Les Métallos accueillent les modifications à l’assurance-emploi, mais exigent qu’elles soient rendues permanentes

BURNABY, Colombie-Britannique–(BUSINESS WIRE)–Le Syndicat des Métallos, qui représente plus de 14 000 travailleurs dans le secteur forestier, accueille favorablement les récentes modifications à l’assurance-emploi qui permettront aux travailleurs d’accéder plus facilement à des prestations, au moins à court terme.

« Nos membres ont littéralement été lésés par des règles qui leur empêchent de bénéficier de l’assurance-emploi, même après de nombreuses années de service et de cotisation au programme », a déclaré Jeff Bromley, président du Conseil du bois du Syndicat des Métallos. Le Conseil du bois des Métallos représente des travailleurs employés principalement dans l’exploitation forestière et les scieries au Canada.

Pendant la pandémie, les travailleurs forestiers ont fait pression durant plusieurs mois sur les politiciens fédéraux. Ils accueillent favorablement les ordonnances provisoires garantissant aux travailleurs qu’ils ne seront pas privés des prestations d’assurance-emploi s’ils reçoivent des indemnités de départ négociées ou ont encore des jours de congé à prendre lorsqu’ils sont licenciés. Une ordonnance provisoire antérieure réduit également le nombre d’heures admissibles que les travailleurs doivent avoir avant de faire une demande d’assurance-emploi, ce qui est particulièrement problématique lorsque des travailleurs sont dans un cycle avec de multiples licenciements.

« Ce sont là des changements ponctuels ou temporaires des modalités d’accès de la Loi sur l’assurance-emploi », a affirmé Jeff Bromley. « Nous pensons qu’ils doivent devenir permanents afin de répondre aux besoins de notre industrie et à l’avenir de plus en plus incertain de la sécurité de l’emploi dans le Canada du 21e siècle. »

Jeff Bromley a expliqué que de meilleures indemnités de départ négociées n’ont jamais été censées empêcher l’accès à des prestations d’assurance-emploi. Il a également précisé que les travailleurs ne devraient pas être pénalisés pour ne pas avoir utilisé tout leur crédit de congés annuels avant d’être licenciés.

« Les conventions collectives visent à être mieux que les droits minimaux établis dans la législation en matière de normes d’emploi », a ajouté Jeff Bromley. « Les travailleurs et leurs communautés ne doivent pas être “otages“ de lois qui, au lieu de les aider quand les temps sont durs, les punissent pour avoir fait un travail honnête au quotidien. »

Jeff Bromley a déclaré que l’accès annoncé à l’assurance-emploi dans le cadre des actuelles ordonnances provisoires doit être établi comme une norme permanente dans la législation.

« Les Canadiens doivent savoir qu’ils sont protégés, que l’on soit en situation de pandémie ou pas. Les règles d’assurance-emploi qui n’assurent pas cela de manière permanente ne valent pas le papier sur lequel elles sont écrites. »

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

Jeff Bromley, président du Conseil du bois du Syndicat des Métallos, 604 688-6416, 250 426-9870, jbromley@usw.ca
Bob Gallagher, responsable des communications du Syndicat des Métallos, 416 544-5966, 416 434-2221 bgallagher@usw.ca