La Commission européenne approuve ADCETRIS® (brentuximab védotine) pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome anaplasique à grandes cellules systémique non précédemment traité

L’approbation est fondée sur les résultats de l’essai ECHELON-2 de Phase 3, qui a démontré qu’un traitement avec ADCETRIS plus CHP (cyclophosphamide, doxorubicine, prednisone) permettait une amélioration significative de la survie sans progression par rapport à une norme de soin –

CAMBRIDGE, Massachusetts, et OSAKA, Japon–(BUSINESS WIRE)–Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE:4502/NYSE:TAK) (« Takeda ») a annoncé aujourd’hui que la Commission européenne (CE) a prolongé l’actuelle autorisation de mise sur le marché conditionnelle d’ADCETRIS® (brentuximab védotine) afin d’inclure le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome anaplasique à grandes cellules systémique (LAGCs) non précédemment traité, en combinaison avec du CHP (cyclophosphamide, doxorubicine, prednisone). Le lymphome anaplasique à grandes cellules systémique est un sous-type de lymphome périphérique à lymphocytes T (LPCT). La décision fait suite à l’avis favorable du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) daté du vendredi 27 mars 2020.

« La décision de la Commission européenne d’approuver ADCETRIS pour le traitement de première intention des patients atteints d’un LAGCs constitue une avancée significative pour les personnes atteintes de cette maladie dévastatrice », a déclaré Teresa Bitetti, présidente de l’unité commerciale Oncologie mondiale. « ADCETRIS est le premier et seul traitement ciblé approuvé depuis plusieurs décennies en première intention pour traiter le LAGCs. Takeda demeure inébranlable dans sa détermination à fournir des options thérapeutiques révolutionnaires aux patients cancéreux dans le monde entier, et nous sommes ravis d’avoir l’occasion de proposer cette nouvelle option à la communauté du lymphome en Europe. »

Cette approbation est fondée sur les résultats de l’étude ECHELON-2 de Phase 3 évaluant ADCETRIS en combinaison avec du CHP par rapport à une norme de soin, CHOP (cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone), chez des patients atteints d’un LPCT CD30+, y compris le sous-type LAGCs. L’étude a atteint son critère d’évaluation principal avec ADCETRIS plus CHP, démontrant une amélioration statistiquement significative de la survie sans progression (SSP) dans la population en intention de traiter telle qu’évaluée par un Comité d’examen indépendant (ratio de risque [RR]=0,71 ; valeur p=0,0110). Le profil d’innocuité d’ADCETRIS plus CHP dans l’essai ECHELON-2 était comparable à celui du CHOP et cohérent avec le profil d’innocuité établi pour ADCETRIS en combinaison avec une chimiothérapie.

« Les résultats cliniques pour les patients atteints d’un LAGCs ont été historiquement médiocres, de nombreux patients ne bénéficiant pas d’une survie à long terme ou d’une rémission avec la norme de soin », a déclaré Eva Domingo-Domenech, DM, Institut Català d’Oncologia – Hospitalet, Hospital Duran i Reynals. « Les données d’ECHELON-2 ont montré des résultats impressionnants chez les patients traités avec ADCETRIS plus CHP en comparaison d’une norme de soin, tout en conservant un profil d’innocuité comparable. L’autorisation d’utiliser ADCETRIS en cas de LAGCs non précédemment traité fournit une option thérapeutique bien nécessaire à la communauté du LPCT, et je me réjouis de pouvoir proposer ADCETRIS comme option de première intention aux patients européens admissibles. »

Cette décision de la CE signifie que la mise sur le marché d’ADCETRIS est dorénavant autorisée pour cette indication dans tous les États membres de l’Union européenne, ainsi qu’en Norvège, au Liechtenstein et en Islande. Pour de plus amples détails sur la décision de la Commission européenne, veuillez consulter le site Internet de l’Agence européenne des médicaments : www.ema.europa.eu/ema.

À propos d’ADCETRIS

ADCETRIS (brentuximab védotine) est un conjugué anticorps-médicament (CAM) comprenant un anticorps monoclonal anti-CD30 fixé par un lieur clivable par protéase à un agent perturbant les microtubules, l’auristatine monométhyle E (AMME), médicament synthétique utilisant la technologie exclusive de Seattle Genetics. Le CAM emploie un système de liaison conçu pour être stable dans le sang mais pour libérer l’AMME lors de l’internalisation dans les cellules tumorales CD30+.

ADCETRIS en injection intraveineuse a reçu une autorisation de la FDA pour six indications chez les patients adultes atteints de : (1) lymphome anaplasique systémique à grandes cellules (sALCL) ou autres lymphomes périphériques à cellules T (PTCL) exprimant l’antigène CD30, dont le lymphome T angio-immunoblastique et le PTCL non spécifié ailleurs, en combinaison avec le cyclophosphamide, la doxorubicine et la prednisone (2) lymphome hodgkinien classique (LHc) de stade III ou IV non précédemment traité, en association avec la doxirubicine, la vinblastine et la dacarbazine, (3) LHc à haut risque de rechute ou progression comme consolidation après une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (AGCSH), (4) LHc à risque de rechute ou de progression élevé, après échec d’une AGCSH ou échec d’au moins deux protocoles antérieurs de chimiothérapie multi-agents chez des patients non candidats à l’AGCSH, (5) LAGCs après échec d’au moins un protocole antérieur de chimiothérapie multi-agents, et (6) lymphome cutané primitif anaplasique à grandes cellules (LcpAGC) ou mycose fongoïde (MF) exprimant l’antigène CD30 ayant reçu une thérapie systémique antérieure.

Santé Canada a accordé une autorisation conditionnelle à ADCETRIS pour le lymphome hodgkinien récidivant ou réfractaire et le LAGCs en 2013, et une approbation non conditionnelle pour le traitement de consolidation après une autogreffe de cellules souches (AGCS) des patients atteints d’un lymphome hodgkinien présentant un risque accru de rechute ou de progression en 2017, des adultes atteints d’un LcpAGC ou d’une MF exprimant l’antigène CD30 ayant précédemment reçu une thérapie systémique en 2018, pour le lymphome hodgkinien de stade IV non précédemment traité en association avec de la doxorubicine, de la vinblastine et de la dacarbazine en 2019 et pour les patients adultes non précédemment traités atteints d’un LAGCs, d’un lymphome périphérique à cellules T non autrement spécifié (LPCT-NAS) ou d’un lymphome angio-immunoblastique à cellules T, dont les tumeurs expriment l’antigène CD30, en association avec du cyclophosphamide, de la doxorubicine et de la prednisone en 2019.

ADCETRIS a reçu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle de la Commission européenne en octobre 2012. Les indications approuvées en Europe sont les suivantes : (1) pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome hodgkinien de stade IV CD30+ non précédemment traité en association avec de la doxorubicine, de la vinblastine et de la dacarbazine (AVD), (2) pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome hodgkinien CD30+ présentant un risque accru de rechute ou de progression après une AGCS, (3) pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome hodgkinien CD30+ récidivant ou réfractaire après une AGCS, ou suite à au moins deux thérapies antérieures lorsque l’AGCS ou la chimiothérapie multi-agents ne constitue pas une option de traitement, (4) pour le traitement des patients adultes atteints d’un LAGCs non précédemment traité en association avec du cyclophosphamide, de la doxorubicine et de la prednisone (CHP), (5) pour le traitement des patients adultes atteints d’un LAGCs récidivant ou réfractaire, et (6) pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome cutané à lymphocytes T (LCCT) CD30+ après au moins un traitement systémique antérieur.

Au Japon, ADCETRIS a reçu sa première homologation en janvier 2014 pour le lymphome hodgkinien récidivant ou réfractaire et le LAGC, et le lymphome hodgkinien non traité en association avec la doxorubicine, la vinblastine et la dacarbazine en septembre 2018, et les lymphomes à lymphocytes T périphériques en décembre 2019. En décembre 2019, ADCETRIS a obtenu l’approbation d’une dose et d’une prise supplémentaires pour le traitement du lymphome hodgkinien récidivant ou réfractaire et des lymphomes à cellules T périphériques en pédiatrie. Le libellé actuel de l’indication approuvée sur l’encart informatif au Japon concerne le traitement des patients atteints de l’une des affections CD30+ suivantes : lymphome hodgkinien et lymphomes à lymphocytes T périphériques.

ADCETRIS a reçu une autorisation de mise sur le marché des autorités réglementaires dans plus de 70 pays/régions pour le traitement du lymphome hodgkinien récidivant ou réfractaire et du LAGCs. Veuillez consulter ci-dessous les informations importantes relatives à l’innocuité.

ADCETRIS est en cours d’évaluation générale dans le cadre de plus de 70 essais cliniques, dont une étude de Phase 3 sur le lymphome hodgkinien en première intention (ECHELON-1) et une autre étude de Phase 3 sur les lymphomes périphériques à lymphocytes T CD30 positif en première intention (ECHELON-2), ainsi que des essais pour de nombreux types additionnels de malignités exprimant l’antigène CD30.

Seattle Genetics et Takeda développent conjointement ADCETRIS. Selon les modalités de l’entente de collaboration, Seattle Genetics possède les droits de commercialisation aux États-Unis et au Canada et Takeda possède les droits de commercialisation d’ADCETRIS dans le reste du monde. Seattle Genetics et Takeda financent conjointement les coûts de développement d’ADCETRIS, à proportions égales, sauf au Japon, où Takeda assume l’entière responsabilité des coûts de développement.

Informations importantes relatives à l’innocuité pour ADCETRIS (brentuximab védotine) (Union européenne)

Veuillez-vous référer au résumé des caractéristiques du produit avant de le prescrire.

CONTRE-INDICATIONS

ADCETRIS est contre-indiqué chez les patients hypersensibles au brentuximab védotine ou à ses excipients. En outre, l’utilisation combinée d’ADCETRIS et de bléomycine entraîne une toxicité pulmonaire.

AVERTISSEMENTS SPÉCIAUX ET PRÉCAUTIONS

Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) : Une réactivation du virus John Cunningham (virus JC), entraînant une leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), et le décès peuvent survenir chez les patients traités par ADCETRIS. Des cas de LEMP ont été signalés chez des patients ayant reçu ADCETRIS après plusieurs protocoles de chimiothérapie antérieurs. La LEMP est une maladie démyélinisante rare du système nerveux central qui résulte d’une réactivation d’un virus JC latent, dont l’issue est souvent fatale.

Les patients doivent être étroitement surveillés pour vérifier l’apparition ou l’aggravation de signes ou symptômes neurologiques, cognitifs ou comportementaux pouvant être évocateurs d’une LEMP. L’évaluation suggérée de la LEMP inclut une consultation en neurologie, une imagerie par résonance magnétique du cerveau, rehaussée avec du gadolinium, et une analyse de l’ADN du virus JC dans le liquide céphalorachidien par réaction en chaîne par polymérase (PCR), ou une biopsie du cerveau avec mise en évidence du virus JC. Un test PCR négatif pour le virus JC ne permet pas d’exclure une LEMP. Un suivi et une évaluation supplémentaires peuvent être justifiés si aucun autre diagnostic ne peut être établi. Suspendre l’administration pour chaque cas suspect de LEMP et arrêter définitivement ADCETRIS si un diagnostic de LEMP est confirmé.

Être attentif aux symptômes de LEMP que le patient pourrait ne pas remarquer (par ex. des symptômes cognitifs, neurologiques ou psychiatriques).

Pancréatite : Des cas de pancréatite aiguë ont été observés chez des patients traités par ADCETRIS. Des issues fatales ont été signalées. Les patients doivent être surveillés de près pour vérifier l’apparition ou l’aggravation de douleurs abdominales, qui pourraient laisser penser à une pancréatite aiguë. L’évaluation du patient peut inclure un examen physique, une évaluation en laboratoire de l’amylase sérique et de la lipase sérique, ainsi qu’une imagerie abdominale comme une échographie et d’autres mesures diagnostiques appropriées. ADCETRIS doit être suspendu en cas de suspicion de pancréatite aiguë. Arrêter l’administration d’ADCETRIS si un diagnostic de pancréatite aiguë est confirmé.

Toxicité pulmonaire : Des cas de toxicité pulmonaire, dont certains avec une issue fatale, incluant la pneumonite, la maladie pulmonaire interstitielle et le syndrome de détresse respiratoire aiguë, ont été signalés chez des patients traités par ADCETRIS. Bien qu’aucune association causale avec ADCETRIS n’ait été établie, le risque de toxicité pulmonaire ne peut être écarté. Évaluer sans attendre et traiter de manière appropriée les symptômes pulmonaires nouveaux ou s’aggravant (par ex. toux et dyspnée). Envisager la suspension de l’administration durant l’évaluation et jusqu’à amélioration des symptômes.

Infections graves et opportunistes : Des infections graves comme la pneumonie, la bactériémie à staphylocoque, la septicémie/le choc septique (avec notamment des issues fatales), le zona et les infections à cytomégalovirus (CMV) et opportunistes comme la pneumonie à Pneumocystis jiroveci et la candidose orale ont été signalées chez des patients traités par ADCETRIS. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant le traitement pour vérifier l’apparition possible d’infections graves ou opportunistes.

Réactions liées à la perfusion (RLP) : Des RLP immédiates et retardées, ainsi que des cas d’anaphylaxie, ont été signalés avec ADCETRIS. Surveiller attentivement les patients pendant et après une perfusion. En cas d’anaphylaxie, arrêter immédiatement et définitivement l’administration d’ADCETRIS et administrer un traitement médical approprié. En cas de RLP, interrompre la perfusion et procéder à une prise en charge médicale appropriée. La perfusion peut être redémarrée avec un débit plus lent après disparition des symptômes. Les patients ayant déjà été victimes d’une RLP doivent faire l’objet d’une prémédication lors des perfusions ultérieures. Les RLP sont plus fréquentes et plus graves chez les patients ayant des anticorps contre ADCETRIS.

Syndrome de lyse tumorale (SLT) : Des cas de SLT ont été signalés avec ADCETRIS. Les patients avec une tumeur proliférant rapidement et une masse tumorale importante présentent un risque de SLT. Ces patients doivent être étroitement surveillés et gérés conformément aux meilleures pratiques médicales.

Neuropathie périphérique (NP) : Le traitement par ADCETRIS peut provoquer une NP, de nature sensorielle ou motrice. Une NP induite par ADCETRIS résulte généralement d’une exposition cumulée à ADCETRIS, elle est réversible dans la plupart des cas. Surveiller l’apparition de symptômes de neuropathie comme l’hypoesthésie, l’hyperesthésie, la paresthésie, l’inconfort, une sensation de brûlure, une douleur neuropathique ou une faiblesse. En cas d’apparition ou d’aggravation d’une NP, les patients peuvent nécessiter un report et une réduction de dose, voire l’arrêt du traitement par ADCETRIS.

Toxicités hématologiques : ADCETRIS est susceptible de provoquer une anémie de grade 3 ou 4, une thrombocytopénie ou une neutropénie prolongée (d’une durée d’une semaine ou plus) de grade 3 ou 4. Procéder à une numération globulaire complète avant l’administration de chaque dose.

Neutropénie fébrile : Des cas de neutropénie fébrile ont été signalés avec ADCETRIS. Une numération globulaire complète doit être effectuée avant l’administration de chaque dose du traitement. En cas de développement d’une neutropénie fébrile, il faut surveiller étroitement les patients pour vérifier l’apparition de fièvre et les traiter conformément aux meilleures pratiques médicales.

Lorsque ADCETRIS est administré en combinaison avec de l’AVD ou du CHP, une prophylaxie primaire par G-CSF est recommandée pour tous les patients dès la première dose.

Syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) : Des cas de SSJ et de nécrolyse épidermique toxique (NÉT) ont été signalés avec ADCETRIS. Des issues fatales ont été signalées. Arrêter le traitement par ADCETRIS en cas d’apparition de SSJ ou de NÉT et administrer un traitement médical approprié.

Complications gastro-intestinales (GI) : Des complications GI, dont certaines avec une issue fatale, ont été signalées avec ADCETRIS : occlusion intestinale, iléus, entérocolite, colite neutropénique, érosion, ulcère, perforation et hémorragie. Évaluer et traiter rapidement les patients en cas d’apparition ou d’aggravation des symptômes GI.

Hépatotoxicité : Des élévations de l’alanine aminotransférase (ALAT) et de l’aspartate aminotransférase (ASAT) ont été signalées avec ADCETRIS. Des cas graves d’hépatotoxicité, dont certains avec une issue fatale, sont également survenus. Une maladie du foie préexistante, des comorbidités et la prise concomitante d’autres médicaments pourraient également accroître le risque. Vérifier la fonction hépatique avant le début du traitement et la surveiller régulièrement durant le traitement. Les patients victimes d’une hépatotoxicité peuvent nécessiter un report de dose, une modification de dose, voire l’abandon de la prise d’ADCETRIS.

Hyperglycémie : Des cas d’hyperglycémie ont été signalés lors des essais chez des patients ayant un indice de masse corporelle (IMC) élevé, avec ou sans antécédents de diabète sucré. Surveiller attentivement le glucose sérique chez les patients subissant un événement d’hyperglycémie. Un traitement antidiabétique doit être administré, le cas échéant.

Insuffisance rénale et hépatique : L’expérience avec des patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique est limitée. Les données disponibles indiquent que la clairance AMME pourrait être affectée par une insuffisance rénale sévère, par une insuffisance hépatique ou par de faibles concentrations d’albumine sérique.

LCCT CD30+ : L’ampleur des effets du traitement dans les sous-types de LCCT CD30+ autres que la mycose fongoïde (MF) et le lymphome cutané primitif anaplasique à grandes cellules (LcpAGC) n’est pas claire en raison du manque de données probantes de haut niveau. Dans deux études de phase II à groupe unique portant sur ADCETRIS, l’activité de la maladie a été montrée dans les sous-types du syndrome de Sézary, de la papulose lymphomatoïde et l’histologie de LCCT mixte. Ces données suggèrent que l’efficacité et l’innocuité peuvent être extrapolées à d’autres sous-types de LCCT CD30+. Évaluer soigneusement le rapport bénéfice/risque pour le patient et utiliser avec prudence pour les autres types de LCCT CD30+.

Teneur en sodium des excipients : Ce médicament contient 13,2 mg de sodium par flacon, soit l’équivalent de 0,7 % de l’apport quotidien maximal recommandé par l’OMS qui est de 2 g de sodium pour un adulte.

INTERACTIONS

Les patients recevant un puissant inhibiteur du CYP3A4 et de la glycoprotéine P simultanément au traitement par ADCETRIS peuvent présenter un risque accru de neutropénie. En cas de développement d’une neutropénie, se référer aux recommandations posologiques pour la neutropénie (voir le résumé des caractéristiques du produit, section 4.2). L’administration conjointe d’ADCETRIS avec un inducteur du CYP3A4 n’a pas modifié l’exposition plasmatique d’ADCETRIS, mais il a semblé réduire les concentrations plasmatiques des métabolites d’AMME ayant pu être analysées. ADCETRIS ne devrait pas modifier l’exposition à des médicaments métabolisés par les enzymes CYP3A4.

GROSSESSE : Conseiller aux femmes en âge de procréer d’utiliser deux méthodes de contraception efficaces durant un traitement par ADCETRIS, et jusqu’à 6 mois après celui-ci. On ne dispose d’aucune donnée sur l’utilisation d’ADCETRIS chez la femme enceinte. Cependant, des études réalisées sur des animaux ont montré une toxicité reproductive. Ne pas utiliser ADCETRIS pendant la grossesse, à moins que les avantages pour la mère ne l’emportent sur les risques potentiels pour le fœtus.

LACTATION (allaitement) : Il n’existe pas de données sur l’excrétion éventuelle d’ADCETRIS ou de ses métabolites dans le lait maternel humain. Le risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut donc être exclu. En raison de ce risque potentiel, la décision doit être prise d’interrompre l’allaitement ou d’interrompre/renoncer au traitement par ADCETRIS.

FERTILITÉ : Dans des études non cliniques, le traitement par ADCETRIS a présenté une toxicité testiculaire, il est donc susceptible d’altérer la fertilité masculine. Conseiller aux hommes traités par ADCETRIS de ne pas concevoir d’enfant au cours du traitement, et jusqu’à six mois après la dernière dose.

Effets sur la capacité à conduire et à utiliser des machines : ADCETRIS peut avoir une influence modérée sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.

EFFETS INDÉSIRABLES

Monothérapie : Les effets indésirables les plus fréquents (≥10 %) ont été les suivants : infections, neuropathie sensorielle périphérique, nausées, fatigue, diarrhée, pyrexie, infection des voies respiratoires supérieures, neutropénie, éruptions cutanées, toux, vomissements, arthralgie, neuropathie motrice périphérique, réactions liées à la perfusion, prurit, constipation, dyspnée, perte de poids, myalgie et douleurs abdominales. Des réactions indésirables graves aux médicaments se sont produites chez 12% des patients. La fréquence des réactions indésirables graves uniques au médicament a été inférieure ou égale à 1%. Les événements indésirables ont conduit à l’interruption du traitement chez 24% des patients.

Thérapie combinée : Dans les études sur ADCETRIS en tant que polythérapie portant sur 662 patients atteint d’un LH à un stade avancé non précédemment traité et sur 223 patients atteint d’un LPCT CD30+ non précédemment traité, les effets indésirables les plus courants (≥ 10 %) ont été : infections, neutropénie, neuropathie périphérique sensorielle, nausées, constipation, vomissements, diarrhée, fatigue, pyrexie, alopécie, anémie, perte de poids, stomatite, neutropénie fébrile, douleurs abdominales, diminution de l’appétit, insomnie, douleurs osseuses, éruptions cutanées, toux, dyspnée, arthralgie, myalgie, douleurs dorsales, neuropathie motrice périphérique, infections des voies respiratoires supérieures et vertiges. Des effets indésirables graves ont été observés chez 34 % des patients. Parmi les effets indésirables graves survenus chez au moins 3 % des patients figurent la neutropénie fébrile (15 %), la pyrexie (5 %) et la neutropénie (3 %). Les effets indésirables ont nécessité une interruption du traitement chez 10 % des patients.

Informations importantes de sécurité relatives à ADCETRIS (brentuximab védotine) aux États-Unis

AVERTISSEMENT ENCADRÉ

LEUCOENCÉPHALOPATHIE MULTIFOCALE PROGRESSIVE (LEMP) : une infection au virus JC entraînant une LEMP ainsi que le décès peuvent survenir chez les patients traités par ADCETRIS.

Contre-indication

Utilisation conjointe d’ADCETRIS et de bléomycine en raison d’une toxicité pulmonaire (ex. infiltrat interstitiel et/ou inflammation).

Avertissements et précautions

  • Neuropathie périphérique (NP) : ADCETRIS provoque une NP de nature principalement sensorielle. Des cas de neuropathie motrice périphérique ont également été signalés. Une NP induite par ADCETRIS est cumulative. Surveiller l’apparition de symptômes comme l’hypoesthésie, l’hyperesthésie, la paresthésie, l’inconfort, une sensation de brûlure, une douleur neuropathique ou une faiblesse.

Contacts

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Médias hors Japon
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+1-617-551-3683

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