièmes trimestres de 2020 et de 2019
La compagnie a enregistré une perte nette de 526 millions de dollars ou 0,72 dollar par action sur une base diluée au deuxième trimestre de 2020, au lieu d’un bénéfice net de 1 212 millions de dollars ou 1,57 dollar par action pour la même période en 2019. Les résultats du deuxième trimestre de 2020 tiennent compte d’une reprise de la charge hors trésorerie de réévaluation des stocks de 281 millions de dollars enregistrée au premier trimestre de 2020. Les résultats du deuxième trimestre de 2019 tiennent compte de l’incidence favorable, surtout hors trésorerie, de 662 millions de dollars liée à la réduction du taux d’imposition des sociétés de l’Alberta.
Le secteur amont a enregistré une perte nette de 444 millions de dollars au deuxième trimestre de 2020, au lieu d’un bénéfice net de 985 millions de dollars pour la même période en 2019. Les résultats ont subi les conséquences négatives d’une baisse des prix d’environ 1 210 millions de dollars, de l’absence d’un effet favorable de 689 millions de dollars associé à la réduction du taux d’imposition des sociétés de l’Alberta en 2019, et d’une baisse des volumes d’environ 200 millions de dollars. Ces éléments ont été partiellement compensés par une reprise de la charge hors trésorerie de réévaluation des stocks de 229 millions de dollars enregistrée au premier trimestre de 2020, une baisse des redevances d’environ 200 millions de dollars, une diminution des dépenses d’exploitation d’environ 170 millions de dollars et des effets de change favorables d’environ 60 millions de dollars.
Le prix moyen du West Texas Intermediate (WTI) s’est établi à 27,83 dollars américains le baril au deuxième trimestre de 2020, contre 59,91 dollars américains le baril au trimestre correspondant de 2019. Le prix moyen du Western Canada Select (WCS) s’est établi en moyenne à 16,73 dollars américains le baril et à 49,31 dollars américains le baril pour les mêmes périodes. Le différentiel entre WTI et WCS s’est établi en moyenne à environ 11 dollars américains par baril au deuxième trimestre de 2020, soit pratiquement la même valeur qu’à la même période en 2019.
Le dollar canadien s’est établi en moyenne à 0,72 dollar américain au deuxième trimestre de 2020, en baisse de 0,03 dollar américain par rapport au deuxième trimestre de 2019.
Le prix moyen que l’Impériale a touché en dollars canadiens pour le bitume a diminué au cours du trimestre, principalement en raison de la baisse du cours moyen du WCS. Le prix moyen obtenu pour le bitume s’est établi à 12,82 dollars le baril au deuxième trimestre de 2020, comparativement à 57,19 dollars le baril au deuxième trimestre de 2019. Le prix moyen que la compagnie a touché en dollars canadiens pour le pétrole brut synthétique a diminué de façon générale conformément au WTI, ajusté selon les variations des taux de change et des frais de transport. Le prix touché pour le pétrole brut synthétique s’est établi en moyenne à 32,20 dollars le baril au deuxième trimestre de 2020, contre 79,96 dollars le baril à la période correspondante de 2019.
La production brute totale de bitume à Kearl s’est établie en moyenne à 190 000 barils par jour au cours du deuxième trimestre (la part de l’Impériale se chiffrant à 135 000 barils), contre 207 000 barils par jour (la part de l’Impériale se chiffrant à 147 000 barils) lors du deuxième trimestre de 2019. La baisse de la production est principalement attribuable au fait que la production à court terme a été équilibrée par rapport à la demande grâce à l’avancement et à la prolongation des activités de révision planifiées dans l’une des deux usines de Kearl, partiellement compensée par l’ajout d’installations de concassage supplémentaires en 2020.
La production brute moyenne de bitume de Cold Lake s’est établie à 123 000 barils par jour au deuxième trimestre, comparativement à 135 000 barils par jour pour la même période de 2019. La baisse de production est principalement attribuable au calendrier de production associé à la gestion de la vapeur et aux travaux d’entretien.
La quote-part de la compagnie dans la production brute de Syncrude s’est établie à 50 000 barils par jour, contre 80 000 barils par jour au deuxième trimestre de 2019. La baisse de la production est principalement attribuable au fait que la production à court terme a été équilibrée par rapport à la demande et que le calendrier de révision a été modifié.
Le secteur aval a enregistré une perte nette de 32 millions de dollars au deuxième trimestre de 2020, au lieu d’un bénéfice net de 258 millions de dollars pour la même période en 2019. Les résultats ont subi l’incidence négative d’une baisse des marges d’environ 400 millions, y compris les effets de la réduction de la demande en raison de la pandémie de COVID-19, et d’une baisse des volumes de ventes d’environ 120 millions de dollars. Ces éléments ont été partiellement compensés par une amélioration en fiabilité d’environ 100 millions de dollars, principalement en raison du fait qu’il n’y a pas eu d’incident à la tour de fractionnement de Sarnia pendant cette période comparativement à avril 2019, par une diminution des dépenses d’exploitation d’environ 90 millions de dollars et par une reprise hors trésorerie de la charge de réévaluation des stocks de 52 millions de dollars enregistrée au premier trimestre de 2020.
Le débit moyen des raffineries était de 278 000 barils par jour, contre 344 000 barils par jour au deuxième trimestre de 2019. L’utilisation de la capacité a été de 66 %, comparativement à 81 % au deuxième trimestre de 2019. La baisse du débit est principalement attribuable à la réduction de la demande en raison de la pandémie de COVID-19, partiellement compensée par une amélioration en fiabilité dérivant en grande partie du fait qu’il n’y a pas eu d’incident à la tour de fractionnement de Sarnia.
Les ventes de produits pétroliers se sont élevées à 357 000 barils par jour, contre 477 000 barils par jour lors du deuxième trimestre de 2019. La baisse des ventes de produits pétroliers est principalement attribuable à la réduction de la demande en raison de la pandémie de COVID-19.
Le bénéfice net du secteur Produits chimiques a été de 7 millions de dollars au deuxième trimestre, comparativement à 38 millions de dollars au trimestre correspondant de 2019.
Les charges du siège social et autres charges ont affiché un solde de 57 millions de dollars au deuxième trimestre, comparativement à 69 millions de dollars pour la période correspondante de 2019.
Les flux de trésorerie affectés aux activités d’exploitation se sont établis à 816 millions de dollars au deuxième trimestre, par rapport aux flux de trésorerie de 1 026 millions de dollars générés par les activités d’exploitation pour la période correspondante de 2019, reflétant principalement la baisse des prix dans le secteur amont et la baisse des marges dans le secteur aval.
Les activités d’investissement ont utilisé des flux de trésorerie nets de 172 millions de dollars au deuxième trimestre, comparativement à 429 millions de dollars pour la même période en 2019, reflétant principalement une réduction des acquisitions d’immobilisations corporelles.
Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement se sont établis à 167 millions de dollars au deuxième trimestre, comparativement à 521 millions de dollars au deuxième trimestre de 2019. Les dividendes payés au cours du deuxième trimestre de 2020 s’élevaient à 162 millions de dollars. Les dividendes par action versés au deuxième trimestre se sont élevés à 0,22 dollar comparativement à 0,19 dollar pour la période correspondante de 2019. Au cours du deuxième trimestre, la compagnie n’a pas racheté d’actions afin de respecter la suspension de son programme de rachat qui a pris effet le 1er avril 2020. Au cours du deuxième trimestre de 2019, la compagnie a racheté environ 9,8 millions d’actions pour 368 millions de dollars, ce qui comprend les actions rachetées à la société Exxon Mobil Corporation.
Le solde de trésorerie s’établissait à 233 millions de dollars au 30 juin 2020, comparativement à 1 087 millions de dollars à la fin du deuxième trimestre de 2019.
Faits saillants du semestre
- La perte nette s’est élevée à 714 millions de dollars, comparativement à bénéfice net de 1 505 millions de dollars en 2019.
- La perte nette par action sur une base diluée a été de 0,97 dollar, comparativement à bénéfice net par action ordinaire de 1,94 dollar en 2019.
- Les flux de trésorerie affectés aux activités d’exploitation se sont établis à 393 millions de dollars, par rapport aux flux de trésorerie de 2 029 millions de dollars générés par les activités d’exploitation en 2019.
- Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration ont totalisé 538 millions de dollars, comparativement à 958 millions de dollars en 2019.
- La moyenne de la production de pétrole brut équivalent a été de 383 000 barils par jour, comparativement à 394 000 barils par jour en 2019.
- Le débit moyen des raffineries était de 330 000 barils par jour, par rapport à 364 000 barils par jour en 2019.
- Les ventes de produits pétroliers étaient de 409 000 barils par jour, contre 477 000 barils par jour en 2019.
- Le dividende par action déclaré depuis le début de l’exercice a totalisé 0,44 dollar, en hausse par rapport à 0,41 dollar par action en 2019.
- L’Impériale a versé 600 millions de dollars aux actionnaires sous la forme de dividendes et d’achats d’actions.
Comparaison du premier semestre de 2020 et de 2019
La perte nette des six premiers mois de 2020 s’est établie à 714 millions de dollars ou 0,97 dollar par action sur une base diluée, comparativement à un bénéfice net de 1 505 millions de dollars ou 1,94 dollar par action pour les six premiers mois de 2019. Les résultats de 2019 tiennent compte de l’incidence favorable, surtout hors trésorerie, de 662 millions de dollars liée à la réduction du taux d’imposition des sociétés de l’Alberta.
Le secteur amont a enregistré une perte nette de 1 052 millions de dollars au cours des six premiers mois de l’exercice, comparativement à un bénéfice net de 1 043 millions de dollars à la même période en 2019. Les résultats ont subi l’incidence négative d’une baisse des prix d’environ 1 800 millions de dollars, de l’absence d’un effet favorable de 689 millions de dollars associé à la réduction du taux d’imposition des sociétés de l’Alberta en 2019 et d’une baisse des volumes d’environ 210 millions de dollars. Ces éléments ont été partiellement compensés par la baisse des redevances d’environ 310 millions de dollars, par une diminution des dépenses d’exploitation d’environ 190 millions de dollars et par des effets de change favorables d’environ 110 millions de dollars.
Le prix moyen du baril de West Texas Intermediate s’est établi à 36,66 dollars américains au premier semestre de 2020, contre 57,45 dollars américains pour la période correspondante de 2019. Le prix moyen du Western Canada Select s’est établi en moyenne à 21,20 dollars américains le baril et 45,88 dollars américains le baril pour les mêmes périodes. L’écart entre le WTI et le WCS s’est creusé pour s’établir à environ 15 dollars américains le baril en moyenne au premier semestre de 2020, contre environ 12 dollars américains le baril à la même période en 2019.
Le dollar canadien valait en moyenne 0,73 dollar américain au premier semestre de 2020, en baisse de 0,02 dollar américain par rapport à la même période en 2019.
Le prix moyen que l’Impériale a touché en dollars canadiens pour le bitume a diminué au cours du premier semestre de 2020, principalement en raison de la diminution du WCS. Le prix touché pour le bitume s’est établi en moyenne à 15,54 dollars le baril, contre 53,20 dollars le baril à la même période en 2019. Le prix moyen que la compagnie a touché en dollars canadiens pour le pétrole brut synthétique a diminué dans l’ensemble conformément au WTI au cours du premier semestre de 2020, rajusté pour tenir compte des variations des taux de change et des frais de transport.
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