NEW YORK–(BUSINESS WIRE)–Veuillez trouver ci-dessous la déclaration de la direction du Women’s Entrepreneurship Accelerator concernant le premier anniversaire de cette initiative révolutionnaire.
Il y a un an, nous nous sommes engagés à former et autonomiser dix millions de femmes entrepreneures sur les dix prochaines années, dans le cadre du Women’s Entrepreneurship Accelerator (WEA). Nous avons commencé à poser les bases d’une transformation systémique visant à éliminer les barrières qui empêchent les femmes d’atteindre l’indépendance financière et de contribuer à un avenir meilleur pour elles-mêmes et leurs communautés.
Aujourd’hui, dans notre réalité actuelle sans précédent, les femmes se trouvent à une croisée des chemins historique. Elles sont touchées de manière disproportionnée par la dévastation économique causée par la COVID-19, alors même que ce sont elles qui détiennent les clés de la reprise. Bien que les femmes représentent 39 % de l’emploi mondial, elles ont représenté 54 % des pertes d’emploi globales pendant la pandémie, et sont nettement plus susceptibles d’être employées dans des secteurs vulnérables tels que la production, l’éducation, le tourisme, l’hôtellerie, les services alimentaires, ainsi que la vente de gros et au détail. Les entreprises détenues par des femmes sont particulièrement vulnérables aux chocs économiques. Néanmoins, selon un scénario dans lequel nous agissons dès aujourd’hui pour lutter contre ces tendances, la participation économique des femmes pourrait générer 13 000 milliards USD supplémentaires de PIB mondial d’ici 2030.1 Il est dans l’intérêt de chaque nation de placer les femmes au cœur des efforts de développement et de reconstruction économique post-pandémie.
C’est pourquoi les femmes entrepreneures doivent devenir les architectes d’une nouvelle économie mondiale, à savoir une économie durable, résiliente et équitable pour tous. Il est de notre responsabilité collective de créer un environnement propice, au sein duquel les entreprises dirigées par des femmes agissent en tant que moteurs de la transformation :
- Cadres politiques : Nous appelons les États membres de l’ONU à élaborer des cadres politiques nationaux présentant des objectifs concrets et des cibles nationales axées sur les données, afin d’accroître le nombre d’entreprises détenues par des femmes, et d’en renforcer les capacités. Nous louons les efforts des pays ayant d’ores et déjà instauré des réponses face à la COVID-19, destinées à financer et offrir des services aux femmes entrepreneures ;2 hélas, les entreprises détenues par des femmes sont absentes de la plupart des stratégies et mesures nationales destinées à soutenir les PME.
- Accès au financement : Les secteurs privé et public doivent s’unir pour accroître les investissements dans les entreprises détenues par des femmes, pendant la pandémie et au-delà. Ceci inclut le développement de solutions financières innovantes, via un financement par actions et par emprunt, ainsi que l’introduction de mesures fiscales incitatives afin de soutenir les secteurs les plus touchés par la COVID-19.
- Approvisionnement : Les gouvernements et entreprises de toute taille peuvent générer un incroyable changement économique en achetant auprès d’entreprises détenues par des femmes. Relancez la représentation accrue des entreprises détenues par des femmes, dans la chaîne d’approvisionnement, en recherchant de manière proactive des entreprises détenues par des femmes, en établissant et en surveillant les objectifs, ainsi qu’en favorisant l’accès des femmes entrepreneures à de nouvelles opportunités d’approvisionnement.
- Formation numérique : Les femmes entrepreneures ont besoin d’un accès à l’information, aux compétences numériques et à la formation, qui leur permettra de devenir des leaders et des créatrices dans l’univers en ligne. Il est temps de combler le fossé entre les sexes en matière numérique, et de faire en sorte que les femmes soient connectées à des ressources pédagogiques accessibles et flexibles.
- Protection sociale : Les femmes et les jeunes filles effectuent 75 % des tâches domestiques et de soins, non rémunérées, à travers le monde, ce pourcentage n’ayant fait qu’augmenter durant la pandémie. La protection sociale, qui inclut le congé parental, la garderie financée par l’État, l’assurance maladie et les indemnités de chômage, doit être renforcée afin de couvrir les besoins des femmes exerçant des emplois formels et informels, y compris celles qui travaillent à leur compte. Ceci permettra de stabiliser des communautés entières, en donnant à davantage de femmes la possibilité d’envisager un parcours entrepreneurial.
- Promotion intersectorielle : Nous jouons tous un rôle important dans le soutien de l’entrepreneuriat féminin. Le secteur public, le secteur privé, les organisations de la société civile, les associations professionnelles, les écoles et les universités peuvent collaborer pour bâtir un écosystème permettant aux femmes entrepreneures de réussir.3
Nous risquons de laisser plusieurs millions de femmes sur le bord du chemin, et de perdre plusieurs décennies de progrès en matière d’égalité des sexes, si nous ne nous focalisons pas sur les besoins des femmes dans le cadre de la réponse à la pandémie, sur le long terme. Il s’agit notamment de lutter contre des obstacles de longue date, et de garantir la sécurité à toutes les femmes.
Les conséquences négatives de la COVID-19 ont exacerbé les inégalités existantes qui empêchent les femmes de différents milieux à participer de manière égale au marché du travail. Il est important d’appliquer une approche intersectionnelle dans le développement de stratégies visant à soutenir les besoins économiques de toutes les femmes, dans le cadre des mesures de reprise.
La création d’un monde adapté aux entreprises détenues par des femmes génère un changement positif en cascade dont tous tireront profit. Notre réponse collective doit lutter contre les inégalités, et bâtir des économies durables, axées sur les femmes.
L’investissement en faveur des femmes entrepreneures constitue un élément clé pour s’extraire de la pandémie, en devenant des sociétés plus fortes, plus inclusives et plus résilientes. Notre avenir en dépend.
Signé par :
Anita Bhatia
directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes
Pamela Coke-Hamilton
directrice exécutive du Centre du commerce international (International Trade Centre, ITC)
Annemarie Hou
directrice exécutive a.i. du Bureau des Nations unies pour les partenariats
Deborah Gibbins
directrice d’exploitation de Mary Kay Inc.
À propos du Women’s Entrepreneurship Accelerator
Le Women’s Entrepreneurship Accelerator est une initiative lancée par plusieurs partenaires, pour inspirer, former et autonomiser les femmes entrepreneures à travers le monde. La mission de l’Accelerator consiste à éliminer les barrières auxquelles sont confrontées les femmes entrepreneures du monde entier, en s’appuyant sur quatre piliers d’autonomisation : La formation, le financement, la promotion et la participation. Sans restriction d’éligibilité pour participer, cette initiative mondiale créée par Mary Kay Inc. est le fruit d’une collaboration stratégique développée en concertation avec six agences des Nations unies : ONU Femmes, le Bureau des Nations unies pour les partenariats (United Nations Office for Partnerships, UNOP), l’Organisation internationale du travail (OIT), le Centre du commerce international (International Trade Centre, ITC), le Pacte mondial des Nations unies (PMNU), et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’Accelerator entend autonomiser économiquement 10 millions de femmes d’ici la fin de l’année 2030.
En savoir plus sur https://www.we-accelerate.com/. Suivez-nous : Twitter (We_Accelerator), Instagram (@we_accelerator), Facebook (@womensentrepreneurshipaccelerator).
À propos d’ONU Femmes
ONU Femmes désigne l’entité des Nations unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Défenseur mondial de la cause des femmes et des jeunes filles, ONU Femmes a été créée en vue d’accélérer les progrès vers la satisfaction de leurs besoins dans le monde entier.
ONU Femmes soutient les États membres des Nations unies tandis qu’ils fixent les normes mondiales pour réaliser l’égalité des sexes, et collabore avec les gouvernements et la société civile afin de concevoir les lois, les politiques, les programmes et les services destinés à garantir que les normes sont effectivement mises en œuvre et profitent véritablement aux femmes et aux jeunes filles dans le monde entier. Elle s’attache au niveau international à concrétiser la vision des Objectifs du développement durable pour les femmes et les jeunes filles, et défend une participation égale des femmes dans tous les aspects de la vie, en se concentrant sur quatre priorités stratégiques :
- Les femmes dirigent, participent et bénéficient, à parts égales des systèmes de gouvernance
- Les femmes disposent d’une sécurité de revenu, d’un travail décent et d’une autonomie économique
- Toutes les femmes et les jeunes filles mènent une vie exempte de toute forme de violence
- Les femmes et les jeunes filles contribuent à et ont une influence majeure dans la construction d’une paix et d’une résilience durables, et bénéficient, à parts égales, de la prévention des catastrophes naturelles et des conflits, et de l’action humanitaire.
ONU Femmes coordonne également et promeut les travaux du système des Nations unies en faveur de la progression de l’égalité des sexes, et de toutes les délibérations et accords associés au Programme 2030. L’entité travaille à positionner l’égalité des sexes comme un élément fondamental des Objectifs de développement durable, et d’un monde plus inclusif.
À propos du Centre du commerce international
Le Centre du commerce international (International Trade Centre, ITC) est l’agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies. L’ITC aide les microentreprises ainsi que les petites et moyennes entreprises à développer et transformer les économies en direction d’une meilleure compétitivité sur les marchés internationaux, afin de contribuer à un développement économique durable dans le cadre du programme Aid-for-Trade et des Objectifs de développement durable, des Nations unies.
L’initiative SheTrades de l’ITC vise à relier d’ici 2021 trois millions de femmes entrepreneures et d’entreprises détenues par des femmes, aux marchés internationaux. SheTrades collabore avec les gouvernements, les corporations et les organisations de soutien aux entreprises, pour mener des recherches, façonner des politiques et des réglementations commerciales autonomisantes, faciliter le financement, et élargir l’accès aux appels d’offres publics et aux chaînes logistiques des entreprises. L’initiative fournit aux femmes entrepreneures un environnement d’apprentissage diversifié et un programme flexible sur sa plateforme www.shetrades.com. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.intracen.org, et suivez l’ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr.
À propos de l’Organisation internationale du travail
L’Organisation internationale du travail (OIT) est une agence spécialisée de l’ONU qui a été créée en 1919, au lendemain d’une guerre destructrice, en vue de poursuivre une vision basée sur le principe selon lequel une paix durable et universelle ne peut être établie qu’à condition d’être fondée sur la justice sociale. Les objectifs principaux de l’OIT consistent à promouvoir les droits au travail, à encourager des opportunités de travail décentes, à améliorer la protection sociale ainsi qu’à renforcer le dialogue dans toutes les questions relatives au travail. La structure tripartite unique de l’IOT confère une voix égale aux travailleurs, employeurs et gouvernements, afin de s’assurer que les opinions des partenaires sociaux sont étroitement reflétées dans les normes de travail, ainsi que dans l’élaboration des politiques et des programmes.
Le programme de l’OIT pour le Développement de l’entrepreneuriat féminin (ILO’s Women’s Entrepreneurship Development, ILO-WED) fait partie de l’Unité des petites et moyennes entreprises (PME), et il est en activité depuis plus d’une décennie. L’ILO-WED s’efforce d’accroître les opportunités économiques pour les femmes, en menant des actions positives destinées à soutenir les femmes dans la création, la formalisation et le développement de leur entreprise, et en intégrant les questions de l’égalité des sexes, dans le travail de l’OIT pour le développement des entreprises. Site Web : www.ilo.org | Twitter – @ILOWED | Facebook – ILO WED (Organisation internationale du travail)
À propos du Pacte mondial des Nations unies
En tant qu’initiative spéciale du Secrétariat général de l’ONU, le Pacte mondial des Nations unies est un appel aux entreprises partout dans le monde, à aligner leurs opérations et leurs stratégies sur les dix principes universels dans les domaines des droits de l’homme, du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption. Lancé en 2000, le mandat du Pacte mondial des Nations unies vise à guider et soutenir la communauté mondiale des affaires, pour faire progresser
les objectifs et les valeurs des Nations unies, à travers des pratiques d’entreprise responsables. Comptant plus de 10 000 entreprises et 3 000 signataires non commerciaux, basés dans plus de 160 pays, et plus de 60 réseaux locaux, il s’agit de la plus vaste initiative de durabilité d’entreprise au monde.
Pour en savoir plus, suivez @globalcompact sur les médias sociaux, et visitez notre site Web à l’adresse unglobalcompact.org.
À propos du Bureau des Nations unies pour les partenariats
Le Bureau des Nations unies pour les partenariats (United Nations Office for Partnerships, UNOP) entend devenir la plateforme de confiance permettant aux partenaires d’entrer en contact, et de créer des opportunités et des solutions pour atteindre les Objectifs de développement durable. Le Bureau de l’ONU pour les partenariats travaille à l’échelle mondiale, régionale et nationale, de sorte à transformer le monde via des partenariats ODD, en faveur des individus et de la planète.
Le Bureau supervise le Fonds des Nations unies pour les partenariats internationaux, le Fonds des Nations unies pour la démocratie, le pôle d’action des ODD, et les Défenseurs des ODD du Secrétariat général. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : https://www.un.org/partnerships/.
À propos de Mary Kay
Mary Kay Ash, l’une des premières « briseuses de plafonds de verre », a fondé sa société de beauté il y a plus de 57 ans, avec trois objectifs : développer des opportunités enrichissantes pour les femmes, proposer des produits irrésistibles et rendre le monde meilleur. De ce rêve est née une entreprise qui représente aujourd’hui plusieurs milliards de dollars avec des millions de commerciaux indépendants dans près de 40 pays. Mary Kay a pour vocation d’investir dans la science qui sous-tend la beauté et dans la fabrication de soins de la peau, de produits cosmétiques de couleur, de suppléments nutritionnels, et de parfums, à la pointe de la technologie. Mary Kay s’engage à valoriser les femmes et leurs familles en s’associant à des organisations du monde entier, en se concentrant sur le soutien à la recherche sur le cancer, en protégeant les survivantes des violences conjugales, en embellissant nos communautés et en encourageant les enfants à poursuivre leurs rêves. La vision initiale de Mary Kay Ash continue de rayonner, un rouge à lèvres à la fois. Pour en savoir plus, consultez www.marykay.com.
1McKinsey Global Institute, COVID-19 and gender equality: Countering the regressive effects (COVID-19 et égalité des sexes : contrer les effets régressifs), par Anu Madgavkar, Olivia White, Mekala Krishnan, Deepa Mahajan, et Xavier Azcue (juillet 2020)
2Notamment le Canada, la Colombie, l’Égypte, le Guatemala, la Géorgie, le Honduras, l’Irlande, le Mexique, le Maroc, le Paraguay et le Royaume-Uni. Les réponses des politiques en matière d’égalité des sexes face à la COVID-19, de plusieurs pays sont disponibles via le « COVID-19 Global Gender Response Tracker » (Suivi de la réponse mondiale à la COVID-19 en termes d’égalité des sexes), de l’ONU Femmes et du PNUD, à l’adresse https://www.undp.org/content/undp/en/home/covid-19-gender-dashboard.html
3La page 2 de l’Outil de plaidoyer pour le renforcement du soutien des femmes entrepreneures en réponse à la COVID-19 et pour la reprise, est disponible à l’adresse : https://www.empowerwomen.org/en/resources/documents/2020/09/strengthening-support-for-women-entrepreneurs-in-covid-19-response-and-recovery?lang=en
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
Contacts
Mary Kay Inc.
Michael Wassmer
media@mkcorp.com
+1-972-687-5332
ONU Femmes
Oisika Chakrabarti
oisika.chakrabarti@unwomen.org
+1-646-781-4522
Centre du commerce international
Vittorio Cammarota
vcammarota@intracen.org
+41 (0)22 730-0322