VANCOUVER–(BUSINESS WIRE)–Le Syndicat des Métallos se réjouit de la récente décision de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en faveur du Canada concernant le différend de longue date avec les États-Unis sur le bois d’œuvre.
« Le temps est enfin venu de régler un conflit qui a empêché un accès équitable au marché américain », a déclaré Jeff Bromley, président du conseil du bois du Syndicat des Métallos, qui représente 14 000 travailleurs de l’industrie forestière dans tout le Canada.
Le groupe spécial de règlement des différends de l’OMC a conclu que le département américain du Commerce (USDOC) a agi d’une manière incompatible, car il n’a pas su fournir des raisons adéquates et justifiées expliquant pourquoi les États-Unis rejettent les prix repères régionaux pour les droits de coupe proposés par le Canada.
Le groupe spécial a donné raison au Canada qui estime que l’USDOC s’est trompé dans la façon dont il détermine les prix repères du bois canadien utilisés pour déterminer si les fabricants canadiens paient des droits de coupe adéquats aux provinces.
« C’est rassurant de voir que l’OMC est en accord avec la revendication du Canada sur presque tous les points. Nous avions toujours indiqué que les droits perçus sur les bois d’œuvre se basent sur une logique erronée et que les États-Unis refusent de comprendre comment l’industrie canadienne fonctionne », a fait valoir Jeff Bromley.
« Ces droits doivent être supprimés immédiatement au profit de tous les travailleurs forestiers et pour l’avenir de notre industrie. Toute autre décision serait inacceptable. »
Depuis l’imposition des droits douaniers sur le bois d’œuvre en 2017, le Canada estime avoir payé environ 4 milliards de dollars en droits.
« Comme l’indique l’OMC, l’utilisation par l’USDOC d’un prix repère étranger, dans le cas échéant le prix repère de Washington, est inadéquate pour évaluer la rémunération de la Colombie-Britannique aux producteurs canadiens pour les bois sur pied », a ajouté Jeff Bromley.
« Le gouvernement libéral du Canada doit prendre une action décisive pour conclure ce différend avec les États-Unis sur le bois d’œuvre. Ce conflit commercial continu n’est pas justifié au sein d’un marché intégré comme l’industrie forestière », a-t-il affirmé.
« À cette étape, la meilleure solution pour les travailleurs des deux côtés de la frontière est de négocier un règlement sur le bois d’œuvre et de mettre fin aux tarifs douaniers injustes ».
Pendant des mois, les membres du Syndicat des Métallos ont plaidé auprès des députés fédéraux pour résoudre le différend qui, depuis l’expiration du dernier Accord sur le bois d’œuvre en 2017, affecte de nombreuses communautés à travers le Canada. La campagne des Métallos a également fait appel aux députés afin d’améliorer l’accès des travailleurs de l’industrie forestière à l’assurance emploi pendant cette période d’instabilité.
« Notre objectif est de redonner la prospérité à l’industrie forestière et d’en refaire notre fierté nationale », a affirmé Jeff Bromley. « Il le faut pour le Canada, et supprimer des tarifs douaniers comme les droits sur les bois d’œuvre est un avantage aussi bien pour le Canada que pour les États-Unis ».
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Contacts
Jeff Bromley, président du conseil du bois du Syndicat des Métallos, 604 683-1117, poste 1110, 250 426-9870, jbromley@usw.ca
Bob Gallagher, Communications, Syndicat des Métallos, 416 544-5966, 416 434-2221, bgallagher@usw.ca