La BAT a publié sa réponse à une étude scientifique de l’UE sur les cigarettes électroniques, en mettant en évidence de graves inexactitudes.
La BAT exige que le comité scientifique améliore la qualité de son évaluation qui pourrait affecter des millions de consommateurs de cigarettes électroniques en Europe.
La BAT préconise la reconnaissance du potentiel de réduction des effets nocifs du tabac que représentent les e-cigarettes afin que la réglementation soit efficace.
BRUXELLES–(BUSINESS WIRE)–La BAT a fait appel à un comité scientifique de la Commission européenne pour améliorer la qualité de son évaluation en cours sur les cigarettes électroniques. La BAT a mis en évidence plusieurs lacunes graves, dont les détails sont rendus publics aujourd’hui. Les résultats de cette étude pourraient ouvrir la voie à des révisions des règles touchant des millions de consommateurs de cigarettes électroniques dans l’UE.
Le SCHEER Committee (Scientific Committee on Health, Environmental and Emerging Risks) est un organe consultatif chargé de réaliser une étude scientifique sur les effets des cigarettes électroniques sur la santé en vue de la prochaine révision de la directive sur les produits du tabac par la Commission européenne. La période de consultation pour cette évaluation est à présent clôturée.
La réponse de la BAT met en évidence de sérieux manquements quant à la méthodologie et les conclusions de l’étude, qui selon elle :
- Omet de contextualiser les risques des e-cigarettes par rapport à ceux associés à la consommation continue de tabac.
- Formule des déclarations inexactes concernant les e-cigarettes, la plupart d’entre elles ayant été largement démenties par les communautés scientifiques et de santé publique.
- Énonce de fausses suppositions selon lesquelles l’aérosol de cigarettes électroniques est identique à la fumée de tabac.
- Néglige des études indépendantes majeures qui démontrent que de nombreux fumeurs considèrent les e-cigarettes comme une alternative acceptable à la consommation de tabac.
- S’appuie sur des données émanant de marchés non communautaires et sur des études portant sur des produits qui sont antérieurs à la directive actuelle sur les produits du tabac et qui ne sont donc pas pertinents dans le contexte actuel de l’UE.
Eric Sensi-Minautier, vice-président des affaires européennes chez BAT a déclaré, « Si les futures réglementations sur la vaporisation devaient être basées sur le bilan actuel, elles reposeraient sur des éléments de preuve erronés. Nous invitons le comité SCHEER à corriger les sérieuses lacunes de cette étude et à tenir compte des éléments probants qui confirment le potentiel de réduction des risques des e-cigarettes par rapport à la poursuite du tabagisme. La Commission doit fonder toute modification des règles relatives à la vaporisation sur des avis scientifiques précis et conformes aux critères les plus stricts, afin de garantir que les millions de fumeurs européens adeptes des cigarettes électroniques puissent continuer à y avoir accès. Nous prenons au sérieux les données scientifiques relatives aux e-cigarettes et nous effectuons notre propre examen des éléments de preuve pour faire progresser la connaissance de cette catégorie de produits en pleine expansion ».
La BAT insiste sur la nécessité d’une plus grande transparence et d’une coopération accrue entre toutes les parties prenantes, notamment l’industrie, les pouvoirs publics, les scientifiques, les organismes de santé publique et les universitaires. Cliquez ici pour consulter la réponse de la BAT à la consultation publique.
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