SUDBURY, Ontario–(BUSINESS WIRE)–Les membres de la section locale 6500 du Syndicat des Métallos à Sudbury sont fiers de notre relation de longue date avec l’Université Laurentienne. Il s’agit d’un partenariat fondé sur la collaboration, les objectifs communs et la reconnaissance du rôle essentiel de l’Université Laurentienne non seulement en matière d’éducation postsecondaire, mais aussi au niveau du développement économique, social et culturel de notre communauté et de tout le nord-est de l’Ontario.
Depuis plus de 60 ans, des générations de métallos et leurs enfants, comme tant d’autres dans notre communauté, ont pu avoir accès à des études universitaires de qualité dans notre ville natale.
En contrepartie, le Syndicat des Métallos a défendu et soutenu directement l’université, et plus particulièrement sa promesse de servir les intérêts des travailleuses et travailleurs de Sudbury et du Nord. Les membres de la section locale 6500 des Métallos ont contribué à hauteur de centaines de milliers de dollars aux initiatives de la Laurentienne, notamment dans le cadre des bourses d’études et de la recherche novatrice du Centre de recherche sur la santé et sécurité au travail de l’université.
Avant tout, notre syndicat a toujours été solidaire des étudiants et des employés de la Laurentienne dans une lutte apparemment sans fin pour obtenir un niveau de financement public essentiel garantissant un enseignement de qualité et l’égalité des chances à la population de Sudbury et du Nord.
Malheureusement, la crise qui se déroule actuellement à la Laurentienne met clairement en évidence que les gouvernements successifs ont misérablement échoué pour assumer cette responsabilité. L’Ontario, la province la plus riche du Canada, a été pendant des années la pire juridiction du pays en matière de financement universitaire par étudiant, ce qui a entraîné les frais de scolarité les plus élevés du Canada.
Ce n’est un secret pour personne que le double coup qu’ont porté un financement inférieur aux normes et des frais de scolarité élevés a plus d’impact sur les petites universités et les universités du Nord, et sur la Laurentienne en particulier en raison de son mandat tri-culturel unique destiné à servir les communautés anglophones, francophones et autochtones de la région.
En réalité, le sous-financement chronique a plongé la Laurentienne dans la crise, et l’échec retentissant de ce gouvernement en matière de surveillance a permis à cette crise de se développer. Cependant, le gouvernement conservateur de Doug Ford tente de tromper la population de Sudbury et du Nord, en niant son rôle fondamental et sa responsabilité dans la crise.
Le gouvernement semble plutôt se satisfaire en permettant les procédures d’insolvabilité de la Laurentienne et en laissant faire les choses, alors même que des menaces claires sont proférées concernant des compressions massives dans les programmes et des réductions d’emplois qui porteront un préjudice durable à notre communauté.
Nous ne pouvons pas permettre un tel scénario.
Comme l’a souligné l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne, l’université n’est pas une entreprise insoutenable. Les défis fiscaux de la Laurentienne peuvent être résolus si le gouvernement provincial décide de prendre les choses en main comme il faut en matière de financement, tout en exigeant une administration et une gouvernance efficaces, responsables et transparentes de l’université.
Conjointement avec les nombreux autres partenaires locaux qui ont contribué à la croissance de notre université communautaire au cours des 61 dernières années, nous demandons au gouvernement de l’Ontario d’intervenir immédiatement pour faire cesser la procédure d’insolvabilité de la Laurentienne.
La section locale 6500 des Métallos soutient la campagne menée par les étudiants, les professeurs et le personnel de la Laurentienne et demande à la province, ainsi qu’au gouvernement fédéral – compte tenu du mandat tri-culturel de l’université – d’agir immédiatement et d’assurer des niveaux de financement appropriés afin de protéger et renforcer le rôle vital de la Laurentienne dans notre communauté.
Nick Larochelle,
Président,
Syndicat des Métallos, section locale 6500
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
Contacts
Nick Larochelle, Président de la section locale 6500 du Syndicat des Métallos, 705 675-3381, poste 232, nlarochelle@uswsudbury.ca
Shannon Devine, Communications, Syndicat des Métallos, 416 894-7118, sdevine@usw.ca