Molson Coors présente ses résultats pour le quatrième trimestre et pour l’ensemble de l’exercice 2020, et rétablit ses indications pour l’exercice 2021

GOLDEN, Colo. et MONTRÉAL–(BUSINESS WIRE)–Molson Coors Beverage Company (NYSE : TAP; TSX : TPX) a annoncé aujourd’hui ses résultats pour le quatrième trimestre et pour l’ensemble de l’exercice 2020.

Faits saillants du quatrième trimestre :

  • Pour le quatrième trimestre, chiffre d’affaires net en baisse de 7,7 pour cent sur la base du bénéfice déclaré, et de 8,3 pour cent en devises constantes, en raison principalement des résultats à la baisse enregistrés dans le secteur Europe et au Canada par suite des restrictions visant le marché de la consommation sur place qui tiennent à la pandémie de coronavirus.
  • Pour le quatrième trimestre, chiffre d’affaires net aux États-Unis, le principal marché de la Société, en hausse de 1,9 pour cent sur la base du volume lié aux marques, résultat qui a en partie neutralisé les résultats enregistrés dans le secteur Europe et au Canada.
  • Pour le quatrième trimestre, perte nette selon les PCGR des États-Unis de 1,4 milliard de dollars (6,32 $ par action) tenant principalement à une perte de valeur de 1,5 milliard de dollars au titre du goodwill dans le secteur Europe. Pour le quatrième trimestre, bénéfice par action (mesure non conforme aux PCGR) de 0,40 $, en baisse de 60,8 pour cent.
  • Pour le quatrième trimestre, BAIIA sous-jacent (mesure non conforme aux PCGR) de 375 millions de dollars, en baisse de 33,6 pour cent en devises constantes.

Faits saillants pour l’ensemble de l’exercice :

  • Pour l’ensemble de l’exercice, perte nette selon les PCGR des États-Unis de 949 millions de dollars (4,38 $ par action), en raison essentiellement d’une perte de valeur de 1,5 milliard de dollars au titre du goodwill dans le secteur Europe.
  • Pour l’ensemble de l’exercice, BAIIA sous-jacent (mesure non conforme aux PCGR) de 2,1 milliards de dollars, en baisse de 10,0 pour cent en devises constantes.
  • Pour l’ensemble de l’exercice, flux de trésorerie provenant de l’exploitation de 1,7 milliard de dollars, et flux de trésorerie disponibles (mesure non conforme aux PCGR) de près de 1,3 milliard de dollars.
  • Pour l’ensemble de l’exercice, réduction de la dette nette de 1,1 milliard de dollars depuis le 31 décembre 2019.

Faits saillants concernant les perspectives :

  • Molson Coors a rétabli ses indications financières pour l’exercice 2021, y compris le fait qu’elle s’attend actuellement à ce que le conseil d’administration soit en mesure de rétablir le paiement de dividendes au second semestre de 2021.
  • Solides progrès réalisés relativement à notre plan de revitalisation qui a pour but de stimuler la croissance à long terme des produits d’exploitation et l’accroissement du BAIIA sous-jacent.

M. Gavin Hattersley, président et chef de la direction de Molson Coors, a déclaré : « Le plan de revitalisation que nous avons annoncé en octobre 2019 a permis de positionner la Société de manière à surmonter les difficultés qui se sont présentées en 2020. Nous avons tiré parti de la solidité de nos marques principales et, au second semestre de 2020, une portion record de notre portefeuille de marques aux États-Unis se composait de marques de qualité supérieure. Nous avons élargi nos activités au-delà du marché de la bière, et nous avons préparé la voie pour l’expansion de notre division de croissance émergente de manière à ce qu’elle génère des produits d’exploitation de un milliard de dollars d’ici 2023. Nous avons investi dans nos capacités tout en soutenant notre effectif et nos collectivités. »

M. Hattersley a par ailleurs expliqué que la Société avait pu accomplir tout cela en dépit des défis que pose la pandémie de coronavirus, particulièrement dans le secteur Europe, où le maintien de restrictions visant le marché de la consommation sur place a eu une incidence importante sur les résultats trimestriels et sur les résultats pour l’ensemble de l’exercice. Il a ajouté : « Notre plan fonctionne, c’est un fait. Si nous considérons les objectifs que nous nous sommes fixés en vertu de notre plan de revitalisation et les difficultés avec lesquelles nous avons dû composer au cours de l’exercice, il ne fait aucun doute que nous avons beaucoup accompli en 2020, ce qui nous donne un élan énorme pour l’exercice 2021. »

Mme Tracey Joubert, directrice des finances de Molson Coors, a pour sa part ajouté : « Nous sommes fiers de notre résilience et de notre performance financière, y compris les améliorations notables liées à notre bilan, en ces temps sans précédent. Bien que les restrictions visant le marché de la consommation sur place, particulièrement dans le secteur Europe, aient entraîné une baisse du chiffre d’affaires et du résultat net au quatrième trimestre et pour l’ensemble de l’exercice, nous bénéficions d’une plus grande souplesse financière au début de l’exercice 2021 et nous avons décidé de rétablir nos indications pour l’exercice 2021. Bien qu’il y ait encore des incertitudes et que nous devions toujours composer avec les défis que pose le marché de la consommation sur place, particulièrement dans le secteur Europe, nous nous attendons à une croissance du chiffre d’affaires en 2021, alors que nous commençons à tirer parti des premiers succès obtenus dans le cadre de notre plan de revitalisation, ainsi qu’à un accroissement de nos investissements afin de continuer à stimuler la croissance à long terme des produits d’exploitation et du BAIIA sous‑jacent. »

Consolidated Performance – Fourth Quarter and Full Year 2020

 

Three Months Ended

($ in millions, except per share data) (Unaudited)

December 31, 2020

 

December 31, 2019

 

Reported Increase (Decrease)

 

Foreign Exchange Impact

 

Constant Currency Increase (Decrease)(2)

Net Sales

$

2,294.3

 

 

 

$

2,486.2

 

 

(7.7

)%

 

$

14.2

 

 

(8.3

)%

U.S. GAAP Net income (loss)(1)

$

(1,369.8

)

 

 

$

163.7

 

 

N/M

 

 

 

 

 

Per diluted share

$

(6.32

)

 

 

$

0.75

 

 

N/M

 

 

 

 

 

Underlying Net income (loss)(2)

$

86.6

 

 

 

$

221.5

 

 

(60.9

)%

 

 

 

 

Per diluted share

$

0.40

 

 

 

$

1.02

 

 

(60.8

)%

 

 

 

 

Underlying EBITDA(2)

$

375.1

 

 

 

$

563.1

 

 

(33.4

)%

 

$

1.2

 

 

(33.6

)%

 

Twelve Months Ended

($ in millions, except per share data) (Unaudited)

December 31, 2020

 

December 31, 2019

 

Reported Increase (Decrease)

 

Foreign Exchange Impact

 

Constant Currency Increase (Decrease)(2)

Net Sales

$

9,654.0

 

 

 

$

10,579.4

 

 

(8.7

)%

 

$

(4.2

)

 

 

(8.7

)%

U.S. GAAP Net income (loss)(1)

$

(949.0

)

 

 

$

241.7

 

 

N/M

 

 

 

 

 

Per diluted share

$

(4.38

)

 

 

$

1.11

 

 

N/M

 

 

 

 

 

Underlying Net income (loss)(2)

$

851.7

 

 

 

$

985.0

 

 

(13.5

)%

 

 

 

 

Per diluted share

$

3.92

 

 

 

$

4.54

 

 

(13.7

)%

 

 

 

 

Underlying EBITDA(2)

$

2,132.1

 

 

 

$

2,364.0

 

 

(9.8

)%

 

$

5.1

 

 

 

(10.0

)%

N/M = Not meaningful

(1)

Net income (loss) attributable to MCBC.

(2)

Represents net income (loss) and EBITDA adjusted for non-GAAP items. See Appendix for definitions and reconciliations of non-GAAP financial measures including constant currency.

Net Sales Drivers

 

Three Months Ended

 

Reported

 

 

Percent change

Financial Volume

 

Price, Product and Geography Mix

 

Currency

 

Net Sales

 

Net Sales per hectoliter (BV basis)(1)

 

Brand Volume

Consolidated

(9.6

)%

 

1.3

%

 

0.6

%

 

(7.7

)%

 

3.7

%

 

(11.3

)%

North America

(3.9

)%

 

2.9

%

 

0.2

%

 

(0.8

)%

 

3.1

%

 

(6.9

)%

Europe

(26.4

)%

 

(13.0

)%

 

2.2

%

 

(37.2

)%

 

(8.2

)%

 

(23.4

)%

 

Twelve Months Ended

 

Reported

 

 

Percent change

Financial Volume

 

Price, Product and Geography Mix

 

Currency

 

Net Sales

 

Net Sales per hectoliter (BV basis)(1)

 

Brand Volume

Consolidated

(8.9

)%

 

0.1

%

 

0.1

%

 

(8.7

)%

 

1.1

%

 

(7.8

)%

North America

(6.0

)%

 

1.7

%

 

(0.1

)%

 

(4.4

)%

 

1.6

%

 

(5.1

)%

Europe

(17.3

)%

 

(11.1

)%

 

0.5

%

 

(27.9

)%

 

(8.1

)%

 

(14.8

)%

(1)

Our net sales per hectoliter performance discussions are reflected on a brand volume (« BV ») basis, reflecting owned and actively managed brand volume, along with royalty volume, in the denominator, as well as the financial impact of these sales (in constant currency) in the numerator, unless otherwise indicated.

Principaux résultats trimestriels (par rapport aux résultats du quatrième trimestre de 2019)

  • Produits : le chiffre d’affaires net a diminué de 7,7 pour cent sur la base du bénéfice déclaré, et de 8,3 pour cent en devises constantes, en raison de la réduction du volume financier, particulièrement la baisse de 26,4 pour cent du volume financier dans le secteur Europe liée principalement aux restrictions supplémentaires visant les établissements de consommation sur place au Royaume‑Uni, ainsi que d’une composition défavorable des marchés de consommation. Ces facteurs ont été neutralisés en partie par l’établissement de prix nets plus élevés dans les secteurs Amérique du Nord et Europe, ainsi que par la composition favorable des marques et des emballages aux États-Unis, ce qui s’est traduit par une hausse de 1,9 pour cent du chiffre d’affaires net aux États-Unis sur la base du volume lié aux marques. Les livraisons en Amérique du Nord se sont améliorées au quatrième trimestre, les stocks des distributeurs ayant augmenté, mais ces livraisons demeurent touchées par les contraintes liées à l’approvisionnement en canettes en aluminium.
  • Coût des produits vendus par hectolitre : en hausse de 1,8 pour cent sur la base des résultats déclarés, en raison principalement de l’inflation, de l’effet de levier négatif lié aux volumes et de l’augmentation des frais de transport, facteurs neutralisés en partie par des variations des profits ou pertes latents évalués à la valeur de marché liés à nos positions sur les marchés des marchandises et par les réductions de coûts. Coût des produits vendus par hectolitre sous-jacent : en hausse de 6,4 pour cent en devises constantes, résultat qui tient principalement à l’inflation, à l’effet de levier négatif lié aux volumes et à l’augmentation des frais de transport, facteurs neutralisés en partie par les réductions de coûts.
  • Frais de commercialisation, généraux et d’administration : en hausse de 5,8 pour cent sur la base des résultats déclarés. Frais de commercialisation, généraux et d’administration sous‑jacents : en hausse de 5,8 pour cent en devises constantes, résultat qui tient à la prise en compte d’une plus faible rémunération incitative et d’un avantage non récurrent lié à un vendeur comptabilisés à l’exercice précédent, ainsi qu’à la hausse des investissements au chapitre de la commercialisation liés à nos marques principales et aux innovations, facteurs neutralisés en partie par la diminution des frais de commercialisation liés aux événements sportifs, y compris l’incidence du report en 2021 du début de la saison de la LNH.
  • Perte avant impôt selon les PCGR des États-Unis : perte de 1 337,3 millions de dollars, par rapport à un bénéfice de 206,6 millions de dollars à l’exercice précédent, résultat imputable à la hausse d’environ 1,5 milliard de dollars des charges inhabituelles tenant à une perte de valeur de 1,5 milliard de dollars au titre du goodwill dans le secteur Europe au quatrième trimestre de 2020, comme il est décrit plus en détail ci‑dessous, ainsi qu’à la baisse du volume financier et à la hausse des frais de commercialisation, généraux et d’administration; ces facteurs ont été neutralisés en partie par une variation favorable d’un exercice à l’autre d’environ 72 millions de dollars des profits ou pertes latents évalués à la valeur de marché liés à nos positions sur les marchés des marchandises.
  • BAIIA sous-jacent : en baisse de 33,6 pour cent en devises constantes, en raison de la baisse du volume financier, principalement dans le secteur Europe, de la hausse du coût des produits vendus par hectolitre sous-jacent et de l’augmentation des frais de commercialisation, généraux et d’administration décrite ci-dessus, facteurs neutralisés en partie par l’établissement de prix plus élevés en Amérique du Nord et dans le secteur Europe.

Principaux résultats trimestriels des secteurs d’exploitation
(par rapport aux résultats du quatrième trimestre de 2019)

Secteur Amérique du Nord

  • Produits : le chiffre d’affaires net, sur la base du bénéfice déclaré, a diminué de 0,8 pour cent, et de 1,0 pour cent en devises constantes, en raison de la baisse du volume financier de 3,9 pour cent reflétant la réduction des volumes liés aux marques, facteur neutralisé en partie par une amélioration, d’un exercice à l’autre, des livraisons aux États-Unis ayant donné lieu à une réduction, depuis le début de l’exercice, des livraisons inférieures aux prévisions tenant aux contraintes liées à l’approvisionnement en canettes en aluminium. Les volumes liés aux marques en Amérique du Nord ont diminué de 6,9 pour cent en raison des restrictions visant les établissements de consommation sur place, ainsi que des contraintes liées à l’approvisionnement en canettes en aluminium ayant entraîné des baisses des volumes liés aux marques de bières à prix modiques et aux marques de spécialité. Les volumes liés aux marques aux États‑Unis ont diminué de 6,2 pour cent, tandis que les livraisons aux États-Unis ont reculé de 2,3 pour cent; les stocks des distributeurs ont continué d’augmenter au quatrième trimestre. Les volumes liés aux marques au Canada et en Amérique latine ont diminué de 13,2 pour cent et de 6,8 pour cent, respectivement, au cours du trimestre, ce qui tient essentiellement à la fermeture des établissements de consommation sur place.

Le chiffre d’affaires net par hectolitre, sur la base du volume lié aux marques, a augmenté de 3,1 pour cent en devises constantes, résultat qui tient à une augmentation des prix nets aux États‑Unis et au Canada, ainsi qu’à une composition favorable des marques et des emballages aux États‑Unis, facteurs neutralisés en partie par une composition défavorable des marchés de consommation et des marques au Canada tenant à la réduction des volumes sur le marché de la consommation sur place et à l’augmentation des volumes sur le marché de la consommation à domicile. Aux États-Unis, le chiffre d’affaires net par hectolitre, sur la base du volume lié aux marques, s’est accru de 4,2 pour cent, en raison d’une composition favorable facilitée par les nouvelles marques Vizzy, Blue Moon LightSky et Coors Seltzer, ainsi qu’en raison de l’augmentation des prix nets, ce qui a largement neutralisé la baisse du volume financier et s’est traduit par une hausse de 1,9 pour cent du chiffre d’affaires net sur la base du volume lié aux marques. Au Canada, la composition défavorable a largement neutralisé l’augmentation des prix nets et, en Amérique latine, le chiffre d’affaires net par hectolitre, sur la base du volume lié aux marques, est demeuré dans l’ensemble stable par rapport à l’exercice précédent.

  • Bénéfice avant impôt selon les PCGR des États-Unis : résultat en baisse de 19,3 pour cent sur la base du bénéfice déclaré, qui tient à la réduction du volume financier, à l’inflation et à l’accroissement des frais de transport compris dans le coût des produits vendus, ainsi qu’à l’augmentation des frais de commercialisation, généraux et d’administration, facteurs neutralisés en partie par l’augmentation des prix nets aux États-Unis et au Canada, par la réduction des charges inhabituelles et par une composition favorable des marques et des emballages aux États‑Unis. L’augmentation des frais de commercialisation, généraux et d’administration est imputable à l’accroissement des investissements au chapitre de la commercialisation liés à nos marques innovatrices, à la Coors Light et à la Miller Lite, ainsi qu’à la prise en compte d’une plus faible rémunération incitative et d’un avantage non récurrent lié à un vendeur comptabilisés à l’exercice précédent. Ces facteurs ont été neutralisés en partie par la diminution des frais de commercialisation liés aux activités touchées par la pandémie de coronavirus telles que les événements sportifs et les spectacles sur scène, y compris l’incidence du report en 2021 du début de la saison de la LNH, et par les autres mesures d’atténuation des coûts, ainsi que par les réductions de coûts liées au plan de revitalisation.
  • Le BAIIA sous-jacent a diminué de 17,7 pour cent en devises constantes, en raison des mêmes facteurs que ceux ayant influé sur le bénéfice avant impôt selon les PCGR des États-Unis, sauf en ce qui a trait à la diminution des charges inhabituelles.

Secteur Europe

  • Produits : le chiffre d’affaires net sur la base du bénéfice déclaré a diminué de 37,2 pour cent, et il a reculé de 39,4 pour cent en devises constantes, en raison de la baisse des volumes, ainsi que de la réduction du chiffre d’affaires net par hectolitre découlant de l’incidence de la pandémie de coronavirus. Le chiffre d’affaires net par hectolitre, sur la base du volume lié aux marques, a diminué de 8,2 pour cent; ce résultat tient à une composition géographique défavorable et à une composition défavorable des marchés de consommation et des marques, particulièrement en ce qui a trait à nos activités générant des marges plus élevées au Royaume-Uni qui dépendent dans une plus grande mesure du marché de la consommation sur place. Les établissements de consommation sur place, après avoir rouvert leurs portes au troisième trimestre de 2020 et fait l’objet de certaines restrictions, ont fait l’objet de restrictions supplémentaires et ont dû fermer leurs portes au quatrième trimestre de 2020. Ces facteurs ont été neutralisés en partie par l’établissement de prix positifs. Le volume financier a diminué de 26,4 pour cent et les volumes liés aux marques ont diminué de 23,4 pour cent, résultat qui découle d’une baisse d’environ 40 pour cent des volumes liés aux marques au Royaume-Uni qui tient aux restrictions supplémentaires visant les établissements de consommation sur place.
  • Perte avant impôt selon les PCGR des États-Unis : perte déclarée de 1 556,8 millions de dollars, par rapport à un bénéfice de 44,5 millions de dollars à l’exercice précédent, qui est imputable à l’augmentation des charges inhabituelles tenant à une perte de valeur d’environ 1,5 milliard de dollars au titre du goodwill comptabilisée au cours de l’exercice considéré, ainsi qu’à la diminution de la marge brute découlant de l’incidence de la pandémie de coronavirus. La perte de valeur au titre du goodwill est principalement imputable à la durée et à la gravité des répercussions de la pandémie de coronavirus dans le secteur Europe, ainsi qu’à la longue période de reprise prévue dans certains marchés de consommation sur place.
  • BAIIA sous-jacent : perte de 20,8 millions de dollars, par rapport à un bénéfice de 85,7 millions de dollars à l’exercice précédent, en raison de l’incidence des baisses de volumes sur les marges brutes, ainsi que d’une composition géographique défavorable et d’une composition défavorable des marchés de consommation tenant à la pandémie de coronavirus.

Principaux résultats pour l’ensemble de l’exercice (par rapport aux résultats de l’exercice 2019)

  • Produits : le chiffre d’affaires net a diminué de 8,7 pour cent sur la base du bénéfice déclaré et en devises constantes, en raison de la réduction du volume financier de 8,9 pour cent liée aux restrictions visant les établissements de consommation sur place tenant à la pandémie de coronavirus, ainsi que de la composition défavorable des marchés de consommation connexe, facteurs neutralisés en partie par l’établissement de prix nets plus élevés en Amérique du Nord et dans le secteur Europe, ainsi que par la composition favorable des marques et des emballages aux États-Unis. Le chiffre d’affaires net aux États-Unis a diminué de 3,0 pour cent sur la base du volume lié aux marques. Nos marques principales demeurent solides. Les restrictions visant les établissements de consommation sur place, particulièrement dans le secteur Europe, et les contraintes liées aux matériaux d’emballage dans le secteur Amérique du Nord ont contribué à la baisse du volume lié aux marques et du volume financier. Les livraisons dans le secteur Amérique du Nord se sont améliorées au second semestre de l’exercice, les stocks des distributeurs ayant augmenté, mais ces livraisons demeurent touchées par les contraintes liées aux matériaux d’emballage.
  • Coût des produits vendus par hectolitre : en hausse de 1,3 pour cent sur la base des résultats déclarés, en raison essentiellement de l’inflation, y compris l’accroissement des frais de transport, de l’effet de levier négatif lié aux volumes et de l’incidence, sur la composition, de la transformation du portefeuille en faveur des marques de qualité supérieure en Amérique du Nord, facteurs neutralisés en partie par des variations des profits ou pertes latents évalués à la valeur de marché liés à nos positions sur les marchés des marchandises et par les réductions de coûts. Coût des produits vendus par hectolitre sous-jacent : en hausse de 2,8 pour cent en devises constantes, en raison des mêmes facteurs que ceux décrits ci-dessus, sauf en ce qui a trait aux variations des profits ou pertes latents évalués à la valeur de marché liés à nos positions sur les marchés des marchandises.
  • Frais de commercialisation, généraux et d’administration : en baisse de 10,7 pour cent sur la base des résultats déclarés. Frais de commercialisation, généraux et d’administration sous‑jacents : en baisse de 9,9 pour cent en devises constantes, résultat qui tient aux mesures ciblées prises pour ajuster les frais de commercialisation liées aux activités touchées par la pandémie de coronavirus, particulièrement les événements sportifs et les spectacles sur scène, y compris l’incidence du report en 2021 du début de la saison de la LNH, ainsi qu’aux réductions de coûts liées au plan de revitalisation et aux mesures ciblées d’atténuation des coûts. Ces réductions ont été neutralisées en partie par la hausse des dépenses au titre de l’innovation et par la prise en compte d’une plus faible rémunération incitative et d’un avantage non récurrent lié à un vendeur comptabilisés à l’exercice précédent.
  • Perte avant impôt selon les PCGR des États-Unis : perte de 643,9 millions de dollars, par rapport à un bénéfice de 479,9 millions de dollars à l’exercice précédent, résultat imputable à une hausse des charges inhabituelles d’environ 1,0 milliard de dollars, à la baisse du volume financier, aux retours de fûts de bière vendus et aux autres coûts liés au coronavirus, facteurs neutralisés en partie par une variation favorable d’environ 108 millions de dollars d’un exercice à l’autre des profits ou pertes latents évalués à la valeur de marché liés à nos positions sur les marchés des marchandises, ainsi que par la diminution des frais de commercialisation, généraux et d’administration décrite ci-dessus et par l’établissement de prix positifs dans les secteurs Amérique du Nord et Europe. La hausse des charges inhabituelles tient en grande partie à la perte de valeur au titre du goodwill d’environ 1,5 milliard de dollars dans le secteur Europe comptabilisée au cours de l’exercice considéré, comparativement à une perte de valeur au titre du goodwill de 668,3 millions de dollars dans le secteur Amérique du Nord comptabilisée à l’exercice précédent, ainsi qu’aux coûts plus élevés liés à la fermeture de la brasserie située à Irwindale comptabilisés au cours de l’exercice considéré et au profit lié à la vente de la brasserie située à Montréal comptabilisé à l’exercice précédent.
  • BAIIA sous-jacent : en baisse de 10,0 pour cent en devises constantes, en raison de la baisse du volume financier, facteur neutralisé en partie par la diminution des frais de commercialisation, généraux et d’administration décrite ci-dessus, ainsi que par l’établissement de prix positifs en Amérique du Nord et dans le secteur Europe.
  • Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, selon les PCGR des États-Unis : les flux de trésorerie nets provenant des activités d’exploitation pour l’ensemble de l’exercice 2020 se sont établis à 1 695,7 millions de dollars, en baisse de 201,6 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent.

Contacts

RENSEIGNEMENTS :
Relations avec les investisseurs
Greg Tierney, 414 931-3303

Traci Mangini, 415 308-0151

Médias
Marty Maloney, 312 496-5669

 

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