Les politiques de réduction des risques sont essentielles en matière de prévention du cancer, selon I-Com et les députés européens

  • L’étude I-Com, présentée lors d’une table ronde, révèle que les politiques de réduction des risques doivent être mises en avant dans le plan de lutte contre le cancer
  • Les députés européens soutiennent les conclusions d’I-Com et s’engagent à se servir de la commission spéciale pour la lutte contre le cancer afin de faire pression sur le plan européen de lutte contre le cancer pour qu’il aborde la prévention du cancer et adopte des politiques de réduction des risques
  • La table ronde réunit pour la première fois des experts et des députés européens de 8 pays afin de mettre en avant le potentiel de réduction des risques dans le cadre du plan européen de lutte contre le cancer

BRUXELLES–(BUSINESS WIRE)–I-Com, l’Institut pour la compétitivité, a organisé hier une table ronde historique dans le cadre du plan européen de lutte contre le cancer, résumé ici, réunissant des décideurs intervenant sur la scène politique, des universitaires et des scientifiques afin de présenter les conclusions de leur étude sur les meilleures pratiques à adopter pour vaincre le cancer.

Au cours de la table ronde, le débat a porté sur les meilleures pratiques et les succès des politiques de réduction des risques à travers l’Europe. Permettre aux citoyens d’adopter un mode de vie plus sain en mettant à leur disposition des produits moins dangereux, comme les dispositifs de vapotage pour les fumeurs, en menant des campagnes d’éducation et de sensibilisation sur la consommation d’alcool responsable et en créant des infrastructures afin de promouvoir l’activité physique sont autant d’exemples de points essentiels qui sous-tendent les données probantes de la politique de réduction des risques. Lors des consultations publiques relatives au plan de lutte contre le cancer, 20 % des soumissions ont souligné le rôle potentiel de la réduction des risques.

Dolors Montserrat, député européen accueillant la table ronde et membre de la commission spéciale pour la lutte contre le cancer, a déclaré :

« Je tiens à remercier I-Com pour l’étude qui vient d’être publiée et qui souligne à quel point les politiques de prévention visant à réduire les facteurs de risque offrent un fort potentiel à l’Europe en matière de lutte contre le cancer. La commission spéciale pour la lutte contre le cancer et le Parlement européen se félicitent des conclusions de l’étude qui contribueront à orienter les futures mesures du plan de lutte contre le cancer. Nous espérons que le Parlement jouera un rôle essentiel dans le développement du plan de lutte et que coordination avec la Commission européenne sera efficace et fructueuse. »

Commentant la table ronde, Stefano da Empoli, président d’I-Com, a déclaré :

« C’est avec le plus grand plaisir que nous avons présenté nos recommandations sur la façon dont la réduction des risques peut accompagner la prévention du cancer. Il est désormais clair que les experts en santé publique, les décideurs et les universitaires soutiennent tous la prise en compte de politiques de réduction des risques pour prévenir le cancer et atténuer les dommages causés par le tabac, l’alcool et les régimes alimentaires malsains. Les législateurs doivent, à tout moment, garder les patients au cœur de leurs préoccupations. Il est maintenant temps d’adopter des politiques de réduction des risques. »

Margratis Schinas, porte-parole de la Commission européenne chargé de la promotion du mode de vie européen, a déclaré :

« Notre objectif pour le plan de lutte est de faire en sorte que le cancer ne soit plus synonyme

de diminution des chances de survie, de renonciation aux projets ou de stigmatisation.

Au lieu de cela, un jour, le cancer devrait être synonyme de traitement accessible, de guérison

et, par conséquent, de chances de survie améliorées pour toutes les personnes touchées.

Et cela est possible. Jusqu’à 40 % des cancers peuvent être évités. »

Les meilleures pratiques recommandées par I-Com afin de minimiser les risques de cancer causés par l’alcool, le tabac et l’alimentation englobent une accessibilité à l’alcool réduite, l’augmentation de la disponibilité des produits du tabac sans fumée et le développement d’infrastructures favorisant l’activité physique.

À PROPOS D’I-COM

L’Institut pour la compétitivité (I-Com) est une cellule de réflexion italienne indépendante basée à Rome et à Bruxelles, fondée en 2005 par un groupe d’universitaires, de professionnels et de gestionnaires. I-Com vise à orienter le débat public aux niveaux national, européen et international, en analysant les principaux moteurs de la compétitivité et de la croissance.

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